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Deadpool - Marvel Now tome 3 sur 8
EAN : 9782809453324
160 pages
Panini France (03/02/2016)
3.21/5   7 notes
Résumé :
Découvrez Deadpool dans une incroyable aventure... qui se déroule à l'époque des seventies ! Le mercenaire va notamment s'associer à Power Man et Iron Fist, héros qu'il retrouvera quarante ans plus tard ! Puis, Deadpool, hanté par son passé au sein du programme Arme X, demande de laide à Captain America et Wolverine.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ce tome comprend les épisodes 13 à 19, initialement parus en 2013, écrits par Gerry Duggan et Brian Posehn. Il vaut mieux avoir commencé la série par le premier tome.

+++ L'action de l'épisode 13 se déroule en 1977, à New York. Deadpool remarque dans le Daily Buggle une annonce pour les Héros à louer (Heroes for hire, c'est-à-dire Luke Cage et Danny Rand, ou encore Power Man & Iron Fist). Il décide de se joindre à eux (en dépit de leur désaccord, voire refus caractérisé en ce qui concerne Luke Cage). Il les assiste sur un cas d'enlèvement d'une jeune femme (Carmelita Camacho, 18 ans) par un proxénète albinos se faisant appeler White Man (le blanc). Épisode 14 - White Man reprend connaissance dans le temps présent. Il prend des otages dans l'observatoire de l'Empire State Building, et exige la présence de Power Man, Iron Fist et Deadpool pour les massacrer afin d'assouvir sa vengeance. Ces 2 épisodes sont dessinés par Scott Koblish.

Après la plongée dans les années 1980 (épisode 7), il s'agit cette fois-ci de plonger en pleine époque de la blaxploitation et des films de kung-fu dans un quartier malfamé de New York. Posehn et Duggan se révèlent tout aussi à l'aise pour évoquer cette époque et cette ambiance, qu'ils l'avaient été pour les années 1980. La densité de références culturelles est moins élevée (KISS, Orange mécanique, The Warriors), mais le vocabulaire et les tenues vestimentaires sont authentiques. Ils ont dont créé pour l'occasion un supercriminel assez superficiel, sauf qu'il se fait appeler "le Blanc" dans un quartier noir, ce qui permet à Deadpool de s'en donner à coeur joie sur les sous-entendus racistes de cette dénomination.

Les scénaristes maîtrisent toujours aussi bien l'histoire de l'univers partagé Marvel, et c'est avec plaisir que l'on voit une apparition de tante May, et une autre de George Stacy (le père de Gwen Stacy). Ils s'amusent bien avec le caractère un peu soupe au lait de Luke Cage qui ne supporte pas les clowneries de Deadpool (il finit par l'envoyer valdinguer par la fenêtre). Ils tournent en ridicule Iron Fist qui concentre toute son énergie dans son poing, sans qu'il ne trouve sur quoi taper pour libérer cette énergie (avec un sous-entendu de tension sexuelle qu'il n'arrive pas à libérer).

Scott Koblish modifie son style pour mettre plus de cases par page, afin d'évoquer l'apparence parfois un peu tassée des comics de cette époque. Val Stapples (le metteur en couleurs) a de nouveau recours à des teintes pixellisées pour imiter les techniques limitées de reprographie de l'époque. Il y a plusieurs gags visuels, à commencer par la permanente afro authentiquement kitsch de Deadpool et son pantalon à carreaux. Lors de la relation sexuelle entre Deadpool et Carmelita, Koblish s'amuse à évoquer l'acte par le biais de 17 cases utilisant la métaphore (tel le train qui pénètre dans un tunnel).

L'épisode 14 s'avère aussi réjouissant même s'il se déroule au temps présent car Luke Cage ne supporte toujours pas d'être associé à ce bouffon de Deadpool, et Le Blanc souffre d'un décalage temporel aggravé par la libération des moeurs. Posehn et Duggan s'amusent à affubler Iron Fist, puis Deadpool d'une bande de gamins apprentis judokas assez efficaces. L'humour visuel de Koblish continue de faire mouche, qu'il s'agisse du visage déformé par l'exaspération de Luke Cage, ou de la main négligemment baladeuse de Deadpool sur le postérieur d'une otage qu'il vient de libérer. 5 étoiles pours ces 2 épisodes jouant sur plusieurs registres d'humour.

+++
+++ Épisodes 15 à 19 (dessins et encrage de Declan Shalvey) +++ Deadpool a fini par choper la belle rousse qui l'a endormi à plusieurs reprises contre son gré pour lui prélever des morceaux de tissu corporel. Il comprend rapidement qu'un groupuscule indéterminé (mené par un certain Butler) conspire contre lui et va passer à l'étape d'après, c'est-à-dire le capturer. Il estime que c'est lié au programme de l'Arme X (Weapon X) et prévient Logan (Wolverine) et Captain America (Steve Rogers). Les 3 finissent par être capturés et se retrouvent dans un laboratoire d'expérimentation en Corée du Nord.

Les dessins de Declan Shalvey ont une apparence plus rugueuse et moins minutieuse que ceux de Koblish. Ce style est plus approprié à cette histoire beaucoup plus sombre. Il rend plus crédible la souffrance des prisonniers du camp nord-coréen, ainsi que les blessures de Deadpool (avec une scène peu agréable dans laquelle Deadpool s'insère lui-même un objet dans la chair de sa cuisse). Par contre il est visible qu'il fatigue d'épisode en épisode et les arrières plans disparaissent au fur et à mesure.

Posehn et Duggan ont choisi de changer de registre pour cette deuxième histoire. Il s'agit d'une transition qui s'opère progressivement, le premier épisode comprenant encore une bonne dose d'humour qui va en s'amenuisant d'épisode en épisode. À nouveau les scénaristes font preuve d'une solide connaissance de l'univers partagé Marvel trouvant une manière habile de se raccrocher au projet Weapon X, sans ressasser des scènes mille fois déjà vues. Leur humour continue de faire mouche, avec un esprit retors (Deadpool surprenant Logan au lit, sa compagne restant cachée sous les draps ; néanmoins Deadpool l'a clairement identifiée et lui dit au revoir en l'appelant par son nom, effet de surprise garanti pour le lecteur).

L'intrigue s'articule autour de la confrontation avec monsieur Butler, la raison pour laquelle il souhaitait obtenir régulièrement des prélèvements de Deadpool, et un potentiel rejeton de Deadpool. Posehn & Duggan mettent donc en avant la composante tragique de Deadpool, de manière très convaincante. Ils savent faire ressortir sa personnalité en la confrontant à celle de Logan et Captain America et ils entretiennent le suspense jusqu'au bout. Toutefois le contraste avec les 2 premiers épisodes est trop fort, et le lecteur finit par avoir l'impression qu'il ne s'agit pas du même personnage d'une histoire à l'autre. Entre 3 et 4 étoiles en fonction de l'implication du lecteur dans l'histoire personnelle de Deadpool.
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Ce tome contient les chapitres 13 à 19 de la série de Deadpool de 2012, par Brian Posehn et Gerry Duggan.

Comme le tome précédent, il démarre par une "histoire perdue" dans les années 70, où Deadpool s'associe (sans leur accord) avec les Heroes for Hire, Luke Cage et Danny Rand. Dans le chapitre suivant, on voit revenir le méchant de cette histoire (et les Heroes for Hire) pour une histoire courte et humoristique.

Mais il y a d'autres conséquences. Dans l'arc suivant, on évoquera les voleurs d'organes qui ont laissé un arc ouvert au tome précédent, mais pas seulement, alors que Deadpool s'associe avec Wolverine et Captain America (sans leur accord, on sent un motif) pour découvrir ce qui s'est passé exactement quand on a fait sur lui les expériences qui l'ont guéri de son cancer, lui ont donné son facteur régénérant et l'ont rendu fou.

A partir du chapitre 15 commence donc un arc très sérieux, qui peut déconcerter ceux qui ont plus l'habitude de voir de l'humour (parfois très noir, mais cela reste de l'humour) dans leur série de Deadpool. L'auteur donne son opinion personnelle sur son passé, en essayant de sonner une cohérence et de faire des choix judicieux dans toutes les explications contradictoires qui ont été données au fil des années, et bien sûr, comme souvent dans ces cas-là, l'appréciation est très subjective et dépend de si on est d'accord avec les idées de l'auteur. Je ne le suis pas vraiment, mais cela n'empêche pas cet arc d'avoir une ambiance sombre très réussie, en ce qui concerne aussi bien le passé de Deadpool que les "copies" de X-men sur lesquelles la Corée du Nord fait des expériences, ou la relation du méchant de tome avec sa soeur. Oh, et il y a un moment avec l'Agent Preston que j'ai beaucoup aimé.

Globalement un bon tome, même si la façon dont cela bascule du délire profond au sérieux déprimant entre les deux arcs de ce tome me semble encore plus abrupte que d'habitude.
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Aprés un détour dans les années 70, Deadpool revient essentiellement, dans ce tome, pour en découvrir plus sur l'arme +. Et donc sur lui !

Car ce tome démarre bien sur une petite histoire dans laquelle Deadpool va s'imposer de lui même dans l'équipe des « héros à louer » avec Luke Cage et Iron Fist. Et ceux dans le but de combattre un ennemi nommé « L'homme blanc », sorte de magicien bien décidé à foutre la merde, et ensuite à se venger de l'équipe, et surtout de Deadpool. Revenu dans le présent, le mercenaire disert va découvrir qu'il a régulièrement été agressé pour lui voler ses organes, qui repoussent donc rapidement donc il ne s'en rend pas compte. Mais pourquoi ? Il va faire équipe avec Wolverine et Captain America pour le découvrir.

Dans ce tome, le dessin comme la narration change selon les 2 époques de l'histoire, les références se multiplient (à Iron Man 3 ou encore… Jacques Higelin !) et l'humour compose une fois de plus une trés grande partie d'une oeuvre sacrément bien foutu, et notamment trés bien dessiné. Alors certes, de par l'esprit même du personnage, la narration est parfois brouillonne mais le résultat est toujours jouissif !

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critiques presse (2)
ActuaBD
06 juillet 2016
Une aventure singulière qui propose deux approches bien distinctes du personnage, aussi bien dans le visuel que la tonalité pour un résultat largement réussi.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
ActuaBD
01 juillet 2016
Une aventure singulière qui propose deux approches bien distinctes du personnage, aussi bien dans le visuel que la tonalité pour un résultat largement réussi.
Lire la critique sur le site : ActuaBD

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Vidéo de Gerry Duggan
Hawkeye vs Deadpool : Balles masquées Auteurs : Gerry Duggan, Matteo Lolli, Jacopo Camagni Edition : Panini Comics (Marvel)
Résumé :
Hawkeye, membre des Avengers depuis de nombreuses années, n?a aucun pouvoir tandis queDeadpool a une faculté de guérison sans limite. Vous pouvez lui tirer dessus ou le poignarder, rien ne peut l?abattre ! Un soir d?Halloween à Brooklyn, tous deux doivent faire équipe pour empêcher que les noms des agents du S.H.I.E.L.D. ne soient dévoilés ! (Contient les épisodes US Hawkeye vs Deadpool 0-4,inédits)
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