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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Titre : le vicomte de bragelonne
Année : 1847
Editeur : Omnibus
Auteur : Alexandre Dumas
Résumé : Dernier volet de la trilogie consacrée aux mousquetaires; le vicomte de Bragelonne narre dans un premier temps la restauration de Charles II sur le trône d'Angleterre grâce à l'intervention du brave D'artagnan puis des intrigues de la cour de Louis XIV et de la rivalité entre Colbert et Fouchet. Dans la troisième partie est évoquée l'affaire du masque de fer et d'un complot qui fit vaciller le roi soleil sur son trône.
Mon humble avis : Tout a été dit sur l'illustre oeuvre de Dumas et je n'aurais dans ce billet aucune autre prétention que de vous donner mon sentiment brut sur ce roman qui déchaina les passions et inspira tant de cinéastes. D'artagnan, Porthos, Aramis et Athos font partie du panthéon de la littérature classique française et je dois avouer qu'à la lecture de ce pavé de plus de 1600 pages je comprends qu'un tel monument ait pu traverser le temps et marquer de son empreinte des générations de lecteurs. Pour la petite histoire je trouvais l'ouvrage chez un bouquiniste il y a quelques temps et me promettais de le lire dès que j'en aurais l'occasion tant je fus effrayé par l'épaisseur du volume. Et puis à l'occasion d'un long trajet en avion je me lançais dans cette lecture m'attendant, je dois l'avouer, à une lecture longue et fastidieuse puisque je n'avais encore jamais parcouru un roman du mythique auteur métis natif de Villers-Cotterêts. Et puis rapidement (ô surprise !) je fus conquis et passionné par un texte et un style qui n'ont pas pris une ride. L'écriture de Dumas ( bien aidé à priori par l'oublié Auguste Maquet ) est précise, lyrique et d'un modernisme à couper le souffle. Les personnages sont héroïques, dignes sans être caricaturaux et la troisième partie du roman révèle des trésors d'émotion dont je n'aurais jamais soupçonné la force. Les thèmes abordés sont bien évidemment multiples mais je retiendrais plus particulièrement les ultimes pages sur le temps qui passe, l'amitié, la loyauté et l'amour filial. Sur ce dernier thème les pages décrivant la relation entre Athos et son fils Raoul, vicomte de Bragelonne, sont d'une beauté et d'une émotion rare. Quel plaisir de lecture, rarement ennuyeux ( excepté tous les passages sur les intrigues de cour qui sont celles qui m'ont le moins intéressé ) ce texte est, à mon humble avis, en tout point proche de la perfection littéraire. Alternant les scènes d'action, les dialogues et des tournures de phrases superbes, ce roman et les personnages qui le peuplent resteront pour moi une expérience enrichissante et précieuse. Les mousquetaires et l'amitié indéfectibles qui les lient resteront gravés dans ma mémoire à tout jamais et j'ai vraiment hâte de lire les deux premiers tomes pour retrouver ces héros aux sentiments si nobles et sublimes.  Quelle puissance ! Quelle souffle et que d'émotion dans ce texte aux aspirations aussi hautes que ne l'était le talent du génial et illustre Dumas ( ou Maquet c'est selon ! ).
J'achète ? : Soyons franc je suis tout à fait conscient qu'un tel pavé puisse effrayer la plupart des lecteurs. Pourtant si quelques uns pouvaient faire l'effort de s'y pencher, ils découvriraient une oeuvre forte, moderne, ambitieuse et en tout point digne du succès qu'elle rencontre depuis près de deux siècles. Pour ma part je suis devenu définitivement fan d'Alexandre Dumas.
Lien : http://francksbooks.wordpres..
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DUMAS ! DUMAS !
Mais quelle pépite incroyable ! Moi qui croyais que ça allait jamais s'arrêter et bah pourtant si !
Plus de 3000 pages de pur bonheur !!!!
Pour commencer bien évidemment Les Trois Mousquetaires, Vingt ans après et le Vicomte de Bragelonne !

Le plus gros livre que j'ai jamais lu et je pense que c'est le dernier !

Mais whaouuuuuuuu j'ai du mal à imaginer que j'ai du finir cette pépite !

J'ai pas voulu quitter mes amis les mousquetaires ! Surtout Portos et D Artagnan !

Je me sentais à chaque fois à côté d'eux des moments drôle en plus ! Des moments d'amour avec Monsieur Fouquet ! Des moments de rébellion !

Diable ! Diable ! Diable !

Faut impérativement imposer de la Dumaine à tous !

Nous avons eu aussi Charles II d'Angleterre ! Ça fait drôle de se dire que maintenant c'est Charles III après 400 ans de silence de Charles ! Depuis le décès de la reine Elizabeth !

J'ai appris aussi que Porthos était Mélancolique comme moi et fier de l'être !

J'ai appris qu'ils adorent le Mans !

Dans la région de mes origines !

Mais que dire de plus à par que j'ai rejoint vraiment l'aventure !

Quelle tristesse pour la mort de ,, Porthos ! Et celle de d'Artagnan !!


Je n'ai vous faire une suite moi !!!!


Matthieu Mousquet !


À l'aventure ! de nouveau !


Merciiiii DUMAS pour ces pépites que tu nous a fait !

Je t'aime
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Le Vicomte de Bragelonne est, comme on le sait, le dernier volet de la trilogie des Mousquetaires. A lui seul il est deux fois plus gros que Les Trois mousquetaires et Vingt ans après réunis ! C'est un pavé, que dis-je un pavé, une avenue de pierre ! Est-ce la raison pour laquelle on en parle mois que les autres volets ? Je suppose que non, sinon les trois-quarts de la Comédie humaine, passeraient à la trappe. Est-ce parce que l'action s'étire plus dans le temps ? Que les héros, vieillissants, ne sont plus ni si agiles et virevoltants, mais au contraire plus désabusés ? Est-ce parce que les valeurs prônées dans les deux premiers volets (courage, honneur, fidélité) sont battues en brèche au nom de l'arrivisme, de l'opportunisme, de la servilité courtisanesque ? Je suppose encore que non, bien au contraire ce sont des éléments qui donnent un autre tour à la trilogie, qui, en tournant le dos aux héros immortels, nouveaux Achille, nouveaux Ajax, nouveaux Ulysse, acceptent de vieillir avec eux et de nous les faire aimer, justement pour ça.
Car, comme Les Trois Mousquetaires étaient le roman de la jeunesse, comme Vingt ans après étaient celui de l'âge mûr, le Vicomte de Bragelonne est celui de la vieillesse. Je parle de la vieillesse des mousquetaires, bien sûr. Car il faut bien comprendre une chose : le héros du Vicomte de Bragelonne n'est pas Raoul, le fils d'Athos, personnage sympathique, si l'on veut, mais bien trop sentimental (à la limite du nunuche), même s'il démontre d'autres qualités (un peu trop, parfois, pour un seul homme). Non, les héros du Vicomte de Bragelonne, sont bien nos mousquetaires, certes plus vieux, mais moins soudés, pleins du regret de leur vie antérieure, et désabusés par les nouvelles pratiques de cour. Les valeurs héroïques "à l'ancienne" n'ont plus cours : on entre dans une nouvelle ère, celle de l'intrigue, des coups bas, du mercantilisme, de la manipulation... Les âmes pures n'ont plus de place dans ce nouveau système. C'est pourquoi nos héros quittent la scène, un à un, sauf Aramis, mais il y a beau temps qu'Aramis a cessé d'être une âme pure...
Ce fil rouge - la vieillesse des Mousquetaires - s'inscrit dans une trajectoire historique passionnante, celle de la prise du pouvoir par Louis XIV. On assiste à la mort de Mazarin, à l'ascension de Colbert, à la chute de Fouquet. En parallèle se déroule l'épisode mythique du Masque de fer (où Dumas reprend à son compte une théorie fumeuse élaborée par Voltaire au siècle précédent, mais avec tant de vérité qu'on y croirait presque !)
C'est l'occasion aussi pour Dumas de nous régaler d'une galerie de personnages hauts en couleurs : la pétillante Montalais, qui fait le pendant de l'insipide Louise de la Vallière, les duettistes Malicorne et Manicamp, l'inconséquent Monsieur, la jolie mais trop séduisante Madame, le machiavélique chevalier de Lorraine, et Guiche, et Buckingham, et Wardes...
Dumas avec son talent fou (qu'il partage avec son co-auteur Auguste Maquet), nous réserve aussi quelques pépites comme cette scène où Porthos donne à Molière l'idée du Bourgeois gentilhomme, ou cette autre dans laquelle il fait avec le roi un concours de bâfrerie.
Non, il ne faut pas être rebuté par le volume et l'ampleur du Vicomte de Bragelonne. L'intérêt du lecteur est soutenu de bout en bout, grâce à la verve inimitable de l'auteur, à son génie de conteur inlassable, grâce aussi à la mélancolie qui accompagne nos héros, eux qui nous ont accompagnés depuis si longtemps.
Et puis, quand vous aurez fini, dites-vous bien qu'il vous reste encore des dizaines d'autres Dumas à lire !
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Grande lectrice de cape et d'épée à l'adolescence, fan de Dumas et fils mais pas que, complètement 2 mousquetaires, 20 ans après, le Bossu, etc... j'avais adoré le vicomte de Bragelonne qui tronait dans ma bibliothèque dans une version rouge sombre et dorures, je m'en souviens parfaitement. Je ne le relirai jamais de peur d'abimer l'émerveillement de jadis et le souvenir qui perdure encore aujourd'hui. Je suppose que ce n'est plus transposable aujourd'hui, mais quel bonheur de lecture alors !
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A le Vicomte de Bragelonne, s'il y a un livre ou les ambitions font un réseaux serré d'intrigue c'est bien celui là... Suite de 20 ans après, lui même suite des trois Mousquetaires... Il est vraiment dommage de ne pas lire toute la trilogie... Même si on trouve quand même La Vallière un peu trop nunuche et larmoyante (aussi larmoyante que Manon Lescaut, ce qui n'est pas peu dire) et bien tout le reste est très intéressant... Nous avons nos 4 amis, vieillis, dont les destins ont pris des chemins totalement différents... Au point de ne plus avoir les même maître.... Tout toune en plus autour de Fouquet... Va-t-il obtenir la faveur du roi... Ce volume, beaucoup plus gaie que le deuxième, nous montre une cours enjoué parce que le Roi est jeune, plein d'énergie … Et il accumule les aventures amoureuses... Entouré de ses ministres, il dirige le pays, entourer d'autres... Il effleure la marguerite... Un tas de personnages historiques gravitent autour de lui...Et si l'on ne voit pas déjà Madame de Maintenon, on voit déjà La Vallière, et la Montespan... Et des Jésuites qui manipulent dans l'ombre... Il n'y a plus la Fronde, il faut bien trouver quelques comploteurs... Qui donnent une version au Masque de Fer, intrigue mille fois interpréter même longtemps après Dumas (aujourd'hui la version serait différentes, ce ne serait pas un Prince, mais un témoins g^énant, mais peut importe, parce que le Masque de Fer, c'est la petite histoire, on peu bien prendre des libertés... Surtout que l'on a que des interprétations plus ou moins plausibles même aujourd'hui.... Ce qui est dommage, c'est qu'il est mal retransmis au grand écran, allant jusqu'àchanger on ne sait pourquoi le nom de la Vallière... Cette ingénue devenu maitresse royale qui pose bien des problèmes pour une version cinéma, alors qu'àma connaissance, on n'a encore fait aucune version de 20 ans après... Beaucoup plus facile à retranscrire.... La mièvrerie d'un certain cinéma a hélas encore frappé! A lire et même à relire... Même si on se demandait si DUmas connaissait bien les chevaux... On ne dit pas les pattes de derrière mais les postérieurs... Et lors d'un duel on s'interroge sur la vision de la psychologie chevaline de Dumas... Mais ceci n'est que du détail...
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.Avec le Vicomte de Bragelonne, dernier volet de la Trilogie des Mousquetaires, on entre dans la grande tragédie.
Certes, les deux précédentes aventures (Les Trois Mousquetaires et Vingt ans après) avaient eu leur comptant d'événements graves (la mort de Constance Bonnacieux ; les exécutions terribles de Milady et, plus tard, Charles 1er d'Angleterre), mais dans ce dernier volet, les héros, autrefois plein d'entrain, glissent vers l'abîme car cette époque naissante n'est plus la leur. Ils seront bien sûr de l'aventure, mais l'issue n'en sera pas heureuse: c'est un euphémisme! Ils s'opposeront même, eux dont les divergences de jadis n'avaient jamais ébranlé l'unité.
Nous sommes à l'avènement de ce jeune roi qui se rêve en soleil: Louis XIV, au centre du récit, car il est le centre de toute chose, comme il le fera savoir durant son long règne.
Les drames intimes (l'amour déçu du vicomte pour une certaine Louise de la Vallière, promise à un plus royal amant) et nationaux (la déchéance du surintendant des Finances, Nicolas Fouquet) se croisent dans une intrigue labyrinthique, restituée avec un rythme narratif colossal.
C'est aussi le mystère « enfin percé » de l'homme au masque de fer!
Le Vicomte de Bragelonne est enfin un adieu, mais je ne vous dirai pas pourquoi...
Bien entendu, à ne pas lire avant les deux premiers romans de la trilogie.
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Une fin...époustouflante, à la Dumas...

On ne peut se prétendre amateur de roman de cape et d'épée et n'avoir jamais lu ce livre, encore moins l'avoir lu sans l'apprécier...
Uui on peut haïr Dumas pour ce qu'il inflige à nos héros dans ce livre, oui on peut gémir devant leur fin, mais on ne lui ôtera pas ce caractère trépidant, saisissant, magique qui en fait un quasi manifeste du genre...

Ah! la fin, la fin! Pourquoi Dumas prend-il un tel plaisir à faire mourir ses héros? Pourquoi cette passion des fins tragiques? Mystère...
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La Bibliothèque de la Pléiade vient de publier une nouvelle édition du Vicomte, celle de l'écrivain et biographe français Jean-Yves Tadié, et je ne peux qu'être d'accord avec lui quand il écrit : « Par la longueur, l'importance et l'abondance des sujets traités, par la puissance d'émotion - qu'il ne trouvera plus [Dumas] -, nul roman n'égale, dans son oeuvre, le Vicomte de Bragelonne. »

Lire l'article sur : www.actualitte.com
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Pauvre "Vicomte de Bragelonne"... Mal-aimé Vicomte...
Mais, avez-vous pensé, ô détracteurs, combien il doit être difficile voire douloureux pour un roman d'être le dernier-né d'une trilogie pareille? de suivre "Vingt Ans Après" et "Les Trois Mousquetaires"? De susciter tant d'espoirs, d'attentes, de frustrations? Pauvre "Vicomte"... Je t'aime bien moi, mais je dois aussi reconnaître que tu n'es pas aussi enlevé, trépidant, réjouissant et exquis que tes illustres grands frères... Mais si tu n'as pas leur grâce, tu as quelque chose en plus, de ce quelque chose qui rend beau, qui émeut, qui transcende. Tu as l'émotion et la mélancolie à fleur de page: celles d'un auteur vieillissant qui sait que le meilleur est derrière lui et qui a perdu de ses idéaux de jeunesse; celles de tes personnages devenus vieux et qui savent qu'ils ne sauveront plus leur monde.
Et puis quelle ambition! Deux cent soixante huit chapitres pour dénouer des intrigues volant de 1660 à 1666... Alors oui certains sont plus longs que d'autres et Alexandre Dumas aurait pu tailler dans le vif, mais est-ce si simple de mutiler ses enfants? Franchement?
Oui, l'atmosphère qui est la tienne est lourde, triste... Et tu es le roman de la désillusion, d'une société en pleine mutation où l'honneur et la fidélité ne sont plus les valeurs fondamentales et où les mousquetaires ne se retrouvent plus... Mais il y a de la beauté dans le désespoir, pas vrai?
Et puis tu réunis quand même des ingrédients propres à réjouir les papilles des plus difficiles: l'amour malheureux d'un jeune homme angélique pour une maîtresse royale et sa mort presque suicidaire, le désir de vengeance d'un père désespéré, un roi anglais en quête de sa légitimité, l'étoile filante Fouquet, Vatel, les manipulations de Colbert, la fête à Vaux-le-Vicomte, la cruauté et la somptuosité de la jeune cour, Belle-île, le siège de Maastricht, le mystère de l'Homme au Masque de Fer, Versailles naissant...
Et puis Eux.
Les Trois Mousquetaires, plus Un.
Vieillis, désenchantés, mais grands. Tellement grands.
Eux: D'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis.
Et Vicomte, c'est sans doute ce que je n'arrive pas à pardonner vraiment: cette fin qui s'étire sur de trop nombreuses pages comme une blessure qui s'étend irrémédiablement et que nul ne peut soigner , cette fin qui m'a faite pleurer, qui m'a faite te haïr parfois et qui me brise le coeur, me poignarde et me tue. Je les aime tant vois-tu... Tu as tué mes immortels, mes héros, mes mousquetaires. Heureusement, tu l'as fait avec panache alors un jour, peut-être te pardonnerai-je.
Et, je te pardonnerais aussi je crois parce que "Un pour tous et tous pour un", pour toujours et à jamais.
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Il m'aura fallu atteindre l'âge de cinquante ans et plus pour découvrir, un merveilleux été, la passionnante aventure des quatre compères à chapeaux emplumés. Et c'est sans doute dans le dernier tome de la série que j'en ai saisi toute la grandeur et l'humanité.
Critiquer un tel monument m'apparaît présomptueux. Je souhaite simplement inciter les hommes et les femmes de notre temps à visiter ce monument de la littérature. Même si, comme beaucoup d'amoureux de l'histoire, je déplore que l'image de la valeur d'un homme de bien comme le Cardinal n'ait été largement et injustement attaquée dans cette saga intemporelle...et pourtant tellement datée.
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