Nymphéas noirs (BD)

J'avais lu le roman et je n'avais pas été transportée (pas du tout).
Mais j'avais un peu oublié les fils de l'histoire pour ne me souvenir que du final qui avait tant fait parler de lui et qui m'avait un peu mise en colère, n'y trouvant pas le coup de génie que beaucoup y avaient vu mais plutôt un tour de passe-passe.
Bref, je me suis dit que je tenterais bien la BD...me demandant comment les auteurs avaient pu créer un univers visuel cohérent en connaissant le final.
Force est de constater que le travail est bon et que c'est bien fait et bien réalisé.
Je ne suis pas, pour autant, convaincue par l'histoire. En tout cas pas plus que par le roman...
Le dessin de Cassegrain n'est pas non plus trop ma came.

Je n'avais pas lu le roman de Bussi; je ne connaissais donc pas du tout l'histoire et je suis tombée dedans à pieds joints.
Nous suivons la vie de trois femmes, une enfant de 11 ans qui se destine à la peinture et veut épouser son camarade de classe, Paul, le seul à le comprendre et l'écouter. Mais elle est si belle et si charismatique que tous les garçons de sa classe le jalousent. Et il y a Stéphanie, dont le mari est le suspect numéro 1 dans le meurtre de l'ophtalmo, qui lui faisait une cour aussi vaine qu'acharnée. Et enfin, la vieille dame, qui vit seule dans son moulin, qui passe son temps à épier les gens du village de Giverny.

Entre la peinture, les nymphéas et les affaires de meurtres qui ressurgissent parfois des années plus tard, cette histoire nous balade d'une émotion à l'autre. Les dessins sont fins et précis; les couleurs douces. le tout dans une ambiance légère malgré le suspense du récit.

Nymphéas noirs, excellent polar de Michel Bussi et maintenant voici son interprétation en roman graphique.
J'ai A-DO-RE !
Le scénariste et le dessinateur ont vraiment sur reprendre l'intrigue du roman d'origine et même la sublimer ! Les illustrations au service de l'histoire...
Les rues de Giverny, les décors, l'ambiance, les personnages, tels qu'on les avaient imaginé...
C'est là toute la force de cette interprétation... Une réussite !

Je n'ai pas lu le roman original.
C'est donc une totale découverte de cette histoire, et encore une fois une BD qui me donne envie de lire un roman.
Je dois avouer que j'ai parfois été perdue, je n'ai pas compris qu'il y avait plusieurs époques dans ces pages : j'avais bien par moment une impression d'anachronisme sur certaines dessins, mais je n'ai pas chercher à comprendre ce détail. J'étais bien trop concentrée sur l'enquête. Je ne sais pas si c'est l'adaptation, mais justement au niveau de l'enquête policière, j'ai plus d'une fois trouvé que c'était trop rapide.
Mais voilà, je me suis laissé promenée et j'ai été très surprise par le dénouement.

Une bonne BD policière (adaptation du roman de Bussi ), un peu complexe à suivre au départ mais on embarque vite dans le récit. le graphisme est réussi.

Voici une critique très difficile à faire pour moi.
Loin d'être un mauvais livre.
Je pense que je ressort frustré de cette lecture.
Le problème n'est pas de se faire mener en bateau , du moment que c'est cohérent.
Mais je suis navré de dire que des événements qui nous sont donnés , sont erronés.
De plus, je déteste quand on change le nom des personnages .
A croire que Michel Bussi n'avait pas vraiment de coupable, quand il a écrit la première partie de son roman .
Et que pour en trouver un, il a dû improviser un tour de passe-passe.
Qui fonctionne très bien, chez de nombreuses personnes.
Mais pas chez moi désolé.
Cependant, comme je le disais au début.
Le livre n'est pas mauvais.
Grace à celui-ci, j'aimerais connaitre un peu plus la vie de Monet.
C'est déjà un point positif.

Un splendide graphisme : le ton est donné dès la première page, hommage aux tableaux impressionnistes de Claude Monet. C'est d'ailleurs à Givenchy que se déroule cette histoire adaptée d'un roman de Michel Bussi.

Une enfant douée qui peint, une femme adulte qui enseigne, une femme âgée, qui observe et semble tout savoir.

Des morts, un petit garçon, un vieux peintre américain, un ophtalmo amateur d'oeuvres d'art.

Des flics qui rassemblent des indices pour une enquête qui intrigue.

Un dénouement troublant. Trois femmes qui n'en font qu'une. L'espace temps condensé qui s'étale. [\masquer]

Cela surprend, on en perd presque ses marques. Je n'ai pas lu le roman, mais adapter une telle construction narrative me semble réussi, c'est ingénieux et habile.

Une BD découverte et appréciée grâce au coup de coeur du ChuckMorisse challenge BD 2021.

Je n'ai pas lu le roman, donc pas de comparaison possible entre la bédé et l'écrit. le dessin classique coule les visages féminins et masculins dans un moule identique pour chaque sexe. L'intérêt réside dans les paysages impressionnistes finement mis en couleurs. J'ai particulièrement apprécié le voyage à Rouen, le présent se superposant à un passé en filigrane simili lavis. L'ambiance de Giverny est bien décrite, village voué au grand Monet sur lequel j'ai appris des choses méconnues. Bref, j'ai passé un bon moment et n'aurait pas commis ce petit texte assez terne, je trouve, si je n'avais pas été le centième à livrer mes impressions sur un ouvrage de bonne facture, qui m'a laissé sur ma faim, j'ignore pourquoi.
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..

Il était une fois trois femmes, Stéphanie Dupin, la jeune et jolie institutrice du village, la vieille sorcière qui habite au moulin, et Fanette Morelle, une jeune fille très douée en dessin. Toutes trois vivent dans ce joli et champêtre coin de d'Eure. Joli, mais étouffant semble-t-il, car irrémédiablement figé au temps des impressionnistes. Trois femmes qui vont voir leurs vies bouleversées pendant quelques jours en mai 2010, parenthèses maudite entre la découverte du cadavre d'un notable du village, et un deuxième assassinat.

Enquête, contre-enquête, l'auteur brouille les pistes avec une intrigue hors du temps, maniant avec dextérité les illusions. le graphisme superbe, tout en douceur et en nuances, fait la part belle à la magie qui opère au fil des pages. C'est beau, étrange. Ce roman graphique aborde avec bonheur les codes des impressionnistes et les mêle savamment à ceux du roman noir ; on s'y laisse prendre, avec l'envie de tout reprendre à zéro quand on a enfin terminé, car la surprise finale est à la hauteur de celles dont sait nous gratifier Michel Bussi. Quel plaisir de lire et pourquoi pas offrir ou faire lire, cette BD particulièrement réussie.
Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/04/08/nympheas-noirs-cassegrain-duval-bussi/
Lien : https://domiclire.wordpress...

Nymphéas noirs est effectivement une oeuvre de roman policier qui était difficile à adapter en bande dessinée mais le pari est réussi. Il est vrai que je n'ai pas tout de suite compris malgré quelques pistes. Il faut dire que l'auteur nous a un peu mené en bateau avec certains surnoms.

Certes, j'ai eu de petites difficultés de compréhension dans ma première lecture. Après, tout s'assemble correctement. Et le final est du grand art.

Ceci dit, c'est intelligemment construit au niveau du scénario. Monet est mon peintre préféré. On entre véritablement dans Giverny où il a passé beaucoup de temps à la fin de sa vie. le récit est assez réaliste quant aux enjeux. A noter également le côté intemporel de cette bourgade ce qui a pû induire en erreur.

J'ai juste regretté un dessin un peu effacé quant aux contours des personnages. C'est sans doute fait exprès pour donner un côté impressionniste. Au final, cela s'adapte assez bien au récit.