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sur 206 notes
Je connais peu l'oeuvre de Bob Dylan et on peut dire que seules quelques-unes de ses musiques me restent en tête. Qu'importe, je me suis plongé dans ses Chroniques par curiosité, suite à son Prix Nobel de Littérature - et j'en ressors déçu.

Les quelques cent premières pages m'ont charmées : c'est le New York d'autrefois, des clubs de jazz souterrains, des plaques d'égouts qui fument et des taxis qui errent sans but... C'est la description de cet univers effervescent qui fait la beauté de ces premières pages, ses rencontres avec les musiciens légendaires, qui ont fait de Bob Dylan l'icône de l'Amérique.

Et puis je me suis lassé... Car Chroniques, ce n'est pas les mémoires de Bob Dylan, mais bien des chroniques de sa vie : plates et autocentrées sur lui et la musique. Les pages se suivent et se ressemblent, entre les invocations de bluesman et de jazzman célèbres.

Quelques faits, pourtant intéressants, sont abordés de manière anecdotiques : ce sont ses règlements de compte avec les journalistes, sa popularité, son père... Je n'ai pas la prétention de donner conseil à Bob Dylan, mais j'aurais aimé qu'il rentre plus dans ces sujets - une sorte d'introspection, voir son âme.

J'ai été enthousiaste à l'idée d'en connaître plus sur cette légende américaine ; mais finalement l'auteur est comme le musicien : consensuel.
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Une déstabilisante histoire sociologique des Etats-Unis à travers le témoignage d'un des plus grands poètes du XXè siècle. Cette oeuvre fourmille d'informations de tous genres, cependant dans une chronologie qui me dépasse. On en retient une sensibilité et un humanisme admirables.
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Bob Dylan
"Je l'ai traversé d'un bout à l'autre comme un ouragan. Totalement concentré sur chaque mot, et le livre m'a chanté comme la radio." Ainsi Bob Dylan, 45 ans après l'événement, se remémore un moment formateur de la musique populaire moderne : sa première rencontre avec l'autobiographie de Woody Guthrie.

Dans leur structure et leur style, les mémoires de Dylan rappellent celles de Guthrie, mais leur humeur et leurs préoccupations sont différentes. Là où le livre du maître était bruyant, optimiste, foisonnant, celui du disciple est méditatif, parfois perplexe, et finalement douloureusement solitaire. Et là où Guthrie offrait le récit édifiant de la découverte de sa vocation de chanteur populaire, Dylan retrace un voyage plus équivoque, impliquant perte autant que découverte.
La majeure partie du livre est une évocation captivante de la première année de Dylan à New York (1961), avec des flashbacks sur son enfance dans le Minnesota. Il dresse ici un touchant portrait de lui-même en tant que jeune artiste ambitieux.
La prose est un mélange Dylanesque de spécificités lumineuses et de flou myope. Il n'est pas taillé, parfois répétitif. Il y a des clichés. Mais les lacunes et les aspérités font partie du package Dylan.
Parmi les plaisirs du livre figurent des appréciations brèves et aiguës, entre autres, de Roy Orbison, Ricky Nelson, Harry Belafonte, Hank Williams, Johnny Cash, "le monde doux-amer, solitaire et intense d'Harold Arlen", compositeur du "cosmique 'Somewhere over the rainbow'. Il y a aussi des observations intrigantes et décalées sur des personnages allant de Clausewitz et Thucydide à Joe Hill et Balzac ("Il porte une robe de moine et boit des tasses de café sans fin... une de ses dents tombe, et il dit, 'Qu'est-ce que cela signifie?'")
le Dylan de ces chapitres est un vrai partisan de la religion du peuple, qui "dépasse toute compréhension humaine, et si elle vous appelait, vous pourriez disparaître et y être aspiré". Il prétend que les vieilles chansons lui ont appris qu'il n'y avait rien de nouveau sur cette terre. L'histoire était cyclique : les sociétés émergent, s'épanouissent, déclinent (mais "je n'avais aucune idée dans laquelle de ces étapes l'Amérique se trouvait"). I
le chapitre New Morning est encadré par la rencontre difficile de Dylan avec le poète âgé Archibald MacLeish, qui veut qu'il compose des chansons pour une pièce qu'il a écrite. Dylan respecte le poète mais ne peut pas communiquer avec lui. En effet, il semble avoir perdu la capacité de communiquer avec qui que ce soit. Depuis ces douces journées disparues à Greenwich Village, sa vie s'était transformée. Il n'était pas seulement extrêmement célèbre; il était célèbre comme "la voix d'une génération", et il détestait ça. Se retirant dans la campagne de Woodstock, il trouve "des moochers se présentant d'aussi loin que la Californie en pèlerinage ... des radicaux voyous à la recherche du prince de la protestation". Les gens "me fixaient quand ils me voyaient, comme s'ils fixaient une tête réduite ou un rat géant de la jungle". Il est choqué par une couverture d'Esquire mettant en scène un monstre à quatre visages : JFK, Malcolm X, Castro - et lui-même. "Qu'est-ce que c'était censé vouloir dire ?"
Chroniques se termine avec Dylan sur le point de percer. Mais cette percée sera aussi - nous le savons par les chapitres intermédiaires - une rupture tragique. le pathos de Dylan est que son moi a été arraché à son emprise à un moment où il avait à peine commencé à le savoir. Il est clair que ces blessures sont encore vives, que Dylan est encore sous le choc du traumatisme, et que le souvenir de ces premiers mois à New York, ces mois de découverte, reste précieux. "La scène de la musique folk avait été comme un paradis que j'ai dû quitter."
Avec ce travail riche, absurde par intermittence, souvent tendre, Bob Dylan a livré plus que beaucoup d'entre nous n'osaient espérer.
Lien : http://holophernes.over-blog..
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Je l'avoue, je connais très mal Bob Dylan et ses chansons, et ce que j'en ai entendu m'ennuie assez vite. Donc pour découvrir le récent prix Nobel j'ai tenté ces Chroniques, pour peut-être un peu mieux comprendre le personnage et entrer dans sa création.

Je ne peux vraiment pas dire que cela ait été une rencontre réussie. Je dois confesser que j'ai trouvé le personnage assez suffisant, et pas très sympathique. Entre le jeune homme qui veut percer, sans doute pas à tout prix, parce qu'il a une idée de la « bonne » musique à laquelle il n'est pas prêt à renoncer, mais enfin qui aimerait bien faire carrière, et l'homme arrivé, qui veut rester anonyme, échapper à ses fans, et vivre une vie toute banale en famille, on a du mal à saisir l'évolution.

Les pages qui évoquent la musique qu'il aime, les artistes qu'il a rencontré ou/et qui l'ont inspiré m'ont parues interminables, à la fois parce que je ne les connais pas, parfois juste de nom, et que ce qu'il en dit, m'a paru assez plat et répétitif. de même les lectures ou musiques que je connais et dont il parle, méritent à mon sens un peu mieux que ce qu'il en dit.

L'aspect le plus intéressant était pour moi la description du bouillonnement culturel à New-York lorsque l'auteur y est arrivé à 20 ans, entre clubs, cafés, qui proposaient de voir et entendre des artistes en vrai, les livres et films qui sortaient, les échanges, rencontres etc. Mais j'ai été heureuse de terminer enfin le livre.
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Vous cherchez le Dylan de "Like A Rolling Stone", "Blowin' In The Wind", "Mr Tambourine >Man", "Desolation Row"...? Il n'est pas encore ou plus là.
Vous voulez tout savoir sur l'enregistrement de "Masters Of War", ou sur le concert de 66 à Manchester ? Pas là, non plus.

Pourtant, ce livre patchwork riche de digressions et de retours en arrière dresse un portrait remarquable de l'artiste, bâti à coups de souvenirs et sans doute, de vérités aléatoires.
Ses premiers pas au Village, écumant les bars, squattant chez les uns et les autres, lisant tout ce qui lui tombe sous la main au hasard des rencontres, admirateur de Roy Orbison ou Hank Williams et bien sûr, de Woodie Guthrie.

On passe sans transition à son séjour à Woodstock, harcelé par les fans et les pique-assiettes. Cette partie comprend un passage extraordinairement éclairant. Il est en voiture avec Robbie Robertson qui lui dit : "Alors, tu les emmènes où, maintenant ? "
J'ai répondu : "Qui ça ?"
- Eh bien, le rock and roll. Tout le monde."
Tout le monde ! Ma vitre était baissée de deux ou trois centimètres. je l'ai descendue entièrement. le vent m'a giflé le visage et je laissé faire jusqu'à ce que ces mots s'évanouissent -c'était comme lutter contre une conspiration. Il n'y avait plus d'endroit assez loin. je ne sais pas à quoi rêvaient les autres, mais moi, je rêvais d'horaires réguliers, d'une maison blanche et des roses au fond du jardin. Ç'aurait été chouette".

Sans davantage de lien apparent, on bascule de cette période de transition culminant avec la sortie de "New Morning" à l'enregistrement 20 ans plus tard, de "Oh Mercy" avec Daniel Lanois. Dylan est en proie aux doutes et aux frustrations, regrettant de ne pouvoir offrir à son producteur, des titres du calibre de "Hard Rain" ou "Gates of Eden".

Enfin, la dernière partie du livre offre un nouveau bond en arrière. de Minneapolis à New York, sur les traces de Guthrie, impressionné par Joan Baez ("sa voix à conjurer le mauvais sort. Elle était comme tombée d'une autre planète") et Dave van Ronk, le jeune artiste découvre par hasard un disque d'un alors inconnu, Robert Johnson. C'est le choc ("Je voulais être comme ça moi aussi").
Dylan entre en gestation. le Folk est encore sa matrice, mais son évolution future était déjà annoncée.

Avec son premier contrat, l'incomparable aventure va pouvoir commencer : "un monde étrange s'ouvrait devant moi, monde d'orages dans une boule de foudre. Beaucoup se sont trompés et n'ont jamais compris. J'ai foncé tout droit. La porte était grand ouverte."
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Bob Dylan, surprenant prix Nobel de littérature 2016, : « pour avoir créé, dans le cadre de la grande tradition de la musique américaine, de nouveaux modes d'expression poétique » a écrit ce livre "Chroniques" en 2005.

Ce livre est en quelque sorte une autobiographie musicale et porte bien son titre. Bob Dylan ne commence pas par son enfance, mais directement par son arrivée à New-York et ses débuts dans la sphère musicale.

J'ai arrêté ce livre à la moitié car je l'ai trouvé très ennuyeux, avec beaucoup de détails, beaucoup de noms de musiciens de l'époque, ou de producteurs, tous inconnus de moi, à part Hank Williams qui est mentionné.

La seule partie un peu intéressante, un peu personnelle que j'ai lue est celle où il raconte le harcèlement dont il a souffert comme soi-disant "prophète" de sa génération, alors qu'il souhaitait simplement vivre sa vie de famille. Les gens venaient jusqu'à marcher sur le toit de sa maison ! Il a essayé plusieurs fois de déménager mais en vain, le harcèlement reprenait, ses fans (on est à l'époque des protestations contre la guerre du Vietnam), le voyaient comme le chef de leur protestation et il ne savait plus comment faire pour se débarrasser de ce "titre" qu'il n'avait jamais revendiqué.

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Comme un prélude à la lecture, comme une invitation à celle-ci, un concert d'adieu d'un groupe – The Band - à son public et à la vie nomade qui avait été la sienne, filmé par Martin Scorsese, "The last Waltz" convoquait sur cette scène, fin 1976, quelques invités comme van Morrison, Neil Diamond, Muddy Waters, Joni Mitchell, Neil Young, et Bob Dylan pour n'en citer que quelques uns. Histoire de créer une atmosphère musicale à la lecture… C'est d'ailleurs en écoutant ce concert fantastique que j'ai eu envie de connaître davantage Bob Dylan.



Les Chroniques invitent le lecteur à "écouter" Bob Dylan se raconter. Plusieurs thèmes construisent le livre. Si on apprend presque tout de la "fabrication" d'un disque, on comprend que l'enjeu de la création est aussi de faire travailler ensemble nombre de personnes pour qui le mot "musique" n'a pas la même signification et qu'accorder les caractères n'est pas d'une réelle évidence.

Bob Dylan raconte aussi son arrivée à New York, son désir de jouer de la folk sur les pas de celui qu'il admire par dessus tout, Woody Guthrie. Il est tout jeune, il faut se faire connaître, s'il espère vivre de sa musique, sa motivation première reste le désir de partager les rythmes Folk, de jouer, beaucoup, partout, avant celle de devenir un nom reconnu.
Il raconte aussi que bien que ne se rattachant ni à la country, ni au blues, il n'en a pas été moins subjugué le jour où il a entendu pour la première fois la voix et le jeu de Robert Johnson. Charmé par l'aura de celui-ci comme il l'avait été par celle de Woody Guthrie, il n'était pas loin d'être prêt à accepter de vendre, lui aussi, son âme au diable, mais pour quel but : il écrit des textes proches de la poésie ancrés dans la réalité qu'il met en musique, sa création musicale est intuitive. Se détachant des engagements de l'époque, des modes, de la notoriété, il n'aspire qu'à une vie tranquille de famille, loin de ceux qui l'admirent et lui volent son intimité.

Il lui a été reproché de ne pas se prononcer ouvertement sur les événements qui secouaient L Histoire des Etats-Unis durant ces années, il explique, de façon très claire et sans détour, les raisons de son désengagement, de son retrait devant une prise de position qui était attendue de sa part. Lors de ces explications, il se montre d'une très grande honnêteté avec lui-même.

On comprendra ainsi pourquoi Bob Dylan, que le public regardait comme une icône de sa génération, ne voulait en aucun cas endosser le rôle de meneur, ni dans les idées, ni dans l'art musical. Pourquoi alors qu'il aurait été si simple de jouir de l'adulation, il avait choisi la discrétion, refusant de s'engager notoirement pour telle ou telle cause.


Le livre est prenant, avec beaucoup de références au monde artistique de l'époque évoquée : beaucoup de noms, beaucoup de recherches à faire en lisant pour en connaître davantage sur tous ces personnages cités. C'est le reflet d'une époque, d'une génération, des attentes d'une jeunesse. C'est surtout la rencontre avec un homme humble, sincère, tout en discrétion que le succès n'a jamais ébranlé, ni corrompu dans ses idées.

On referme le livre et on ne peut qu'éprouver la nécessité d'écouter l'homme chanter…

"D'une dimension plus éclatante, la folk-music dépassait la réalité et l'entendement. Elle vous tirait par le petit doigt, et elle était capable de vous engloutir complètement. Je me sentais chez moi dans ce royaume mythique."

Juin 2021
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A l'annonce du prix Nobel 2016, la surprise fut grande. Récompenser un auteur compositeur de chansons en la personne de Bob Dylan était vraiment inattendu, alors que l'Académie nous avait plutôt habitué à un certain classicisme, couronnant des poètes, des dramaturges, des romanciers. C'était oublier qu'en 1953, c'était un homme politique qui fut le lauréat, Churchill : les Nobels pouvaient donc parfois sortir des sentiers battus.

Les Nobels ont déclaré lui avoir attribué ce prix "pour avoir créé dans le cadre de la grande tradition de la musique américaine de nouveaux modes d'expression poétique". C'est donc bien à son art d'auteur compositeur que l'Académie rend hommage. Cependant, avant d'aller explorer les textes de ses chansons (que je connais mal, à part les grands succès comme Blowing in the wind ou Like a rolling stone), j'avais envie de mieux connaitre l'homme, et son volume 1 de Chroniques m'autorisait à le faire par le biais de sa propre écriture, ce qui me permettait de juger sur pièces son style. Au-delà du prix Nobel, j'avais également un intérêt personnel puisque Springsteen, dont je suis fan, est souvent assimilé à un mélange entre Dylan et Presley.

Les Chroniques sont partagées en 5 parties, deux d'entre elles s'attachant chacune à la genèse d'un album et les trois autres évoquant les débuts du chanteur, un peu de son enfance et beaucoup de ses premiers pas à Minneapolis puis New York. La chronologie est totalement bouleversée, Dylan ne suivant aucun ordre et sautant d'un sujet à un autre ou d'une époque à une autre, guidé juste par ses envies d'aborder telle ou telle partie. On y retrouve notamment ses engouements littéraires, ses réflexions politico-philosophiques mais surtout de nombreux portraits des différents grands musiciens qu'il a pu croiser.

Si une certaine vanité point parfois et montre que l'image d'auto-suffisance qui lui colle souvent à la peau n'est pas totalement usurpée, on découvre finalement beaucoup d'humilité dans ce livre, notamment face à ces modèles qu'il évoque, Guthrie, Pete Seeger , d'autres bien moins connus mais qui l'auront aidé à forger son style, et pour finir Rimbaud, qu'une petite amie actrice lui fait découvrir. Il est plaisant de l'entendre parler de tous ces musiciens et la lecture est forcément émaillée de recherches internet pour aller écouter les chansons dont il parle, on ne peut que faire une lecture en musique de cet ouvrage.

Les deux parties concernant les albums New Morning et Oh Mercy sont également très intéressantes, pour leur description de la recherche d'inspiration, de la création et jusqu'aux sessions d'enregistrement pour Oh Mercy avec tout le travail de groupe avec les différents musiciens et arrangeurs pour réussir à obtenir un résultat qui sonne le plus proche de ce qu'on voudrait, sans jamais vraiment y parvenir.

Au final, on n'est pas très sûr de pourquoi Dylan a obtenu le prix Nobel. Lui-même n'apprécie pas trop les récompenses et a beaucoup tardé à envoyer son discours nécessaire pour obtenir le prix... certains ont dit surtout pour obtenir la somme d'argent qui allait avec. On ne peut dénier la parenté avec la poésie de l'art de la chanson tel que le concevait Dylan, un art mineur selon Gainsbourg dans un célèbre passage télé avec Guy Béart, mais un art tout de même. Il restera de cette lecture un voile soulevé sur le mystère Dylan, incontournable dans la musique de notre époque et pourtant méconnu de la plupart des gens.


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"Chroniques" se lit comme un roman? On y découvre un Bob Dylan qu'on ne connait pas trop et en même temps une superbe description de l'Amérique des années 60's.

Une belle découverte.
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Il est resté longtemps dans ma PAL, puis un long moment sur ma table de nuit et lorsque j'ai commencé à le lire, je n'ai pas réussi à y entrer. J'ai donc abandonné au bout de quelques pages mais je me dis qu'un jour peut-être...ce sera le moment...ou pas.
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