#mon chat superstar

Dès les premiers chapitres j'ai trouvé l'héroïne très attachante et bourrée d'humour (j'aime beaucoup les auteurs et autrices anglais je le confesse). Elle est d'un naturel raisonnable, attentionné et anxieux, au point qu'elle se trouve presque ennuyeuse parfois, alors qu'au contraire elle nous semble très mature et sensible. Elle vivait seule avec sa mère jusqu'à l'emménagement de « Mr Propre », alias Gary, le nouveau compagnon de sa mère. Celui-ci est tellement obsédé par le ménage que Millie, qui est pourtant quelqu'un d'ordonné, étouffe. Elle demande à aller vivre chez son père avec son chat, une femelle pourtant nommée « Raymond ». Mais chez son père qui vit chez son propre père avec sa soeur l'ambiance est assez survoltée, tout l'inverse de chez sa mère. de plus Millie se lance dans l'aventure des vlogs suite à une vidéo réalisée pour réconforter sa meilleure amie et qui obtient un certain nombre de vues. Mais la reine d'Instagram et autres réseaux sociaux du collège lui déclare alors la guerre car elle ne supporte pas qu'on marche sur ses platebandes, et encore plus si le nouveau qui est assez craquant fait mine de s'intéresser à Millie lui aussi.
De bonne surprise au départ ce roman a commencé à devenir décevant à partir du premier tiers du roman...en cause les longueurs, notamment le lancement du vlog qui n'en finit pas de s'éterniser. C'est aussi que je n'avais pas vérifié sur le site de l'éditeur qui propose ce livre à partir de 10 ans alors que sur le site de la librairie il était proposé en livres ados, du coup c'est un roman plus jeunesse que ce à quoi je m'attendais. de plus le côté léger s'estompe rapidement et on passe à des thématiques plus sérieuses. le roman a l'avantage de traiter des nombreuses questions qui nous tourmentent à l'adolescence, que ce soit les relations familiales, amicales ou amoureuses. Il aborde également la question des réseaux sociaux, de l'authenticité, de la popularité et des « trolls » ou « haters ». Ceci dit je trouve que le roman aurait pu sans problème faire 100 à 200 pages de moins et ainsi éviter les longueurs, même s'il pose des questions intéressantes et que cela semble bien refléter une partie de la vie d'un certain nombre d'adolescents de maintenant. Je pense que clairement n'étant pas le public cible je suis passée un peu à côté sur certains aspects que j'ai trouvé un peu convenus, mais dans ce genre-là cela un reste un roman bien écrit et plutôt bien vu.