AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,05

sur 412 notes
Avouons-le: il m'a fallu un certain temps pour finir Middlemarch, entre autre parce qu'avec plus de mille pages, c'est mathématiquement impossible de le finir en une journée de farniente, mais aussi parce qu'il est d'une langue et d'une finesse de portraits humains bien trop intéressantes pour être relégué au rang de lecture de soirs de fatigue.
Dans la petite ville de Middlemarch, les destins de personnages aussi divers que le permet le spectre des émotions humaines. Deux mariages bien mal assortis, malgré ce qu'en croiront les mariés, forment une première toile de fond, autour de laquelle nous rencontrerons bien des caractères. Tous semblent animés d'une vie qui est bien plus que celle de créatures d'encre, de Fred Vincy avec ses bonnes intentions réelles et sa faiblesse de caractère, de sa soeur Rosamond, joyau des jeunes filles à marier aux yeux de toute la bonne société mais dont les travers n'en sont pas moins réels, de M. Bulstrode le banquier désireux de se mettre au service du divin mais avec un passé chargé....
C'est un de ces romans que jamais le lecteur n'oubliera, un monument de la littérature et le seul petit défaut pour le lecteur français moderne, ce sont les allusions à la politique anglaise de l'époque et à ses réformes, qui me sont passées totalement au dessus de la tête !
Un excellent roman, si la longueur ne vous fait pas peur!
Commenter  J’apprécie          80
Comme son nom ne l'indique pas, George Eliot est une femme. Une écrivaine remarquable de l'ère victorienne. La dernière de la grande lignée Austen / Brontë / Gaskell avant le monopole masculin sur la littérature anglaise du siècle dernier.

C'est une femme passionnante, qui a vécu hors de son temps. Durant les années victoriennes aux conventions sociales très rigides, elle a choisi de vivre, par amour, en concubinage avec un homme marié, séparé de son épouse (pas de divorce à l'époque, vous imaginez bien !). Une grande femme qui force le respect. Dans son oeuvre, se ressent cette pensée féministe d'avant-garde.

Voilà pour la personnalité (fascinante) derrière le roman.

Middlemarch est une fresque sociale, qui tient presque de l'analyse, captivante d'un petit village fictif en Angleterre. Dense, complexe et riche, le roman est révélateur de la vie dans une petite bourgade, avec ses aristocrates, ses membres du clergé, l'auberge, les jeux, les ragôts qui se propage plus vite que la peste.
L'auteur surprend souvent son lecteur, car elle compte sur ses a priori, ses préjugés pour l'étonner avec ses personnages et leur conduite. La psychologie des protagonistes est très poussée. George Eliot possède un talent aiguisé pour les créer plus vrais que natures, emplis de contradictions et tourments, de questionnements, pollués par le quotidien de la vie. Imparfaits. Comme nous tous. Sauf peut-être Dorothée, jeune femme fascinante, qui en d'ailleurs presque caricaturale, au début de la lecture. Mais au fil des pages, elle devient notre héroïne, bien malgré elle, en s'érigeant en modèle à suivre ou dont s'inspirer.

Néanmoins, je dois avouer que c'est long. Certains passages ou digressions sont superflus. J'ai trouvé les personnages secondaires ennuyants (notons ici, que la sortie du livre s'était faite sous forme de feuilletons. Il fallait donc « meubler » et faire monter le suspense pour accrocher les lecteurs sur une longue période). J'avais hâte de retrouver Dorothée et Lydgate, deux personnages fascinants, au détriment des autres intrigues moins intéressantes à mes yeux. Puis, j'ai lu une édition de 1951, dont sa traduction vieillote et surannée n'a pas facilité les choses.

Ce qui me frappe le plus dans ma lecture de Middlemarch, c'est la vision juste de la place de la femme dans la société : « On demande peu d'idées au femmes ; pour la grande sauvegarde de la société et de la vie domestique, les idées ne doivent pas se transformer en acte. »
Les deux figures féminines fortes du livre : Dorothée et Rosamunde, sont gardées sous autorité des hommes. C'est une critique féroce du rôle dans lequel la société contraint les femmes, qui disparaissent dans l'ombre des hommes. Aussi intelligentes et cultivée soient-elles. Terriblement frustrant. Comme un écho à la vie de George Eliot.

« Dorothée, mon amour, ce n'est pas la première fois, mais cela doit être la dernière, que vous formulez un jugement sur des sujets au-dessus de votre portée. » Ah tiens, un misogyne ! Non, c'est normal pour l'époque, me dit-on dans l'oreillette.
Lien : http://brontedivine.com/2017..
Commenter  J’apprécie          82
Destins croisés à Middlemarch, petite bourgade rurale de l'Angleterre prévictorienne.
Il y a les soeurs Brooke, demoiselles de bbonne naissance élevées par leur oncle. Dorothea, dont le puritanisme ardent et généreux rêve d'un noble destin, d'une grande cause à laquelle se dévouer toute entière, imagine un époux comme un guide plus savant vers cet accomplissement de soi. Celia, la cadette, bien plus banale et terre à terre, ne sait voir qu'extravagance dans les aspirations de sa soeur - extravagance dangereuse lorsque le guide et époux se profile en un érudit vieillissant, confit jusqu'à la moelle dans l'étude des langues anciennes.
Il y a la famille Vincy, commerçants enrichis qui rêvent de voir leurs enfants gravir les échelons supérieurs de la société. Aussi dissemblables que le jour et la nuit, les enfants en question. Rosamund, trop parfait produit des écoles de jeunes filles, cache sous des manières exquises, sous une grâce de fleur de serre, un coeur rabougri d'égocentrisme raffiné. Fred, indécis, un peu veule mais de bon fond et trop naturel pour ne pas être sympathique, se rêve en riche héritier pour ne pas devoir devenir ecclésiastique... et pouvoir épouser celle qu'il aime envers et contre tous.
Il y a le vieux Featherstone, aussi riche que cynique, et qui d'un regard acerbe contemple autour de lui la valse empressée des héritiers potentiels. A son chevet, la stoïque Mary, parente pauvre que le commun juge laide mais qui possède bien plus de coeur et d'esprit que beaucoup.
Il y a le très séduisant Will Ladislaw, parfait héros romantique assoiffé d'absolu, incertain encore de ce qu'il fera de sa vie mais persuadé de trouver un jour un but à sa mesure. Lydgate, le jeune médecin ambitieux, éloigné des vanités de la ville pour se consacrer tout entier à sa science qu'il rêve de révolutionner.
Bien d'autres personnages encore, plus ou moins honnêtes et sympathiques, dont les destins s'entrecroisent avec tous les autres dans un jeu incessant d'influences aux conséquences parfois des plus imprévues.

A eux tous, ils tissent un très beau roman sur la confrontation entre les plus hautes aspirations des hommes et la médiocrité usante du réel qui les circonscrit. Comment celle-ci impose peu à peu, insidieusement, son empire. Comment les illusions s'effritent, les idéaux se perdent - mais aussi se remodèlent parfois, visant moins haut mais d'autant plus solides.
Un roman très riche, servi par une vaste culture et des personnages superbes, par un sens très fin des mécanismes sociaux et psychologiques qui influencent les rapports humains comme les destins individuels.
Le style peut paraître un peu pesant parfois, il manque surtout de concision, et les nombreuses allusions à des faits socio-historiques dont j'ignorais à peu près tout et que l'édition Folio éclaircit assez mal, n'aide pas à rendre la lecture plus fluide. Mais on finit par s'y faire, et le tableau de cette Angleterre disparue est bien trop juste, bien trop vivant, les personnages sont bien trop intéressants, pour qu'on songe longtemps à bouder son plaisir !
Commenter  J’apprécie          80
Middlemarch, le plus grand livre de George Eliot, raconte en gros 4 histoires qui se déroulent dans la ville fictive de Middlemarch située dans les Midlands, l'histoire des 2 mariages de Dorothea, le mariage du docteur Lydgate et de Rosamond Vincy, l'amour contrarié entre Fred Vincy et Mary Garth et le déchéance sociale du banquier Bulstrode. Ces histoires se mêlent et s'entrecroisent sur un un peu plus de 1100 pages, et sur un déroulement d'environ 4 ans. C'est long, très long, et pourtant bien qu'il n'y ait pas énormément d'actions, je ne me suis pas non plus ennuyé. George Eliot a le talent de nous rendre le récit de cette vie de la petite bourgeoisie campagnarde assez intéressant par la très bonne description de ses nombreux détails, et des dialogues savoureux. de nombreux thèmes sont abordés dans cette oeuvre, les plus intéressants étant pour moi la place de la femme dans cette société géorgienne et l'inévitable qu'en-dira-t-on qui règle de façon tyrannique la vie et la classe sociale des citoyens. C'était une lecture agréable, mais qui a tout de même vieilli, je le recommande donc seulement à ceux qui aiment lire classiques.
Commenter  J’apprécie          70
Bienvenue à Middlemarch, charmante bourgade anglaise au début du XIXe siècle. Attention, c'est petit, on papote, on se regarde, on sait si on est du même monde ou pas.

Au coeur de notre roman, des femmes diverses, plus ou moins indépendantes - à la façon de l'époque - mais toujours considérées comme mineures par les hommes : Dorothea, une charmante et riche jeune femme, pure, spirituelle voire mystique et éprise de savoir ;

"Il fallait à son essor une satisfaction sans limite, un objet dont elle ne se lasserait jamais, capable de réconcilier le désespoir de soi-même avec le sentiment délicieux d'une vie en dehors de soi"
Rosamond, charmante aussi mais consciente de ses charmes et assez superficielle ; Mary, moins jolie mais terriblement douce, bonne et dévouée ; Célia, la soeur de Dorothea, douce et bonne, soumise à son mari.

Côté beaux gosses, il y a Lygate, médecin moderne, qui cherche à se faire une clientèle et à épouser une femme modèle ; Fred, le fan de chevaux, qui se rêve héritier et se met tant bien que mal au boulot ; Chettam, qui se console de la perte d'une soeur avec l'autre ; Ladislaw, artiste et intelligent, un peu fat, mais sans le sou et de naissance douteuse. Et d'autres hommes un peu moins sympathiques tels que le vieux Casaubon dont s'entiche Dorothea, séduite par ses discussions élevées. Ou moins sexy tel Camden, le bon père, sérieux, compétent et aimé de tous.

Et le pitch ? Histoires de mariages, bien sûr avec leurs désillusions, les caractères qui se dévoilent dans l'intimité et les ragots des voisins. Mais pas seulement ! Il y a aussi des intrigues politiques et financières dans une société à la fois en pleine évolution et fortement arc-boutée sur ses traditions. Histoires d'héritage, de malversations financières ou d'élections, ce ne sont pas celles qui m'ont le plus intéressée. Je les ai trouvé parfois embrouillées ou trop denses. Par contre, il est remarquable de lire les caractères des uns et des autres (surtout des unes en fait, avec une belle attention aux personnages féminins), et la façon dont ils se dévoilent dans des moments de crise. Ce qui rend aussi ce livre agréable, ce sont les apartés et commentaires de l'auteure, qui n'hésite pas à se moquer finement de ses personnages, des différences homme/femme ou de la vie de province.
Lien : https://pralinerie.blogspot...
Commenter  J’apprécie          70
On sort de ce livre émerveillé la finesse de ses analyses des personnalités, caractères et motivation des personnages et des rapports entre eux. L'ancrage dans une société et une époque particulières, avec des caractéristiques qui pourraient sembler dépassées (stratification sociale, réforme électorale renforçant l'aspect démocratique des institutions britanniques, lois donnant plus de droits aux religions autres qu'anglicane) n'empêche aucunement ce livre de nous parler. Comme pour tous les grands livres on voit le monde et les gens différemment après l'avoir lu.
Commenter  J’apprécie          70
J'ai trouvé ce livre un peu par hasard, en cherchant de nouveaux auteurs qui ont écrit des oeuvres similaires à celles de Jane Austen. Et cette découverte s'est révélée être une excellente surprise.


Ainsi, l'auteure nous raconte la vie des habitants de Middlemarch, village anglais semblable à beaucoup d'autres. Certains s'attendraient à un roman morne, sans intérêt et ennuyeux. Ah que nenni! C'est fou comme il se passe de choses dans un aussi petit village qui, comme toute ville, a son lot de drames, joies et scandales. Cet aspect me rappelle un peu les romans d'Agatha Christie avec Miss Marple en personnage principal. Pour ceux qui ne la connaissent pas, Miss Marple est une charmante petite vieille dame qui vient d'un non moins charmant village anglais – St Mary Mead – qui a la particularité de résoudre des crimes grâce à ses observations des comportements et interactions humaines au sein de ce village. En effet, il ne faut pas croire que la vie d'un village est ennuyeuse. Il s'y passe de drôles de choses et son observation peut être très éclairante.
Et bien dans ce roman, c'est un peu la même chose. On observe en tant que spectateur les interactions entre les habitants, leurs rôles dans cette société. Et c'est plus intéressant qu'il n'y paraît.
Voilà le but ultime de ce roman, ce qui lui donne son intérêt: pouvoir étudier le caractère de l'être humain, ses forces, ses faiblesses.

Les personnages du village sont tous intéressants à suivre et ont été très bien choisis car très différents, tant au niveau de leur place dans la société qu'au niveau de leur personnalité. le banquier richissime, pour qui la religion a une place prépondérante dans sa vie. le jeune médecin plein d'espoir et d'arrogance, qui arrive dans le village pour démontrer l'efficacité d'une nouvelle méthode de soin. La jeune fille de bonne famille privilégiée, très belle et admirée de tout le village, mais égoïste et superficielle. Bref, j'ai vraiment beaucoup aimé suivre chaque personnage, dans ses joies et ses difficultés, même si c'est parfois compliqué à suivre, notamment à cause des liens familiaux parfois étroits entre toutes les familles.

Néanmoins, on suit particulièrement deux familles au travers le mariage de deux couples, ce qui n'est pas anodin car on le voit bien dans ce livre, le mariage est un moment de la vie particulièrement important, et compliqué. Que ce soit aujourd'hui ou à l'époque, la vie à deux nécessite toujours des compromis et un travail sur soi-même. On se mariait parfois assez légèrement à l'époque (mais n'est-ce-pas toujours le cas aujourd'hui?), en ne connaissant que très superficiellement la personne avec laquelle on devait passer le reste de sa vie. Et de nombreux mariés ont dû en payer le prix fort… On se rend compte de la difficulté de garder un mariage heureux et épanouissant toute une vie. Voici d'ailleurs une très belle citation résumant la situation:
« L'homme dont vous ne connaissez la nature que par ses entrées et ses sorties rapides, durant les quelques semaines de fiançailles où l'imagination joue un si grand rôle, cet homme peut, à le voir dans la continuité journalière des rapports de mari à femme, se révéler meilleur ou pire que ce que vous aviez pressenti, mais certainement il n'apparaîtra jamais absolument le même. Nous commençons par savoir peu et croire beaucoup; et nous finissons quelquefois par tout le contraire. »

Ce qui m'a agréablement surprise c'est que l'auteure a réussi à créer un suspens assez fort, qui m'a fait dévorer la fin du livre. le début commence assez lentement, pose les bases du récit et présente les différents personnages. Puis, on se prend au jeu et la fin est particulièrement palpitante pour savoir si les personnages vont pouvoir avoir une vie heureuse ou non.

Au niveau du contenu, cela ressemble aux romans de Jane Austen, mais le style est différent, du moins la traduction le laisse penser. L'écriture est différente, complexe et peut-être un peu moins facile à lire. Certains passages sont compliqués et certaines phrases bien trop longues. J'ai dû les relire plusieurs fois pour bien comprendre. Et le récit est pour le moins sérieux. Il y a quelques touches d'humour et quelques piques, mais elles sont peu nombreuses. C'est d'ailleurs ce que j'adore chez Jane Austen.

Middlemarch est une très belle découverte qui m'a fait passer un excellent moment en vacances et qui m'a tenue en haleine jusqu'à la fin. J'étais presque déçue de le finir et de laisser dernière moi tout ce petit monde.
Commenter  J’apprécie          70
Un pavé, un de ces livres écrits pour une époque où le temps existait! En tout cas, un grand roman où s'entrecroisent plusieurs destins, avec des ruptures de construction narrative parfois curieusement modernes.On oublie vite les longueurs et certaines lourdeurs, bluffé par des morceaux d'anthologie: entre tableaux acides ou portraits brossés sans concession. Une très belle lecture.
Commenter  J’apprécie          71
Livre lu dans les éditions Cranford en 2 tomes.

Autant je suis ravie d'être venue à bout de ce classique que je n'ai pas toujours trouvé facile d'accès, autant quitter l'ambiance de ce roman me rend un peu triste…

C'est d'ailleurs le point le plus positif que je retire de ma lecture: l'ambiance créée par l'autrice est très prenante. Comme avec d'autres classiques de la littérature anglaise, je me suis facilement immergée et je n'aurais rien eu contre un peu de rab ^^

Pourtant, ce n'était pas gagné! Outre la traduction parfois trop contemporaine et un défaut récurrent de ponctuation, l'autrice parsème son récit d'innombrables références très pointues à la littérature, la politique, la religion et autres points de philosophie obscurs pour un lectorat peu informé sur ces questions. Il y a de nombreuses notes explicatives en bas de pages, mais elles rendent la lecture extrêmement fastidieuse, d'autant que c'est encore alourdi par les citations ajoutées en tête de chaque chapitre. J'ai fini par faire abstraction et par me résigner à ne pas comprendre les références. Mon expérience de lecture en a été grandement améliorée.

Les personnages m'ont aussi donné du fil à retordre au début: j'avais du mal à les apprécier. Finalement, les sarcasmes de l'autrice à leur encontre et les malheurs qui résultaient de leur bêtise, de leurs idées préconçues ou de leur incapacité à communiquer entre eux, s'ils m'ont souvent agacée – au point de les invectiver à haute voix pendant ma lecture, signe que j'étais investie dans ce que je lisais 😆 -, m'ont permis de m'attacher à certains d'entre eux. Malgré tout, je n'ai pas toujours senti d'alchimie entre ceux que George Eliot décrivait comme amoureux et certains personnages secondaires auraient mérité un plus grand rôle (mais alors le roman n'en aurait jamais fini ^^).

En bref, c'est une lecture qui se mérite, mais qui vaut la peine d'être faite, surtout si on apprécie les classiques de la littérature anglaise. Je regrette de ne pas y avoir trouvé l'ironie pétillante d'une Jane Austen ou la puissance évocatrice des soeurs Brontë, malgré tout je compte lire à nouveau George Eliot dans un avenir pas trop lointain. J'hésite entre le Moulin sur la Floss et Silas Manner. Lequel me conseilleriez-vous?
Lien : https://bienvenueducotedeche..
Commenter  J’apprécie          60
Une superbe plongée dans la bonne société provinciale anglaise du 19 ème siècle. Un portrait de femme bien différente de celle d'Henry James, illustration d'une génération d'écart entre les deux auteurs.
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (1996) Voir plus



Quiz Voir plus

Middlemarch - George Eliot

L'auteur de ce roman est...

un homme
une femme

10 questions
13 lecteurs ont répondu
Thème : Middlemarch de George EliotCréer un quiz sur ce livre

{* *}