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Darick Robertson (Illustrateur)Rodney Ramos (Illustrateur)
EAN : 9781401229368
144 pages
Vertigo (14/09/2010)
4/5   2 notes
Résumé :
Investigative reporter Spider Jerusalem attacks the injustices of the 21st Century surroundings while working for the newspaper The Word in this critically-acclaimed graphic novel series written by comics superstar Warren Ellis, the co-creator of PLANETARY and THE AUTHORITY. In this eighth volume collecting issues #43-48 of the groundbreaking VERTIGO title, all hell breaks loose as a nameless sniper terrorizes the Print District and a raging superstorm clears the st... >Voir plus
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Ce tome fait suite à Spiders Thrash et il contient les épisodes 43 à 48.

Yelena Rossini commence sa journée difficilement : les yeux fermés, elle prend un paquet de clopes qu'elle renverse jusqu'à l'un d'entre elles soit facilement accessible. Après en avoir allumé une et aspiré une grosse bouffée, elle se lève difficilement pour aller jeter un coup d'oeil à la fenêtre. C'est bien simple, le lecteur a l'impression d'assister au lever de Spider, et non à celui de Yelena. Ce même matin, un sniper a commencé à tirer sur des passants au hasard dans le quartier des quotidiens. Dès que Spider aperçoit cette information à la télé, il s'empresse de prendre un taxi (avec Yelena et Sharon) pour une destination incongrue. Une tempête d'une ampleur ahurissante se déclenche et Spider est atteint à la tête par des débris. Il perd connaissance.

Après un tome précédent un peu bavard, Warren Ellis change de braquet et écrit 3 épisodes où les scènes silencieuses sont prépondérantes, charge à Darick Robertson et Rodney Ramos de faire passer l'histoire. le lecteur attentif note d'ailleurs que Robertson et Ramos sont qualifiés ensemble d'illustrateurs et que la distinction entre dessinateur et encreur a disparu. Ces mentions semblent plus officialiser une répartition des tâches déjà existante, plutôt qu'une évolution dans leur collaboration. le duo s'en tire vraiment très bien pour ces 3 épisodes. le lever de Yelena constitue un grand moment silencieux, mais fort éloquent. le langage corporel est parfait dans ses moindres détails, y compris quand elle se gratte la fesse gauche sur laquelle est tatouée une araignée similaire à celle du crâne de Spider.

Les scènes d'action transportent le lecteur sur place, avec des points de vue multiples, et un travail remarquable de Nathan Eyring, pour les effets spéciaux rendus par les couleurs. Robertson et Ramos mettent en scène le carnage orchestré par le tireur avec un détachement clinique qui fait ressortir l'arbitraire du choix des victimes et de la mort qui frappe un inconnu dans la rue. Ils sont tout aussi à l'aise dans la scène à grand spectacle où un hélicoptère s'écrase. Et lors de la tempête, ils rendent plausible ce phénomène naturel catastrophique, dans tout ce qu'il a de destructeur et d'absolu.

Malheureusement, ils s'en tirent moins bien dans la deuxième moitié du tome. Un épisode dispose uniquement de Spider Jerusalem en train de réfléchir dans sa tête avec un fond noir uniforme pour tout décor. Admettons, mais dans l'épisode suivant, ils refont le coup avec cette fois-ci un décor spartiate d'un blanc immaculé dans une chambre d'hôpital. Et ils enchaînent avec un dialogue (fin de l'épisode 47) sans aucun décor (fond blanc uniforme) alors qu'il se déroule dans un parc, devant un bâtiment. le nombre de cases par pages diminue également fortement pour se stabiliser à 4 dans des mises en page minimalistes. Il semble que les illustrateurs aient été un peu pressés pour ces 3 derniers épisodes. Il ne reste plus guère que les mines gourmandes du chat à 3 yeux et le langage corporel de Spider Jerusalem comme spectacle à contempler.

Dans le déroulement de l'histoire, le lecteur a également le sentiment que Warren Ellis place ses pions en vue du dénouement final. L'accident survenu à Spider génère une date limite qui permet à Ellis d'insuffler un sentiment artificiel d'urgence, pas très crédible. Il permet également d'entamer le mouvement final vers l'affrontement ultime. Heureusement, la structure de l'intrigue reste solide et rigoureuse et ces moments de faiblesses ne diminuent pas trop le plaisir de lecture dans la mesure où la mécanique de l'intrigue bénéficie d'une précision digne d'une montre suisse.

Avec ce tome, les dessinateurs réalisent une performance remarquable dans la première moitié dont l'histoire est majoritairement portée par des illustrations et une mise en page éloquentes qui impliquent le lecteur. Ils bâclent la deuxième moitié avec une disparition des décors pendant une bonne partie des pages et une diminution du nombre de cases par page. Ce constat correspond également au scénario que Warren Ellis a décompressé à bon escient dans la première moitié pour augmenter l'impact de ces morts arbitraires et de la catastrophe naturelle, à mauvais escient pour la deuxième moitié qui semble un peu trop légère par rapport aux tomes précédents. Ce tome n'est pas désagréable à lire, il reste divertissant, mais il est deçà du reste de la série.

The Cure est le tome suivant et il contient les épisodes 49 à 54.
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