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3,9

sur 670 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  

Après avoir délaissé Ellory quelques années durant, j'ai saisi immédiatement l'opportunité d'emprunter « Mauvaise étoile » dont on m'avait dit le plus grand bien.

Alors que j'avais encore en mémoire le souvenir du très poétique « Seul le silence » ou encore du diabolique « Les anonymes », ce neuvième roman de l'auteur anglais emprunte encore un autre genre du polar, le road-movie meurtrier.

Même si Ellory peut être considéré comme un poids lourd du roman noir, il ose tout de même se confronter à deux grands classiques du genre : « de sang froid » de Truman Capote et «Voleurs » de Christopher Cook qui chacun à leur manière restent pour moi des références du polar.

Ellory réussira-t-il à me faire oublier ces deux histoires si marquantes ? Un mort dès la première page, les cinq cent pages du roman seront-elles à la hauteur de ce début tambour battant ? Bref, n'ai-je affaire à une étoile filante du roman noir ?

Assurément non …

Nés sous une mauvaise étoile, Elliot et Clarence, deux demi-frères inséparables, perdent leur mère et le père de Clarence en une seule journée.

Leur mère Carole meurt sous les coups de la batte de base-ball de son mari Jimmy, et ce dernier se prend une bastos dans le corps quelques heures plus tard en tentant de voler quelques dollars dans une boutique d'alcool.

Bilan de la sombre journée, les deux frères vont découvrir à l'avenir la rudesse des orphelinats aux Etats-Unis dans les années 60. Quelques temps plus tard, après avoir tenté en vain de s'échapper de l'orphelinat de Bartow, ils vont rencontrer l'enfer en personne dans la maison de redressement d'Hesperia.

Un enfer qui changera le cours de leur vie à jamais et sans aucune porte de sortie vers le paradis…

Noir, ultra violent, sanglant, toujours haletant. En un mot passionnant.

Il y a certains romans de cinq cent pages qui devraient en faire trois cent de moins pour abréger les souffrances du lecteur. A l'inverse, j'aurais adoré que « Mauvaise étoile » puisse durer encore mille pages de plus si c'était possible.

Malheureusement, les habitants de Tucson, van horn ou d'autres villes du sud des Etats-Unis n'auraient pas pu tenir longtemps après les atrocités qu'ils ont subies durant cette folie meurtrière.

Franchement, depuis quand le confort des personnages secondaires d'un livre passe avant le plaisir du lecteur ? On peut légitimement penser que, morts et tristement célèbres, ces personnages resteront somme toute secondaires même si Ellory fait toujours l'effort de décrire en plusieurs pages les pauvres innocents qui vont passer à la casserole très prochainement.

Si vous ne supportez pas le ketchup à toute heure de la journée, ce roman n'est pas fait pour vous.

Si vous voulez rencontrer en personne le diable incarné, avec une double dose en cadeau, vous ne pouvez passer à coté de ce livre d'Ellory.

Foncez, courez, volez pour décrocher « La mauvaise étoile » dont la lumière noire vous restera gravée en mémoire pour un bon bout de temps…
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R.J. Ellory a un talent protéiforme, un immense don qui éclabousse chaque mot de ce nouveau roman.

Aucun livre de l'auteur ne se ressemble, il se renouvelle à chaque récit. Cette fois-ci, tout au long de cet incroyable road movie, il nous fait suivre les pérégrinations de personnages étonnants.

N'y allons par quatre chemins, ce nouveau Ellory est un petit chef d'oeuvre ! Une éblouissante réussite et, à mon sens, la quintessence de son talent.

On se retrouve pris dans la nasse dès les premières pages, et on en reste prisonnier tout au long de ces 535 pages, qui se lisent avec avidité, même s'il convient d'en savourer chaque ligne.

« Mauvaise étoile » est sans doute le roman à la fois le plus expressif et le plus violent de l'auteur, d'une grande noirceur mais d'une profonde humanité.

Un voyage en plongée dans l'Amérique profonde des 60′s (étonnante de précision pour un auteur anglais), à la suite de deux frères et des personnages qu'ils rencontrent sur leur passage.

Une histoire aux multiples ramifications et aux thématiques puissantes ; récits sur la prédestination ou le libre choix, sur les conséquences d'une enfance dévoyée, sur l'amour (fraternel ou autre), sur les influences bonnes ou mauvaises… (j'en passe tant les thèmes sont nombreux et forts).

Ou comment on peut, selon les situations, son passé et sa personnalité, tomber (ou non) sous la coupe d'un mentor et plonger dans l'horreur.

Ou comment les rencontres et les événements (liés au hasard, la destinée ou à une mauvaise étoile) peuvent engendrer un enchaînement inattendu d'expériences désastreuses.

Une chaîne d'événements qui va entraîner des personnages d'une incroyable complexité le long d'un parcours semé d'imprévus. Tranches de vie, histoires de rencontres (avec des personnages annexes d'une belle étoffe), ce livre est également l'histoire d'une quête initiatique et une leçon de vie en accéléré.

Voilà pour la richesse des thèmes abordés, mais il faut mettre l'accent sur l'admirable travail psychologique réalisé par Ellory et sur l'émotion à fleur de peau qui suinte par tous les pores de ses mots.

Grâce à son écriture à la fois poétique, éloquente et expressive, il nous plonge profondément dans la personnalité (l'âme ?) de ses protagonistes. le boulot réalisé sur la psychologie des personnages, principaux comme secondaires (ou même simplement de passage) est tout bonnement prodigieux, une réussite de très haut vol.

A noter l'excellent travail de traduction réalisé par Fabrice Pointeau (habitué de l'auteur et également en charge des deux derniers et fabuleux romans de Paul Cleave).

Au final, un roman noir, tout en subtilité même s'il utilise parfois le rythme d'un thriller ; une histoire sombre mais aussi (surtout ?) une étonnante histoire d'amour.

Suivez donc la bonne étoile qu'est ce petit chef d'oeuvre qui risque fort de vous marquer pour un long moment. Pour moi, LE polar de l'année, à ce jour.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Le titre "Mauvaise étoile" colle bien à ce roman car pas moyen de le trouver dans mes bouquineries préférées ! Durant plus d'un an, je l'ai cherché, pensant que ma bonne étoile m'avait lâchée sur ce coup là. Pour finir, c'est ma liseuse qui m'a sorti du pétrin et j'ai enfin pu lire ce roman qui me faisait de l'oeil depuis sa sortie en 2013.

Doublement heureuse je suis. Pour plusieurs raisons, la première étant que le roman m'a emporté dans un voyage à la fois dantesque et féérique. Je m'explique…

Dantesque de par la nature de la "bloody road" que mènera un des protagonistes, semant tellement de cadavres sur sa route qu'à côté de lui, Jack The Ripper fait petit joueur. Un peu comme dans "Au delà du mal" de Shane Stevens, mais différent. Mieux !

Féérique de par l'autre voyage, celui d'un jeune garçon de 17 ans et d'une gamine de 15 ans, eux aussi nés sous une mauvaise étoile, ayant tout perdu, mais animé d'une volonté farouche d'y arriver et de s'en sortir.

L'alternance des deux récits ajoute du plaisir à la lecture, mêlant adroitement les moments "calmes" avec les plus violents, où les coïncidences sont si nombreuses qu'on se dit que dans la vraie vie, il faudrait l'ingérence du Divin… ou du Malin (il est dit que "Le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito", le diable pourrait le faire aussi).

À un moment donné du récit, j'ai eu un peu peur, pensant que l'auteur venait de se tirer une balle dans le pied en faisant "dévier" le scénario après l'attaque de la banque.

Pensant que tout était plié, j'ai fait la moue, mais c'était sans compter le talent de conteur d'Ellory (faudra que je songe à lui faire une grosse bise, tiens) qui ricoche comme une balle de fusil et continue sa course dans une tout autre direction totalement imprévue, semant la mort et la désolation, mais faisant battre mon coeur à tout rompre.

Il m'a surprise et j'aime ça. Pour le final aussi, j'ai eu ma dose de surprise, ayant pensé à 10.000 scénarios possibles mais pas à celui-là. Oui, faudra vraiment que je l'embrasse, lui !

De plus, l'auteur est un sadique, annonçant dans son récit les faits qui vont se dérouler dans le chapitre, genre "ils n'auraient jamais dû croiser sa route", qui ne laisse aucun doute sur l'issue mortelle pour certains personnages. C'est vache, mais j'adore.

Puisqu'on parle d'eux, la palette des personnages est bien esquissée, le Méchant étant réussi et diaboliquement sadique… D'ailleurs, je verrai bien le personnage de T-Bag de "Prison Break" dans le rôle de Earl Sheridan (l'acteur Robert Knepper).

Quand aux autres, leur évolution varie, mais pas toujours dans le bon sens. L'un d'eux étant même d'une mauvaise foi crasse.

Autre avantage du livre, c'est que le récit se passe en 1964… et moi, j'adore les romans qui se déroulent dans un monde sans smartphone, sans GSM, sans le Net et avec des méthodes d'investigations qui feraient tomber Horatio Caine dans les pommes.

Ah, si une femme n'avait pas écarté les cuisses devant n'importe qui… si les pères étaient restés… si un homme n'avait pas planté un couteau dans sa femme… si on avait fait un peu plus de cas des orphelins… si les flics ne s'étaient pas arrêtés pour passer la nuit dans un établissement pénitentiaire pour mineurs… et bien, avec tout ces "si", nous n'aurions pas eu droit à ce superbe récit.

Un roman au suspense implacable qui m'a donné des palpitations cardiaques, un roman à la noirceur absolue digne d'un trou noir, l'auteur nous livrant un magnifique récit sur le Mal dans toute son horreur.

Il est dit que les étoiles les plus brillantes attirent les ombres les plus sombres… Mais les étoiles les plus sombres dévorent le peu d'humanité qui reste dans les étoiles aux lumières chancelantes.

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Mauvaise étoile de R.J. Ellory est le premier road movie très noir que j'ai lu.
Nous sommes au texas au début des années 60 ou plus exactement en 1964.
Là on fait connaissance avec Earl Sheridan, un psychopathe. Pour échapper à la condamnation à mort, il prend deux adolescents en otage. Mais attention pas n'importe quels ados, non ! Ces deux jeunes sont des demi-frères. Et Elliott et Clarence sont des habitués des maisons de correction depuis l'assassinat de leur mère.
Va s'en suivre une terrible cavale. Et entre ces trois personnages une incroyable et sanglante partie va se jouer sous nos yeux.
Et tout cela, l'inspecteur Cassidy, qui est sur leurs traces, est loin de le soupçonner.
Voilà pour le picht, et pour moi... cette histoire folle, m'a bien retournée. Son roman m'a bien remué les tripes. Mais surtout, le scénario concocté par Monsieur Ellory qui m'a bien marqué. J'ai ainsi continué à lire tous les livres de cet auteur incroyable. Et je vous les recommande tous !


Lien : https://collectifpolar.com/
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Comme d'autres en lecteurs, en lisant vite fait certaines critiques, j'avais délaissé Ellory depuis quelques années. Tellement de livres à lire, de nouveaux territoires à explorer par la lecture. le hasard ou presque (les achats de ma douce et tendre) m'a mis ce livre entre les mains. Même si j'avais été fan de cet auteur et de ses premiers livres sortis chez nous, j'avoue que j'ai failli reposer le livre après une centaine de pages. Je le trouvais brouillon, sans intérêt, un peu trop de violence, pas de liant, décousu. Et puis petit à petit, j'ai plongé. Etonnant comme sensation de se trouver de plus en plus passionné, d'avoir du mal à poser le livre pour dormir, jusqu'au dénouement.

Pour faire court, sans dévoiler l'histoire, une road movie avec déchainement de violence, et des protagonistes divers et diversement impliqués, dans le Sud Ouest des USA.

Bon, quand on a l'habitude d'Ellory, on se satisfait de savoir que les gentils ou presque finiront par s'en sortir et que les méchants risquent fort de passer de vis à trépas.

Donc on se prend d'affection pour ceux qui ont l'air d'être né sous une mauvaise étoile, Clay et Bailey, et on espère qu'ils vont enfin se sortir de la mouise.

Une histoire prenante, sans longueur, certes de la violence, j'ai sauté quelques paragraphes. Un très bon polar. Comme d'habitude et jusqu'à présent, il n'y a pas de série chez Ellory, donc on peut les lire, de mon point de vue, dans n'importe quel ordre.
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Je vais parler jeune, ce livre est une tuerie, mais dans toutes les façons de parler.
De l'hémoglobine, il y en a, de la première à presque la toute dernière page. Je n'avais pas vraiment l'habitude de cela dans les romans de R.J. Ellory que j'avais lu jusqu'alors.
Mais faire une critique de ce roman aujourd'hui me paraît un peu plus compliqué que d'habitude. Il faut dire qu'il y a à peine une semaine, des êtres innommables de notre société, la vraie, celle que nous vivons, s'adonnaient à un massacre en plusieurs lieux de la capitale laissant derrière eux 17 victimes innocentes, ou juste coupable de dessiner, de porter un uniforme, ou d'être juif.
Alors, c'est sur, sortir du contexte des informations télévisuelles ou radiophoniques pour se plonger dans "mauvaise étoile", ce n'était peut-être pas la meilleure des choses. Mais bon, d'un côté, c'est la triste réalité, de l'autre, la fiction, mise sur le papier par Ellory, et là j'en raffole.
Deux frères (là aussi...) que la vie n'a pas forcément épargnée, se retrouvent à faire le tour des maisons de correction, se font la belle grâce à la participation d'un repris de justice très peu fréquentable qui passait par là.
Commence alors un road-movie sanglant, et le terme est franchement approprié, car des victimes, il y en aura tout du long, avec la particularité de l'auteur, qui nous les présente longuement, histoire de les apprécier et les rendre très sympathiques, pour mieux souffrir avec elles et détester le tueur par la suite.
Road-movie magistral à travers les States pour ces deux frangins, chacun de son côté, fin tragique et terrible pour les pauvres victimes. R.J. Ellory remplit à merveille son rôle d'auteur de polar noir, très noir.
Moi, j'ai adoré, malgré le contexte, mais cet ouvrage peut heurter quelques âmes sensibles.
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Voilà....je viens de lire la dernière page ...je pleure
Ce livre m'a profondément touchée , bouleversée
Terrible histoire ...terrible de noirceur , de folie
Je ne savais pas comment tout cela allait finir et j'étais inquiète
Je ne dirai rien de plus pour ne pas dévoiler l'histoire
J'ai pris une claque magistrale .....
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Je ne me souviens plus du jour ni des circonstances qui m'ont poussé à acheter « Mauvaise étoile » mais ce que je sais maintenant c'est que j'ai été bien inspirée.
L'histoire de ces deux demi-frères en cavale m'a captivée.
Nous sommes dans les années 60, aux Etats-Unis, dans l'Arizona, pas très loin de la frontière mexicaine.
Clay et Digger « L'un était idiot et irréfléchi, l'autre était purement et simplement cinglé »
vont faire route vers l'Eldorado après avoir croisé la route d'un tueur condamné à la peine de mort. Le début d'un road trip sanglant.
Plus que l'intrigue passionnante, j'ai adoré la dimension émotionnelle du récit. Les personnages, bien campés sont extrêmement attachants. La plume de l'auteur est unique, divine : tantôt noire, tantôt tendre. J'ai également beaucoup aimé la façon malsaine qu'a l'auteur à nous raconter en détail la vie des personnes qui vont être tuées.
L'intrigue pousse à une réflexion existentielle : Est-ce le destin qui nous porte dans tous nos choix ? Peut-on échapper à son destin ?
Ce livre est un concentré d'émotions et de questionnements que je garderai en mémoire très longtemps. Un coup de coeur.
« Mauvaise étoile » est mon 1er ELLORY et certainement pas le dernier !
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Texas 1964 , deux adolescents, Elliott et Clarence, après l'assassinat de leur mère, vont hélas passer de maison de correction en établissements pénitentiaires pour mineurs, des endroits sinistres et difficiles, où leur quotidien sera un véritable enfer, ils pensent à leur futur, mais ayant eu un mauvais départ, ils sentent leur voie et c'est déjà le commencement des emmerdes.

Deux-frères, qui dès les premières pages, j'ai senti qu'ils étaient diamétralement opposés l'un de l'autre.

Cela va se confirmer le jour où Earl Sheridan, va les prendre en otage, c'est un homme complètement ravagé et fou, il est instable et très dangereux, mais également manipulateur, et malheureusement pour eux, il va les embarquer dans un périple meurtrier, sanglant.

Earl Sheridan n'a peur de rien et se sent presque invincible, pour obtenir ce qu'il veut, il n'hésite pas à commettre l'irréparable, et c'est ainsi que j'ai suivi les trois personnages jusqu'à ce qu'entre eux s'installe une faille qui au fur et à mesure va se fissurer et il n'y aura plus aucun retour en arrière.

Une histoire dans laquelle j'ai suivi des personnages qui tour à tour livrent leur véritable facette et il suffira d'une fraction de seconde pour que tout bascule pour chacun d'entre eux.

Ici rien n'est laissé au hasard, une histoire sombre, noire, prenante, difficile ou pas un seul instant, j'avais envie d'arrêter ma lecture, j'étais prise dans les filets de ce tourbillon de folie avec mon petit palpitant qui cognait fort dans ma poitrine et cela tout le récit, parce que tout le récit est une course effrénée, et rythmée par les enchaînements et les choix des personnages.

L'écriture est percutante, poétique, presque cinématographique.

Le personnage d'Earl Sheridan et détestable à souhait, il est méchant, narcissique, pervers jusqu'à la moelle, il arrive en un tour de mots à influencer et manipuler les deux frères, car il sent entre eux une tension palpable, alors il s'immisce dans la brèche et fait tout son possible pour qu'il y 'en et un qui devient mauvais et que tous ses penchants ressortent et quant à l'autre, il sait qu'il ne pourra rien obtenir de lui, parce qu'il le sait, il est hermétique à ses paroles, donc il appuie sur celui qui le voit comme son mentor et qui adule tout ce qu'il commet ainsi pour lui, il est au sommet de sa gloire personnel.

C'est une histoire profonde où la nature du destin n'a pas bien distribué les cartes pour ses deux adolescents, le mal et le bien sont en constante dualité.

J'ai beaucoup apprécié ma lecture, prenante, du début à la fin, c'est mon quatrième roman de l'auteur et je ne m'en lasse pas.

"Une vie est faite de détails, mais un détail peut changer une vie."
(Remi Goyer)

"Le bien et le mal se touchent de si près qu'il est impossible de savoir où finit l'un et où commence l'autre".
(Adolphe d'Houdetot)

"Celui qui lutte contre les monstres doit veiller à ne pas le devenir lui-même. Or, quand ton regard pénètre longtemps au fond d'un abîme, l'abîme, lui aussi, pénètre en toi."
(Friedrich Nietzsche)
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Encore lu une Pépite de mon auteur préféré, j'ai nommé "Mauvaise Etoile de RJ ELLORY. 📚

Clay et Eliott , alias Digger ,demi - frères élevés par leur mère commune vont très tôt devenir orphelins dans des circonstances ignobles.
Nous sommes au début des années 60, les orphelinats sont des endroits malsains et ceux qui s'en occupent ne le sont pas moins...
La Mauvaise Etoile qui poursuit ces gamins leur fait croiser un jeune psychopathe, Earl Sheridan et en une semaine tout leur avenir est joué.
Une vraie et violente aux enfers pour Digger.
Une destinée fatale...ou pas ,pour Clay...
Un road movie où la fin de route scellera pour toujours les destins de tous.
Un adjoint au shérif aidé de sa femme avec l'intelligence des profileurs.

Pour moi , encore un coup de coeur pour l'oeuvre de cet auteur qui sait m'émouvoir à travers ses personnages et faire qu'à la fin j'ai l'impression d'avoir été torturée dans mes sentiments.
Encore touchée par M . RJ ELLORY . 📚
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