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Radioactive Taiga (Autre)
EAN : 978B086BFRNP8
84 pages
YBY Editions (25/03/2020)
3.95/5   10 notes
Résumé :
Apprentie auprès du plus grand alchimiste de son temps, Elexia ne vit que pour une chose : l’instant où son maître lui ouvrira les portes de son laboratoire secret.
Lorsque ce moment arrive enfin et qu’elle découvre, fascinée, les inquiétantes expérimentations de son mentor, ses convictions commencent à vaciller sous le regard jaune du sujet n°6.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge, j'ai décidé de relire cette nouvelle écrite par Emrys, une de mes amies, afin de valider la catégorie Automne douceur de vivre, Sous catégorie « Un Cinnamon roll et un chaï Latte à emporter s'il vous plaît ! » qui est une catégorie dédiée aux nouvelles.

Une réflexion sur les expériences scientifiques

Dès le départ, l'auteure met en avant le conflit intérieur de la jeune apprentie alchimiste, tiraillée entre sa curiosité scientifique, et ses sentiments envers le sujet numéro 6 qu'elle connaissait avant sa transformation.

Un jeu de séduction subtil se met en place entre les deux protagonistes mais pour des raisons différentes : Elexia, timide scientifique éprouve des difficultés à cacher son émoi, tandis que le sujet numéro 6, aux abois, emploie ses charmes comme une stratégie pour s'échapper.

A travers cette nouvelle, on s'interroge sur le bien-fondé des expériences scientifiques sur les êtres humains, ou tout autre créature, car numéro 6 n'est pas seule : un elfe et un chien viennent compléter ce musée des horreurs.

Plusieurs questions sont soulevées : Peut-on tout s'autoriser sous prétexte de faire avancer la science ? A quel moment perd-on son humanité ? Sur ce sujet, Elexia et le professeur, du fait de leurs convictions opposées, permettent de comprendre les deux points de vue sur ce sujet.

Un clin d'oeil à FMA et l'alchimie en général

Pour les connaisseurs du manga Full Metal Alchemist, on notera une petite référence à la série à travers la chimère que le professeur créé à partir de son propre chien.

En effet, dans le manga, un autre professeur crée une chimère à partir de son animal de compagnie et de sa propre fille.

Dans Derniers Battements, il sera plutôt question d'un chien qui a des pouces réversibles et tient sur ses jambes... tout en ayant conservé un caractère de fidèle canidé.

Par ailleurs, l'alchimie est présentée dans la nouvelle comme un outil de protection : on verra élève et professeur utiliser des symboles alchimiques pour verrouiller un coffre comprenant des données importantes. le reste des expériences relèvera lui de la science de manière plus directe.

Une maîtrise d'écriture remarquable [SPOILERS]



En conclusion : Une nouvelle à portée philosophique portée par une technique d'écriture remarquable qui vous fera voyager au pays des alchimistes et des chimères.
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Je remercie les éditions Yby pour ce service presse numérique que je me suis acheté en format papier.

Cette histoire sera racontée via un journal intime ou un carnet de bord de Elexia où nous trouverons le nombre de jour ainsi que les périodes (ex : jour 712, période 9).

Pour Elexia, est l'apprentie du Maître Azar, un alchimiste spécialiste en médecine. Elle est fière de pourvoir travailler avec lui dans son labo, c'est son Graal. Elle a mis deux ans pour avoir sa confiance.

Lorsque le Maître doit partir pendant trois jours pour un congrès en voiture (il ne supporte pas la téléportation) pour avoir des subventions. Pendant ce temps, Elexia devra gérer l'hôpital en son absence et va découvrir certaines choses qu'elle ne pouvait imaginer.

Dans le labo, nous apprendrons que le Maître ou plutôt le savant fou, travaille sur des sujets humains, il les fait s'accoupler avec des félins :/ Donc il utilise des humains non consentants mais en bonne santé, pour des recherches mais cela peut foirer et les tuer.

Le savant-fou à crée des chimères viables. Elexia est fascinée depuis toujours par la transmutation vivante et l'alchimie humaine, tout un programme.

Les cobayes sont nommés par numéro. Nous allons apprendre à les connaître mais surtout voir le virement de situation. Elexia qui d'abord avait un comportement froid et méfiant va apprendre à les connaître. Elle va vouloir les aider à s'échapper, surtout qu'elle a craqué pour numéro six. Va-t-elle y réussir ? Combien vont en sortir vivant ? Quel seront les séquelles physiques et psychologiques ?

J'ai adoré cette histoire qui peux paraître étrange mais que j'ai dévoré d'une traite. Je recommande car cela en vaut la peine surtout si vous aimer les histoires qui sortent de l'ordinaire, l'histoire est courte soixante-dix-sept pages mais complète.

Cela m'a fait penser au manga Full Métal Alchimiste à la recherche de la pierre philosophale pour faire des permutations.
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Merci à Yby Editions et Emrys pour ce Service Presse.
Cette novella de la collection « Passages Imaginaires » nous embarque dans un récit à plusieurs points de vue.
On y suit deux personnages essentiellement : une jeune fille, Elexia, scientifique, disciple d'un « savant fou », Maître Azar Bombastus. Elexia n'espère qu'une chose : avoir accès au laboratoire secret de son maître. Ce dernier fait des expériences sur des cobayes.
le deuxième personnage principal est le « Sujet n°6 », un des cobayes de Maître Bombastus. Ce dernier est alchimiste.

Premières impressions

Il faut savoir que je commence la découverte des Novella. La lecture de récits courts n'est pas une de mes spécialités. Je suis une adepte des briquasses. Mais en découvrant la maison d'édition Yby, et les thématiques abordées dans leur ligne éditoriale, j'apprécie ce nouveau format.
La couverture de Radioactive Taïga représente divers éléments qui nous donnent des indices sur les thématiques abordées, notamment l'alchimie. le travail éditorial est intéressant car la police de caractère est différente selon qui s'exprime, ce qui permet de se repérer dans le récit.
La temporalité n'est pas précisée. Il s'agit d'une dystopie selon moi. Un monde où l'alchimie côtoie la science et la médecine. J'ai bien sur pensé au manga « Full Metal Alchemist », de Hiromu Arakawa, mais également à Frankenstein, de Marie E. Shelley, avec le personnage de Maître Azar Bombastus. J'ai même pensé à l'Apprenti sorcier de mon enfance lorsque le savant laisse la jeune Elexia aux commandes de son laboratoire. de multiples références qui ne sont peut-être issues que de mon imagination débordante mais qui ont raisonnées en moi au cours de ma lecture.

Thématiques abordées

Par le récit fantastique de l'hybridation humaine, de la transmutation et de l'alchimie, l'autrice aborde des thématiques que l'on peut tout à fait transcrire à notre réalité : la déontologie, le moralement acceptable, les avancées scientifiques nécessaires pour l'humanité. « le bien commun prime sur celui de l'individu, ce principe est la base d'une société évoluée ».
Elexia occupe une place importante dans ces réflexions puisqu'elle est humaine et alchimiste. le fameux dilemme cornélien atteint ici son paroxysme. L'autrice nous montre là ce dont l'être humain pourrait être capable ou non pour la science, pour la vie, pour la liberté, pour l'amour ?

Mon ressenti

Je ne donnerais pas d'informations sur le « Sujet n°6 » puisque l'histoire et l'intrigue sont centrées autour de ce personnage et de son évolution avec son entourage et ses interactions avec Elexia.
Si vous voulez connaître les choix que fera Elexia et la fin qui m'a un peu laissée sans voix, une seule chose à faire : plongez dans les méandres de l'âme humaine et faites émerger votre part animale en lisant cette novella qui nous laisse le cerveau plein de questions, de réflexions. Une plume mystérieuse qui nous laisse sur une fin douce-amère…mais la vie ne l'est-elle pas ?


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Les toutes premières pages m'ont laissée un peu sceptique, je dois dire. Je ne comprenais pas tout, je me suis demandée dans quoi je m'étais embarquée... mais ce sentiment n'a pas duré bien longtemps. Un fois que l'histoire démarre, que les repères sont pris, je n'ai plus lâché le bouquin.

À l'aide de plusieurs points de vue, on est plongé dans ce laboratoire futuriste dans lequel deux femmes se font face : la scientifique et la cobaye. La situation a de quoi hérisser un peu, de notre côté du livre, et en fait : c'est ce que j'ai particulièrement aimé.

Elexia est sans cesse partagée dans ses émotions, entre sa position professionnelle, les besoins pour les avancées scientifiques, et en face, l'éthique (sans parler de ses sentiments). J'ai énormément aimé cet aspect de l'histoire qui peut très rapidement faire écho à des choses qu'on connaît, des situations qui peuvent nous laisser perplexe voire nous révolter. Ici c'est poussé au maximum avec un environnement où le cobaye humain est admis. Mais si c'est ainsi dans l'univers qu'on nous donne à voir, nous lecteur d'aujourd'hui, on est forcément poussé à y réfléchir, et c'est le genre de choses que j'adore : quand est mêlé au divertissement une bonne dose de réflexion (voire dénonciation).

Et parallèlement, ces différents points de vue nous permettre d'appréhender les choses de tous les côtés et d'avoir une vue d'ensemble. Notre empathie est divisée en deux : impossible de préférer l'une ou l'autre, et on avale les pages pour savoir, absolument, comment tout ça va bien pouvoir finir...

C'est donc une histoire très prenante, bien menée et bien écrite qui, derrière son aspect futuriste scientifique pose des questions essentielles de déontologie. Une bonne manière d'allier les réflexions à la distraction.
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Le format était assez court, vu que c'est une nouvelle, mais j'étais curieux de lire autre chose de la personne qui a écrit “Nous dansions sur l'air du numérique”. C'est une histoire assez sombre, sur des alchimistes qui dépassent l'éthique pour en faire des chimères. Mais, c'est aussi une sorte d'histoire d'amour, assez touchante bien qu'à sens unique.
Ça interroge sur la condition humaine, sur les limites des expériences, sur ce qu'est-ce que l'on serait prêt à faire pour la connaissance.
C'était assez plaisant à lire, assez doux, amer aussi. On s'attend à la fin, mais ça reste bien. C'est un petit moment à lire. Et surtout, bien sûr, il y a de la représentation. J'avoue aussi, que j'aurais aimé que le récit soit plus long, que l'on nous plonge plus dans l'univers, que ça devienne un vrai roman. Et, avec du recul, j'avais ressenti ça aussi à l'autre nouvelle que j'avais lu. Je crois que la personne qui a écrit cette nouvelle et l'autre, a vraiment des univers passionnants, et une plume sympa, que j'adorerais retrouver dans un format plus long.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
À l'échelle de l'humanité,ce sacrifice est acceptable, peut être même légitime. Mais à son échelle et à la mienne, ce la devient si cruel, si injuste...
-p. 53
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