Après avoir eu du succès avec Les malheurs de Janice, une série BDSM historique interminable parce que répétitive,
Erich von Götha remet le couvert avec
Twenty, une série d'anticipation (qui en réalité n'anticipe rien, juste elle est située en 2019, soit vingt ans dans le futur à l'époque de son écriture), tout aussi interminable parce que tout aussi répétitive.
Le premier tome se contente de raconter les aventures sexuelles de
Twenty, un clone de Janice en moins bien dessiné. Jeune, blonde et très portée sur la chose, elle se tape des mecs par paquets de deux, quatre, dix tout le long de l'album. de temps en temps, elle se fait attacher et fouetter.
Pareil dans le tome 2.
Pareil dans le tome 3.
Pareil dans le tome 4.
La même scène de partouze avec
Twenty au milieu reproduite sur les 250 pages de cette saga qui s'impose comme la plus barbante que j'aie jamais lu.
Le tome 2 introduit une révolution sexuelle qui n'en a que le nom. Il n'y a plus de MST, donc les gens forniquent tous azimuts, mais la thématique du sexe sans risques n'est pas exploitée.
Dans le tome 3,
Von Götha pousse le vice à se mettre en scène lui-même pour proposer à
Twenty de jouer dans l'adaptation ciné des Malheurs de Janice, et c'est reparti pour du Janice bis avec bas de soie, perruques poudrées, tout l'arsenal déjà vu dans sa série précédente.
Enfin, le tome 4 avoue sa pauvreté d'inspiration en ressortant la vieille astuce du personnage qui se remémore ses souvenirs (donc du déjà vu) entre deux séquences oniriques (donc du nawak narratif).
Verdict : une purge mal dessinée, répétitive d'un tome l'autre, redondante avec la série Janice, qui n'a rien à raconter et dont ne voit pas le bout.
Twenty mérite à peine 1 sur 20 (et devrait donc être rebaptisée One).
Lien :
https://unkapart.fr/critique..