Le mystère Sherlock

Après avoir été coupé du monde trois jours durant à cause d'une avalanche, l'hôtel Baker Street est enfin libéré de sa gangue de neige par les pompiers de Meiringen, en Suisse. À l'intérieur, tout le monde est mort. Sans doute, s'il ne s'était pas malheureusement trouvé derrière la porte monumentale de l'hôtel au moment où le camion des pompiers l'a défoncée, l'ultime survivant aurait-il pu expliquer ce qu'il s'est passé durant ces longues heures où les candidats à la chaire d'holmésologie que doit ouvrir la Sorbonne ont été décimés un par un.
Au commissaire Lestrade, donc, de résoudre cette énigme grâce notamment au journal d'une journaliste infiltrée dans ce colloque universitaire regroupant la fine fleur des holmésiens de niveaux 7 à 10 :
« […] les holmésiens de niveaux 7 à 10 forment une caste à part. Pour eux, les choses sont claires : Sherlock Holmes a bel et bien existé et Conan Doyle n'était que l'agent littéraire du docteur Watson, biographe du détective londonien. À ce stade la fiction n'existe plus, les écrits de Watson sont parole d'Évangile, l'étude des textes sacrés devient le centre de toutes les préoccupations, on s'attaque à des énigmes fondamentales comme la date de naissance de Holmes ou le nombre de mariages de Watson.
Et, dans le meilleur des cas, on essaie de prendre ses pilules tous les matins. »
Pastiche enlevé des romans à énigme, le mystère Sherlock est un petit bijou d'humour et de nonsense, porté par ailleurs par une certaine érudition en matière d'holmésologie de la part de J. M. Erre dont on se doute bien qu'il a pris autant de plaisir à concocter ce jeu de massacre qu'on a à le lire.
Car ces holmésiens qui tombent comme des mouches et dont l'auteur rend avec un sens éprouvé de la caricature (ou de l'observation) toute l'obsession confinant à la folie à l'égard de leur héros sont pour la plupart odieux bien qu'attendrissants par certains côtés. Et parce que l'on se plaît à les voir tomber un par un. Et J. M. Erre, même dans les moments les plus sombres du récit, entretien cet humour distancié qui, en alternant avec les passages plus burlesques, fait le charme de son roman. Que l'on en juge :
« le début de soirée fut assez morne, comme le sont souvent les moments passés à la chandelle, à quelques mètres de cinq cadavres, dans un groupe comprenant un serial killer. »
Léger, malin, hilarant, le mystère Sherlock est un bel antidote à la morosité.

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Dix holmésiens, c'est-à-dire dix mordus absolus de Holmes, sont réunis pour un colloque à Meiringen en Suisse, tout près des fameuses chutes du Reichenbach où Holmes et Moriarty avaient combattu une centaine d'années auparavant.

Un colloque où cours duquel, le professeur Bobo, chantre de l'holmésologie, prendra sa retraite et devra désigner celui ou celle parmi eux qui sera titulaire de la première chaire d'holmésologie au monde qui va être instituée à la Sorbonne.

Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si l'Hôtel de Baker Street ne se retrouvait pas coupé du monde suite à une tempête de neige et une avalanche qui empêchent ses hôtes de sortir et de communiquer avec l'extérieur, électricité et téléphone étant hors d'usage.

Et si, nos dix fondus du grand Sherlock, ne commençaient pas à perdre prématurément la vie les uns après les autres, comme dans Dix petits nègres d'Agatha Christie ! Serait-ce l'un d'entre eux ou une vaste conspiration orchestrée par les admirateurs honnis d'Hercule Poirot ?

Le mystère Sherlock est mon premier JM Erre mais certainement pas le dernier ! Maintes fois recommandé, ce titre vaut vraiment la peine d'être lu tant il est totalement farfelu, déjanté, rocambolesque, en un mot : barré en diable.

Les aventures de ces dix congretistes, dont une journaliste, coincés sur place à cause d'une avalanche et prêts à toutes les bassesses pour obtenir les faveurs du professeur Bobo totalement à la ramasse et accro aux post-it et surtout prêts à s'entretuer pour décrocher un emploi universitaire très convoité, est à mourir de rire.

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Diantre, quelle fantaisie !

Un hôtel, le Baker Street, perdu sous une avalanche. Dix universitaires réunis pour un colloque, et qui s'arrachent les cheveux pour la nouvelle chaire d'holmésologie. Dix cadavres dans la chambre froide. Des carnets et des lettres témoignages. Un super flic. Deux autres, un peu plus abrutis.
Ca ne vous rappelle rien ? Vous n'êtes pas poirophile alors ? (ah non, pardon, il n'apparaît pas dans Dix petits nègres)…

J'ai plongé avec plaisir dans ce roman dans lequel l'auteur joue avec nos zygomatiques et nos nerfs (un peu). Avec beaucoup d'humour et de verve, JM Erre dépeint un univers d'érudits totalement loufoques obsédés de leur importance. Les personnages sont des caricatures très crédibles. Les situations sont on ne peut plus risibles. le ton est vraiment drôle. On rit même aux éclats face à certaines scènes, vaudevillesques. Tous les codes du roman policier et du huis-clos oppressant sont dans la ligne de mire et sont détournés d'une main de maître.

Un roman qui donne la banane, et ça fait du bien.

L'intrigue se déroule à Meiringen en Suisse, tout près des chutes de Reichenbach là même où le célèbre détective disparu. A l'hôtel Baker Street, une dizaine d'universitaires sont réunis pour participer à un colloque autour de Sherlock Holmes. L'événement est d'importance car à son issue, l'un d'entre eux sera désigné pour être le titulaire de la toute première chaire d'Holmésologie de la Sorbonne. Mais dès le premier jour, l'hôtel est enseveli sous une avalanche. Quand les secours arrivent à le dégager 3 jours plus tard, les cadavres des éminents professeurs sont tous alignés dans la chambre froide… Pour éclaircir ce mystère, il ne reste que les différents écrits des protagonistes.

Compte tenu des événements récents, je ne pouvais trouver meilleure lecture. Ce petit roman m'a fait sourire et même rire par moment. Comment ? Grâce au style déjanté de l'auteur. C'est un récit bourré d'humour, complètement loufoque et qui, vous l'aurez compris, m'a fait beaucoup de bien vu le contexte actuel.

J. M. Erre nous présente à la fois des personnages tous plus stéréotypés et farfelus les uns que les autres pour ensuite se jouer de leurs défauts. Et il le fait avec brio. Moi n'aime pas les clichés, je me suis amusée de ceux-ci.

L'auteur en profite pour nous présenter quelques théories holmésiennes qui peuvent sembler farfelues au premier abord. Pourtant, les faits sont qui viennent les alimenter sont parfois troublants si bien que l'on se demande…

Au fur et à mesure de l'histoire, les universitaires tombent comme des mouches et la liste des suspects se réduit à vue d'oeil… Est-ce l'un d'entre eux ? Y a-t-il une personne extérieur qui se cache ? le dénouement est des plus surprenants ! C'est une fin ouverte que nous propose l'auteur. Je n'apprécie pas vraiment d'habitude ce genre de procédé mais ici, il a toute sa place.

Au final, j'ai passé un agréable moment avec le mystère Sherlock. C'est une lecture bourrée d'humour et c'était pile ce qu'il me fallait le week-end dernier.

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Je vais la faire courte sur l'histoire : 10 spécialistes de Holmes dans un chalet isolé, et pan, un premier meurtre, puis un second, et c'est panique à bord des universitaires qui tantôt se la joue façon Sherlock niveau analyse, tantôt petite vengeance entre faux-amis, tantôt courage fuyons dans l'autre pièce. Vous ajouter à cela l'humour unique et rondement mener de Erre, et vous obtenez un petit cocktail savoureux avec une fin certes quelque peu entendue, mais ne boudez pas votre plaisir !

Un petit roman fort agréable à lire. Les personnages sont détestables et on les aime pour ça ! Ce huit clos sous la neige est assez rafraichissant. C'est très drôle.
Toutefois je vais faire ma rabat joie. Dans l'écriture, à force de faire trop de jeux de mot, de jouer sur les métaphores humoristiques, par moment ça alourdi un peu la lecture. Mais comme c'est un roman assez court ça passe malgré tout.

Alors, l'histoire se passe dans l'hôtel Baker Street en Suisse proche des chutes de Reichenbach où Moriarty et Holmes sont supposés avoir trouvé la mort. Contexte idéal pour l'organisation d'un colloque sur Sherlock Holmes auquel une dizaines d'universitaires spécialisés dans l'holmésologie (science qui étudie les écrits sur Sherlock Holmes) participent ! Cependant, cet hôtel a été victime d'une tempête de neige, puis d'une avalanche. de ce fait, quatre jours plus tard, Luigi Rigatelli (propriétaire de l'hôtel qui était partis juste avant la tempête) accompagné du lieutenant Poséidon viennent « secourir » les universitaires restés bloqués à l'intérieur.

Arrivés à l'hôtel, il n'y a aucun bruit, les universitaires ont disparus. Mais une personne apparait : le commissaire Lestrade (et non pas l'inspecteur des livres de Conan Doyle!!! ;) ) correspondant à la description exacte que Sherlock Holmes fait de Watson ! Celui-ci affirme qu'Oscar Lecoq, un des universitaires l'avait appelé pour qu'il vienne le chercher. L'enquête peut commencer !

Mais avant une bonne enquête, rien de tel qu'un bon repas. Alors qu'ils s'apprêtaient dans la chambre froide pour chercher la charcuterie, là, une tombe gisait devant leurs yeux : les corps des universitaires !

Heureusement pour eux, il y avait une journaliste parmi ces universitaires : Audrey Marmouzin qui enquêtait sur l'Holmesologie infiltrée comme étant « la femme à tout faire ». Elle avait donc gardé des traces écrites de ce séjour, expliquant ce qu'il se passait entre ces murs. La lecture de l'enquête peut alors commencer : les écrits d'Audrey, et ceux d'autres universitaires nous plongent alors dans cette intrigue.

Ce livre nous présente les professeurs présents à merveille : Professeur Gluck, Professeur Perchois, Professeur von Gruber, Professeur McGonagham, Professeur Manolete,Professeur Rodriguez, Oscar Lecoq, Professeur Durieux et le Professeur Bobo (l'organisateur de ce colloque, qui devrait choisir son successeur parmi ces universitaires).

Cependant, au fur et à mesure, des personnes meurent, accidents ? Crimes ? Au départ, tout le monde pensent « accident » puis lorsque les morts deviennent de plus en plus nombreux et de moins en moins explicables, la thèse d'un meurtrier devient plus que plausible ! Mais celui-ci est-il parmi ces universitaires ou est-ce quelqu'un de l'extérieur ? Et existe-t-il vraiment ?

Les personnages sont tous remplis d'humour, sans exception, de même que la narration de ce livre. Bref, on ne s'ennuie jamais, même dans ce contexte où des personnes meurent les unes après les autres il y a toujours une personne dont la phrase fait rire le lecteur ! Leurs théories sur la vie de Sherlock Holmes font rires, les « pics » que se lancent les rivaux aussi, certaines scènes du livres (surtout celle durant laquelle le Professeur Perchois, Dolores et Eva sont dans la chambre du profeseur Bobo !)…

Ils sont vraiment originaux, chacun à leur façon. le style d'écriture, rempli d'humour, sous formes de lettres ou de « journal intime » est vraiment intéressant.

Ce livre rend donc hommage à Sherlock Holmes lui-même mais aussi à Agatha Christie puisque l'on compare ce qui se déroule durant ce colloque à cette histoire dans laquelle dix personnes sont tuées chacune leur tour !

Il va très vite à lire, ça fait une jolie petite pose qui nous attache un p'tit sourire ! En plus, la fin est un réel rebondissement après laquelle on peut encore se poser des questions… Un livre hilarant, rempli d'humour!!!

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Je n'ai jamais lu les livres de Sherlock Holmes de Conan Doyle mais je connais le personnage ainsi que son fameux acolyte Dr. Watson. Un mystère policier autour de l'homme avait tout pour plaire surtout avec une dose d'humour. A Meireigen, dans un chalet suisse, se tient un colloque à la fin de celui-ci, le professeur Bobo désignera le nouveau titulaire de la chaire d'holmésologie.
Les personnages sont merveilleusement décrits par J. M. Erre ! A chaque nouvelle entrée d'un des spécialistes d'Holmes, l'auteur le présente sous toutes les coutures, avec beaucoup d'esprit. J'ai beaucoup rigolé au fil des pages et pourtant, les morts s'accumulent, tous plus glauques les uns que les autres. Les théories sur le célèbre détective sont développés avec sérieux (… enfin pour un holmésologue) et les candidats à la chaire donnent tout pour arriver à leurs fins. J'avoue avoir eu un peu de mal avec les aller-retour entre les enquêteurs et les scènes avec les holmésologues mais j'ai appris beaucoup de choses sur Sherlock Homes, ça m'a presque donné envie de le lire mais l'oeuvre complète semble conséquente. En tout cas, je relirai Jean-Michel Erre, j'espère que qu'il est aussi drôle dans ses autres romans.

Je suis "tombée" sur le roman par le hasard des lettres manquantes de mon Challenge ABC et j'ai passé un très bon moment de lecture. Une intrigue sympa, des dialogues savoureux et très drôles, le sarcasme comme il faut et une finesse de style ma foi plutôt pas mal du tout...
Bref, on suit avec grand plaisir ce huit clos parfois complètement siphonné regroupant des universitaires tous plus loufoques les uns que les autres courants après la première chaire d'holmésologie et qui se retrouvent décimés sans explications de prime abord. Heureusement, le commissaire Lestrade est là pour nous éclairer... à moins que vous ne trouviez avant tout le monde qui a fait le coup...?

Des spécialistes du célèbre détective se retrouvent bloqués dans un chalet suisse à cause d'une avalanche. Ambiance pesante car tous sont en concurrence pour obtenir la chaire d'holmésologie !
Mais alors qu'aucune issue ne semble possible, un meurtre a lieu, un, puis deux, puis trois...
ça vous rappelle quelque chose ?
Dans un style particulièrement drôle, JM Erre réussit la prouesse de rendre hommage à la fois à Agatha Christie et à Sir Arthur Conan Doyle ! Savoureux !

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