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EAN : 978B095289S5F
246 pages
Laurel Geiss (26/05/2021)
4.6/5   21 notes
Résumé :
Paris, été 2017.
Une macabre découverte suscite une véritable psychose dans la capitale.
Plusieurs femmes sont retrouvées exsangues et suppliciées.
Qui se cache derrière celui que l’on surnomme MANIAK ?
Loïc Albin, capitaine à la criminelle, est chargé de l’enquête.
Partagé entre son rôle de père célibataire et cette sordide histoire, il se he... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Dans ce nouveau titre, la plume fluide et contemporaine de Laurel gagne en maturité et en assurance. On se réjouit des mots bien posés et du suspense qu'elle parvient à semer entre les lignes. La maîtrise de son sujet, sa documentation précise et cette belle envie de partager connaissances ou anecdotes avec son lectorat nous régalent. Tout est parfaitement bien mêlé, fiction et réalisme se côtoient avec harmonie pour nous servir une enquête criminelle haletante, mijotée aux petits oignons...

Les personnages construits et travaillés avec soin m'ont séduite, tout particulièrement Loïc, flic et papa, papa et flic, mais homme aussi... Sa personnalité marquée, son courage et son intelligence font de lui un enquêteur de choc, mais sa vie personnelle n'étant pas en reste, on noue surtout des liens avec un humain hors du commun.
Je me suis laissé séduire par le déroulement de l'enquête. Laurel ne nous épargne pas, elle n'hésite pas dès les premières lignes à nous plonger dans l'horreur, dans l'indicible et on tourne les pages à toute vitesse, prêts nous aussi à faire la lumière sur cette affaire de meurtres qui fait littéralement froid dans le dos. Brrr !

Le tueur qui nous apparaît tout d'abord comme quelqu'un de mystérieux gagne en consistance, en psychologie mais aussi en charisme au fil de l'intrigue. C'est vraiment bien amené et malin. Je me rappellerai de Maniak comme d'un tueur en série marquant, de ceux qui vous glace le sang et qu'on n'a vraiment pas envie de croiser au détour d'une rue, par hasard... ou pas !

L'enquête est de belle qualité, les faits, les enchaînements, les révélations... Tout semble toujours millimétré et tomber à point nommé. le déroulement de l'intrigue coule de source, le suspense nous enchante et on se laisse berner avec grâce et panache ! le don de manipulation du lecteur habite incontestablement ces pages... c'est machiavélique !
Laurel décide une nouvelle fois de nous servir une intrigue en plusieurs temps. Certains trouveront que ça casse un peu le rythme de l'histoire principale mais personnellement j'ai bien aimé quitté l'enquête pour ce retour dans le passé et la découverte du personnage de Maxence de l'intérieur puisqu'il nous raconte son histoire au présent et à la première personne : immersion garantie et justesse des sentiments maîtrisée ! Les thèmes abordés sont durs mais parfaitement exploités. Faire face au deuil n'est jamais aisé, la construction psychologique d'un enfant, d'un ado, suite à un drame est une problématique complexe que Laurel aborde avec finesse... Tout cela est fabuleusement prenant et traité avec soin.
Cette construction atypique et originale offre donc plusieurs histoires en une, et la cassure ne m'a personnellement pas dérangée.
La résolution finale qui permet évidemment aux deux arcs narratifs de se rejoindre tient quant à elle toutes ses promesses et achève le roman sur une note époustouflante et salvatrice. Quel plaisir de poser la dernière pièce du puzzle !

Tout au long de l'histoire, les sentiments ne sont pas mis de côté, on passe par tous les états, et c'est aussi ce que j'aime chez cette auteur. Elle arrive à nous secouer, nous faire trembler mais aussi nous attendrir. N'est-ce pas là gage de qualité que de réussir à transpercer son lecteur par tout un tas d'émotions diverses au travers de l'écriture ? Comme je le disais, les enquêteurs ne sont pas juste des policiers mais des personnes à part entière et leur humanité m'a touchée au plus profond. J'ai tout bonnement adoré cette belle mise en avant du policier qui a aussi une vie à côté, une existence pas forcément simple du côté personnel et montrer que ce métier est loin d'être de tout repos et encore moins facile. J'y ai vu un bel hommage de ces héros du quotidien qui agissent dans l'ombre avec passion.

Bravo Laurel, du début à la fin tu as su titiller ma curiosité, nourrir ma soif de connaissances tout en me proposant un scénario macabre des plus captivants mené d'une main de maître avec beaucoup de dynamisme. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et ta proposition, bien plus que de tenir la route, nous offre un divertissement aussi sombre que délicieux. Comprendre ce qui peut faire basculer un être humain du côté du Mal est quelque chose de vertigineux, de passionnant. Je renouerai avec ta plume, et ce sans aucune hésitation, après cette pépite féminine digne des plus grands polars français.
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« Maniak » Je retrouve la plume de Laurel Geiss et c'est un plaisir.
Un thriller psychologique qui m'a captivé dès les premières pages. C'est palpitant, c'est sombre, c'est puissant et le caractère des personnages est extrêmement bien dessiné.

Ce roman se compose de trois parties. Dans la première partie, nous faisons la connaissance des enquêteurs qui déménagent du 36, quai des Orfèvres et pendant ce temps une psychose s'installe dans la capitale.
Plusieurs femmes sont retrouvées mortes avec des coups de couteau… et lavées, d'où le surnom du tueur, « Maniak ».
Qui se cache derrière ce tueur ? C'est le Capitaine Loïc Albin qui sera chargé de l'enquête !
Les cadavres se multiplient, les indices sont minces… et l'équipe tâtonne.
Dans la deuxième partie, nous sommes en 1990 et nous découvrons « Maniak », il a onze ans.
Un soir d'anniversaire, dans la vie du jeune garçon tout chavire dans le noir.
Que s'est-il passé pour que ce jeune homme devienne un monstre ?
L'auteure, nous tient en haleine, elle ne nous dévoile pas trop d'indices, pourtant la pression monte en crescendo… et étrangement ce tueur en série nous touche !
Nous serons tout dans la dernière partie, c'est le dénouement avec une fin spectaculaire à nous glacer le sang.

Quel roman ! Les émotions sont mises à rude épreuve. le suspense nous tient en haleine, les chapitres défilent et donnent un rythme époustouflant. J'ai eu de l'empathie pour les personnages et de ce capitaine qui est également papa !

Merci Laurel pour ce moment, j'aime ta plume, elle est contemporaine, fluide et addictive. Tu arrives à nous faire trembler comme nous laisser prendre notre souffle au bon moment.
Un petit clin d'oeil, je n'habite pas loin du bois de Vincennes…
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Paris en plein été, 2017, une macabre découverte, une femme retrouvée exsangues et suppliciées.
Les victimes ne s'arrêtent plus d'être découvertes, seulement des femmes et toujours le même mode opératoire.
Une véritable psychose pour la capitale, un détraqué que l'on surnomme MANIAK.
Le Capitaine, de la criminelle Loïc Albin se charge de l'enquête.
Va-t-il savoir gérer cette affaire des plus délicates et son rôle de papa célibataire ?

Un récit extrêmement bien ficelé et une temporalité maîtrisée.
Une enquête qui n'avance pas, Loïc est impuissant face à cette affaire, MANIAK ne laisse que des victimes sur son passage, aucun indice sur les lieux ou sur les corps.
Des protagonistes attachants qui forment une belle équipe avec Loïc ce chef de brigade, veuf, qui a du mal à se reconstruire.
Une deuxième partie nous plonge au coeur de la psychologie malade de MANIAK.
De son enfance à sa vie actuelle, l'autrice nous divulgue la profondeur de cette âme en souffrance.
Un protagoniste incroyablement bien confectionné, qui nous emmène même sur des zones de sympathie par moment.
MANIAK n'est pas simplement un monstre sans états d'âme, c'est une personne qui lutte contre lui-même.
Une plume fluide et incisive qui trouve les bons mots pour en exploiter diverse émotion.
L'enquête va prendre un tournant inespéré avec un rebondissement nul attendu.
Wouah la dernière partie du récit ne nous ménage en aucun cas, tout s'enchaîne à une vitesse folle avec une adrénaline qui monte en flèche pour un final surprenant.
Je me suis fait la réflexion sur une potentielle suite... À voir.
Une excellente découverte qui plus est, j'ai eu la chance de rencontrer l'autrice.
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Laurel signe avec « Maniak » son troisième roman : policier/thriller. Un roman à la fois captivant et surprenant. Laurel a mis l'accent sur ce tome sur la personnalité et la psychologie de ces personnages. Ce qui les rendent plus vrais, plus humains.
Ce roman se décline en trois parties :
- la première partie, nous découvrons notre enquêteur, Loïc dans différent rôle : celui chargé de l'enquête sur un tueur en série, prénommé Maniak et son rôle de père célibataire. Allier ses deux rôles n'est pas toujours facile.
- la deuxième partie, nous aurons un face à face avec notre tueur en série : un homme comme tout le monde, avec une famille, bien sous tous rapports mais avec une enfance difficile, l'élément déclencheur de ses pulsions, un combat qu'il mènera entre le bien et le mal.
- la troisième et dernière partie, la course contre la montre pour appréhender ce psychopathe.
Laurel maitrise parfaitement les enchaînements. On ne s'ennuie pas : elle vous fait monter la pression sur une intrigue meurtrière et bien ficelée, puis la relâche doucement avec des moments de la vie intime et privée de ses personnages. Nous partageons leur quotidien, leurs états d'âmes, leurs interrogations. Vos émotions seront mises à contribution. C'est la première fois que je compatis pour un tueur en série face aux révélations qui seront faites, les épreuves que la vie a placé sur son chemin. Un combat entre sa partie sombre et sa partie « humaine ».
Tout au long de ma lecture, j'ai été plongé dans cette intrigue avec Loïc en essayant de l'épauler, de lui apporter courage et force, et de faire la lumière sur cette enquête mais sans savoir réellement qui se cache derrière ce tueur en série. Elle est très habile Laurel parce qu'elle ne vous laisse pas beaucoup d'indices sauf dans la troisième partie et je peux vous dire que je suis restée coite face à l'identité de notre tueur en série.
Une intrigue bien menée du début jusqu'à la fin.
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Paris, été 2017. Une macabre découverte suscite une véritable psychose dans la capitale. Plusieurs femmes sont retrouvées exsangues et suppliciées. Qui se cache derrière celui que l'on surnomme MANIAK ?

J'ai aimé la construction de ce récit qui se scinde en trois parties : on découvre l'équipe policière et leurs liens très fort et qui piétine avec cette investigation, la deuxième partie nous plonge dans la vie du tueur et la troisième partie où ils arrivent enfin a trouver une piste.

J'apprécie de suivre le quotidien des officiers de police, autant dans l'enquête que dans leur vie privée, et là, on est vraiment dans ce schéma. Donc ce côté était vraiment intéressant.

La partie consacrée au tueur est vraiment excellente, l'autrice nous fais comprendre comment ce petit garçon est devenu un meurtrier sanguinaire, son évolution, c'est vraiment passionnant.

J'espère vraiment qu'il aura une suite, car j'aimerais savoir comment va évoluer ce personnage.

C'est un aussi un récit parfois très violent, à ne pas mettre dans toutes les mains, mais moi, j'adore ce genre de livre assez violent.

Donc j'ai vraiment adoré cette lecture, donc très envie de voir ce que l'autrice as déjà publiée.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Il ne faisait pas bon pour un malfrat se retrouver traqué par cette équipe. « Qui s’y frotte s’y pique », telle était la devise de la brigade criminelle, bien justement illustrée par le chardon de leurs insignes. Les six policiers mettaient un point d’honneur chaque jour à ne pas la faire mentir. Une fois lancés, tous donnaient le meilleur d’eux-mêmes jusqu’au bout.
 
Ce matin-là, bien contents de se retrouver, ils échangèrent accolades et embrassades avant de se raconter leurs vacances passées, tout en dégustant café chaud et croissants. Pour les uns, un excellent moment en famille à la découverte des belles régions françaises, pour les autres, des destinations bien plus exotiques et dépaysantes. La règle d’or pour chacun avait toutefois été la même, le repos et la détente.
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— Vous savez ce qu’il y a de pire pour nous dans ces histoires de meurtres en série ?
— Je ne vois pas, mais tu vas nous le dire, répondit Gabriel sur un ton blasé.
— Et bien ce qui me rend malade, c’est que nous ne pouvons rien faire à part attendre sagement qu’une pauvre nana se fasse à son tour torturer et tuer, puis balancer comme une merde, et espérer que ce salopard commette une petite erreur. Si un taré a décidé de continuer sa tournée macabre, il y a une femme dans les environs qui va tôt ou tard croiser sa route et qui est loin de s’attendre à vivre un enfer, et on ne peut strictement rien faire pour lui éviter ça. Ça me rend folle ! s’insurgea Corinne en claquant la paume de sa main sur sa cuisse.
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Corinne rajouta qu’en général, les femmes n’éliminaient pratiquement que des personnes de leur entourage, proche ou professionnel, alors que les hommes pouvaient s’attaquer à n’importe qui.
Elle continua en mentionnant que les meurtrières et les meurtriers n’avaient radicalement pas les mêmes façons de tuer. Les femmes n’utilisaient quasiment jamais d’arme à feu et privilégiaient les injections létales, le poison ou la suffocation, alors que les hommes pouvaient tout à fait faire un carnage par balle, arme blanche ou tout autre objet contondant.
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S’il y avait bien une chose que Loïc détestait dans son boulot, c’étaient ces moments-là. Annoncer le décès d’une personne à un proche n’était jamais une affaire aisée pour les policiers. Beaucoup même le redoutaient. Cela nécessitait d’avoir un certain recul, une distanciation professionnelle, mais malgré tout, en tant qu’être humain, les situations ramenaient très souvent à faire un parallèle avec sa vie personnelle. « Et si c’était à moi qu’on annonçait un truc pareil ? »
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Voir un cadavre était une première pour lui. Il avait bien assisté à l’enterrement de quelques amis bien sûr, ainsi que plusieurs membres de sa famille, mais de lui-même, il ne s’était jamais résolu à se rendre sur leur dépouille avant la fermeture du cercueil, préférant garder en tête un souvenir de la personne de son vivant, une belle image. Là, ce qu’il avait sous les yeux resterait à jamais gravé dans sa mémoire.
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