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3,2

sur 126 notes
Un des plus beaux livres que j'ai lu. du fantastique lié à la catastrophe avec beaucoup de poésie. Paris sous le déluge et noyé et au dessous un monde inconnu vivant là depuis très longtemps. Une fillette très intelligente découvre ce monde.J'aime beaucoup la façon d'écrire de cet auteur.
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Un livre décevant vendu par une quatrième de couverture habile comme un thriller fantastique et qui hélas n'est ni l'un ni l'autre.
Le livre commence bien mais bascule très vite dans le grotesque et l'invraisemblable. Les personnages et leur psychologie ne sont pas crédibles. Pour ce qui est de l'action... on ne sait que dire. L'intrigue dépasse très vite les bornes de l'admissible. Par moment, c'en serait presque drôle, si seulement on pouvait croire que c'est volontaire de la part de l'auteur, qu'il a voulu parodier certains thrillers ésotériques de bas étage. Cette explication est hélas incompatible avec le mortel esprit de sérieux où baigne l'histoire
Ce livre est un sinistre industriel inexplicable eu égard aux qualités de l'auteur qu'il a montré par ailleurs, notamment dans son Dictionnaire amoureux de Paris, véritable somme sur la ville, son histoire,sa géographie. Il utilise certes à l'occasion pour ce livre ses connaissances remarquables en la matière, mais en pure perte, car elles ne peuvent ni sauver l'ouvrage ni même en relever le niveau.
C'est ce que j'ai lu de plus nul depuis Régression de Fabrice Papillon . Et ce n'est pas peu dire
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S'appeler d'Estienne d'Orves, déjà, ce n'est pas rien. Mais posséder un tel sens du suspens constitue un autre challenge.
J'ai lu le livre à sa sortie, il y a une dizaine d'années maintenant, et j'ai grave kiffé, comme dirait mon voisin rappeur, qui ne connaît pas des masses de mots et d'expressions, mais les use volontiers jusqu'à la corde, fatalement.
Le livre est axé sur deux connaissances énormes, celles des animaux et celles de Paris. Donc, si vous êtes habitants de la capitale ou vétérinaire, pas d'hésitation, foncez ! Si ce n'est pas le cas, allez-y quand même de bon coeur !
À la base, l'idée de partir du jardin des Plantes se montre de bon augure. Bien que notre ami fébrile Lorant Deutsch situe les origines de la ville beaucoup plus au nord, il apparaîtrait que la vie spirituelle de celle-ci ait bien démarré dans ce secteur, où demeure entre autres la petite église de Saint-Julien-le-pauvre, souvent annoncée comme une des plus anciennes de la capitale, puisque la bâtisse originelle, avant d'être violemment détruite par les Vikings, daterait du sixième siècle. On va suivre l'enquête en même temps que la Bièvre, ce ruisseau qui traversait, jadis, le vaste parc animalier d'en face la gare d'Austerlitz, et flânait un bon moment dans le cinquième puis le treizième arrondissement, se transformant à la fin en un cloaque nauséeux, puisqu'il était devenu l'apanage des tanneurs, dont la profession n'était pas réellement gage de senteurs divines. Quand, d'ailleurs, on se promène un peu avant les Gobelins sur la droite, pas loin du fameux château de la Reine Blanche, la rue prend un virage qui constituait autre fois le ruisseau, carrément, disparu de la manière la plus mystérieuse qui soit.
Alors, au début du livre, sur ce fond de parc naturel en pleine ville commencent des inquiétudes : animaux hypernerveux, disparition de bébés, montée des eaux inexplicable en apparence …
L'auteur nous emmène jusqu'à la fin au pas de charge, sans un moment pour souffler. le rythme du bouquin est proprement hallucinant. Pas facile de repérer, à cette vitesse, des personnages qui seraient responsables de cet immense bazar. Car ce sont toujours les hommes qui sèment la panique, tout le monde le sait.
Le livre est complet. Excellentissime thriller, il se voit aussi érudit et instructif. Parcourir Paris avec Vargas, Victor Hugo ou Raymond Queneau figure un plaisir de fin gourmet. Nicolas d'Estienne d'Orves continue la tradition en la plongeant dans l'actualité la plus crédible, c'est confondant de naturel. Même quand il évoque l'histoire du lieu, riche en éléments de toute sorte, jamais il ne fait dans l'universitaire pontifiant ou l'historien local poussif. le tout est allègre, sonore, enlevé, pertinent.
De famille illustre, petit-fils d'un frère du grand militaire Honoré, exécuté au Mont-Valérien en 1941 à la suite d'un imbroglio pathétique et surtout d'une ignoble trahison, Nicolas est aussi parent de la poétesse Louise de Vilmorin, dont la mère était soeur du père d'Honoré (ça va, vous suivez toujours ?). Honoré lui-même, s'il n'était en aucun cas homme de lettres reconnu, possédait une plume que ses condisciples avaient remarquée pendant ses études à Polytechnique. On connaît de lui seulement sa correspondance et un journal, l'un comme l'autre fort bien tournés et très émouvants.
Bon sang ne saurait mentir !

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Sylvain Masson a vécu toute son enfance au jardin des plantes à Paris dont sa mère est la directrice. Il a grandi avec Gabrielle, la petite-fille de Lubin, l'un des gardiens du zoo du jardin.
Sylvain et Gabrielle ont noué une relation assez étroite avec une espèce très rare de singes, des singes blancs. C'est Gervaise, la mère de Sylvain, qui les a découverts et ramenés. Elle est la seule personne au monde à les avoir rencontrés et ces spécimens sont les seuls existants.

Un jour des bébés sont enlevés et simultanément, les animaux du zoo deviennent très nerveux et le niveau d'eau monte dans Paris, une eau qui ne vient pas uniquement de la Seine mais qui semble venir du sol.
Les singes blancs sont aussi disparus pendant 24 heures sans que l'on sache qui les a enlevés ni qui les a ramenés.
Sylvain cherche à comprendre et découvre dans la cage des singes, une porte dérobée qui le conduit dans les sous-sols de Paris.
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LA CRITIQUE

Bien difficile de critiquer cet ouvrage.
Je l'ai abordé comme un polar ou un thriller. Au départ, cette perspective se confirme mais petit à petit arrivent des éléments et, dans le dernier quart, on plonge sans retenue dans une sorte de fantastique qui est plutôt un genre de fantasy, genre que je n'aime absolument pas. En aucun cas l'étiquette science fiction ne peut être attachée à cet ouvrage, même si le point de départ pourrait le suggérer, ce genre étant lié à un aspect technique avec une certaine logique, cohérent et non pas ésotérique ou avec des personnages extraordinaires comme c'est le cas ici.

Cette évolution devait donc me conduire vers l'ennui mais l'écriture, la façon dont est mené le déroulement ont fait que j'ai eu envie de continuer pour connaître le dénouement. Si cela ne m'a pas vraiment passionné, je ne me suis toutefois pas vraiment ennuyé.

La fin, par contre, m'a beaucoup dérangé. On ne sait pas ce que deviennent réellement les protagonistes et le milieu dans lequel ils évoluent n'a aucune rationalisation, logique. On reste dans un flou déplaisant. Tout cela me déplaît beaucoup, le livre enchaîne des descriptions oniriques un peu fastidieuses mais peut être nécessaires pour tâcher d'immerger le lecteur dans ce nouveau domaine. Je suis réfractaire, alors...

En conclusion
Les amateurs de fantasy peuvent être intéressés s'ils acceptent que c'est un fantasy soft.
Les amateurs de polar ou thriller pur et dur, passez votre chemin.
Je pense que ce n'est pas un mauvais livre mais il faut être adepte du genre.
L'écriture m'est apparue agréable mais j'ai décroché dans la dernière partie (un petit cinquième du livre) par le changement de point de vue, ce n'est plus le même narrateur et les propos de celui-ci ne correspondent pas à sa personnalité. Il me reste un sentiment de grande confusion dans cette dernière partie.
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J'avais lu « La dévoration », un livre qui m'avait interpelée, d'où ce nouvel achat.
Celui-ci est plus ancien, il date de 2009
Ah, il a une patte cet auteur !
J'ai beaucoup aimé suivre Sylvain Masson dans les dédales de Paris.
Le voir se perdre dans ses relations avec sa mère, si possessive, si inquiétante parfois.
Sentir qu'il perd pied dans des situations surréalistes, dans un monde qui devient de pure science fiction.
Quelquefois, ça peut paraître un peu excessif, mais c'est un roman, alors tout est permis.
Et un roman d'une grande imagination servi par une écriture sensible et intelligente.
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Un roman très pédagogique et original. Dommage que certaines longueurs aient eu raison de mon addictivité. La fin semble très improbable.
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suspense garanti
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Acheté il y a quelques années maintenant, ce qui m'a frappé en premier c'est de partager le même nom de famille que Sylvain. Puis j'ai eu l'intuition d'avoir entre les mains un livre d'un genre certe défini, mais tout de même à part... Je suis donc repartie avec.
Je me rappelle avoir été hypnotisée par le style de l'auteur, tout en délicatesse, en nuance, presque en douceur, à l'instar du pelage des fameux singes blancs.
Je garde l'image de cette vieille dame et de cette petite fille, accrochées à la Tour Effeil et de la moiteur des souterrains parisiens, avant une fin qui m'a émue.
Les détails m'échappent aujourd'hui, peut-être un jour retournerai-je aux côtés de mon homonyme...
Ce roman est une de ces belles rencontres que l'on fait tout à fait par hasard !
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les animaux sont pris de panique car la Seine déborde. le décor est planté dans ce lieu magnifique qu'est le jardin des plantes ainsi qu'à la ménagerie. le sujet est d'anticipation et parfois difficilement crédible.
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Bon, maintenant que je l'ai fini, et vu que les 200 dernières pages m'ont paru un tantinet longuettes, je me dis qu'avec effectivement un peu de condensé, c'en serait certainement mieux. Mais ceci n'engage que moi.

Le professeur et la surdouée mettent quasi 300 pages à se rencontrer. En fait, je me demande s'il n'y a pas trop d'idées dans le livre, du coup, ça devient trop chargé et un peu pénible. Dommage, j'aimais bien les singes blancs.

Donc une histoire de bébés et de singes qui disparaissent, les eaux qui montent dans Paris, les illuminés qui se manifestent, et au final, un grand bazar, scénario catastrophe, les peuplades oubliées, les catacombes, et j'en oublie certainement.
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