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EAN : 9782895493525
Éditions Les Intouchables (18/02/2009)
3.07/5   7 notes
Résumé :
Diagnostiquée maniaco-dépressive à l’adolescence, Varda Étienne témoigne de la terrible maladie qui a empoisonné son existence. Sa vie d’épouse et de mère de trois enfants, mais aussi sa carrière professionnelle de journaliste et d’animatrice, ont été marquées par la violence des hauts et des bas de la maniaco-dépression : les phases d’exaltation où rien n’est impossible ni trop beau, systématiquement suivies de crises de désespoir et d’internements psychiatri... >Voir plus
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Les gens connaissent très peu cette maladie mentale qui n’est pas suffisamment prise au sérieux. Les psychiatrisés sont des exclus de la société, des marginaux, des incompris. En fréquentant les institutions psychiatriques et les psychiatres, car j’en ai vu beaucoup, j’ai constaté que la plupart des personnes victimes de troubles mentaux vivent ce que je vis et font face à la même incompréhension. En mettant des mots sur des maux, on banalise nos souffrances, mais on ne les mesure pas.
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Il existe des médicaments qui soulagent rapidement la douleur physique, mais ceux qui peuvent soulager la souffrance psychologique mettent des semaines, et même des mois à agir. À ceux qui souffrent dans leur corps, on tend la main. À nous, on donne des conseils : « Mets-toi un coup de pied dans le derrière », « Prends sur toi » ou la phrase que je ne peux plus entendre, qui me colle des nausées : « Tu as trois beaux enfants. »
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La maladie mentale, peu de gens le savent, c’est d’abord une souffrance physique. J’ai subi des douleurs inimaginables pour une personne saine d’esprit. Ces souffrances m’ont donné envie de sortir de mon être parce qu’elles étaient invivables, au point que me faire frapper par un camion me paraissait moins douloureux.
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L’amour des parents pour leur enfant, c’est d’abord, me semble-t-il, la proximité. Comme pour les animaux. Le confort de l’odeur de la mère ou du père, le rituel, les habitudes. Et quand un enfant se sent rejeté, quelque chose de définitif se brise en lui. Peut-être que c’est le sentiment du lien lui-même : soit la faculté de l’attachement, soit, ce qui revient au même, l’angoisse du rejet.
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Je peux faire du mal de façon consciente sans me préoccuper du tout des conséquences. Je n’ai plus de sentiments, tout ce que je veux, c’est parvenir à mes fins de n’importe quelle façon. Quand je descends, je dégringole. Mais quand je monte, je m’envole. La vie, pour moi, ce n’est que des montagnes russes.
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