Cette bande dessinée est complètement déjantée.
Fabcaro exprime avec beaucoup de talents ce que beaucoup d'entre nous pensons tout bas dans les repas de famille surtout ceux qui nous donnent pas envie d'y aller.
L'humour très sarcastique est excellent !!!
Il y a même de l'humour dans l'humour...
J'ai bien aimé la construction de ce livre qui enchaînent les situations cocasses avec beaucoup de talent !!!
Le lien entre les différents parties est très appréciable et change de l'accumulation de sketchs qui n'a pas forcément de liens entre eux...
Les illustrations tout en sobriété contrebalancent parfaitement avec l'écriture du scénario.
Un véritable coup de coeur !!!
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Formidable ce Formica ! ou comment faire du déjeuner dominical un drame hilarant. Au menu : un maxi kebab, du poulet aux hormones, des pâtes fades, de la galette industrielle et puis aussi des petites mesquineries (une famille quoi), des enfants (mais en fait, on s'en fout un peu), un choeur antique (ben oui, pourquoi pas ?) et le gouffre vertigineux des obligations familiales. le tout arrosé d'un humour absurde et délirant. Fabcaro ose tout encore une fois et ça fait du bien !
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Fabcaro, il est rigolo.
Un fallacieux prétexte de repas dominical et familial, il n'en faudra pas plus à l'auteur pour développer un magistral récit sur fond de crise des subprimes.
Nan, j'déconne.
Fabcaro chasse ici le grand blanc.
Celui qui gêne, qui trouble, qui paralyse.
En effet, quoi de plus déstabilisant que de se regarder dans le blanc des yeux sans avoir le moindre sujet de conversation dans sa besace ?
Et Fab' de délirer, de se mouvoir dans un absurde qu'il maîtrise à la perfection, occasionnant moult gloussements et autres LOL PTDR de force 10 sur l'échelle de Patrick Patoche, peintre comique troupier injustement méconnu de son état, à ses heures éperdues.
C'est barré, follement décalé, monstrueusement nonsensique.
L'énorme plus, une plume en kouasi symbiose avec le propos, ce qui n'est pas pour me déplaire.
Énorme, comme d'hab', comme Fab' !
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Formica, c'est l'histoire d'un repas de famille. C'est présenté comme un roman photo, avec des dialogues qui semblent avoir été rajouté sur des illustrations préexistantes, comme un cadavre exquis. C'est aussi construit comme une pièce de théâtre en trois acte, avec les choeurs comme dans le théâtre grec antique. Au départ, les participants au repas cherchent un sujet de discussion, ça m'a fait penser au Sens de la vie des Monty Python et cette scène dans le restaurant ou le serveur propose la carte des sujets de discussion, et aussi au film de Luis Bunuel “Le Charme discret de la bourgeoisie”. L'humour est totalement décalé, c'est un humour particulier qui a ses fans, dont je fait partie. Les dialogues ne semblent pas correspondre au images, c'est toujours loufoque, absurde et pourtant jamais gratuit, souvent cynique et percutant. Et moi, ça me fait me tordre de rire :
- Et en musique, vous aimez quoi ?
- J'aime bien le fa#
L'absurde comme le cultive Fabcaro nous projette face à nos contradictions, nos interrogations, il nous fait découvrir notre propre absurdité, l'inconsistance du monde, c'est vertigineux et pourtant totalement hilarant !
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Et comme d'habitude avec Fabcaro, ça parle de famille et de lieux communs, mais avec cet humour absolument unique qui nous fait sourire, rire à plein tube, parce que c'est tellement absurde, mais plein de vrai. A lire en famille, ou entre amis et les répliques reviendront toutes seules , avec un clin d'oeil.
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