"Tu sais, ça ferait très plaisir à ta soeur si tu faisais un petit discours le jour de la cérémonie"
"J'ai besoin d'une
pause"
"Ma mère et ma soeur reviennent de la cuisine à ce moment-là, il ne manquait plus que ça pour me pourrir la soirée, un discours!"
En trois citations, le ciment du "discours" de
Fabrice Caro, alias Fabcaro, est planté... reste à développer.
Nous passons donc la soirée en compagnie d'Adrien, otre anti-héros et avec lui nous passons en revue ses craintes, ses espoirs, ses échecs, ... et qu'ons se le dise, on s'attache.
Avec un regard acéré sur l'amour, la famille, l'attente et l'espoir, Fabcaro troque ses traditionnelles bulles de BD pour les lignes d'un roman.
S'il montre à nouveau son talent pour les bons mots, j'avoue avoir eu un peu de mal à rentrer dedans, trouvé parfois que ce discours était un peu long, qu'il partait de temps en temps un peut trop en vrille, et risquait de se perdre en route.
Mais au final, on ne retient que le bon, les réflexions qu'il a apporté, les (nombreux) sourires avoués et le bon moment passé.