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4,21

sur 2055 notes
Demande à la poussière est l'histoire d'Arturo Bandini, fils d'immigrés italiens qui se retrouve à Los Angeles à la fin des années 1930 afin de poursuivre son rêve : devenir un écrivain célèbre.

Vivant dans un hôtel minable sur la colline de Bunker Hill, il fait la connaissance de Camilla, une belle latino qui sert de la bière dans un petit établissement. Fante tombe amoureux d'elle et il s'ensuit le classique amour impossible, le tout raconté dans une langue exceptionnellement ressentie.

Et c'est là l'intérêt du roman. Au-delà de l'amour et des frustrations de l'aspirant écrivain, le livre nous fait entrer dans la psyché d'un jeune homme maladroit qui manque terriblement de confiance en lui. Par la magie de l'écriture, on vit avec lui ses espoirs, ses doutes, sa honte.

La grande particularité de Fante est sa capacité à partager ce qu'il ressent. Son écriture transmet ce qui se passe dans la tête d'Arturo avec tant de sincérité qu'on ne peut faire autrement que d'être touché par l'humanité de cet homme qui expose ses défauts sans retenue, quitte à rire de lui-même. Fante, et c'est là une de ses grandes qualités, ne se prend jamais au sérieux !
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Je suis désolée d'avoir à dire ça mais je n'ai pas trop apprécié ce livre,je l'ai trouvé soporifique,somnolent et ennuyeux mais en revanche,j'ai beaucoup appréciée l'adaptation ciné réalisée par Robert Towne avec Colin Farrell ( mon idole ) et Salma Hayek qui est beaucoup rythmée et avec de magnifiques accents sensuels.

Le seul point positif,c'est l'époque,au moment de la Grande Dépression de 1929,c'est un thème intéressant pour
de nombreux écrivains.
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Les tribulations d'un jeune écrivain issu d'un milieu modeste qui s'installe à Los Angeles, et qui oscille entre rêves de gloire et réalité, c'est-à-dire la misère. Émerge rapidement une relation compliquée et ambiguë avec une serveuse. Une ambiance qui m'a happé dès la fin du premier quart du livre, langoureuse, mélancolique et haletante.
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Il y a déjà pas mal de critique. Je me contente donc de dire que j'ai beaucoup aimé ce roman (c'est mon 3ème Fante et le meilleur à ce jour). C'est rare un livre dont on souhaite qu'il n'en finisse pas !
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J'avais découvert l'auteur avec Mon chien stupide, j'avais été enchanté de cette première rencontre.
J'ai donc mis de côté d'autres ouvrages de Fante, et je me suis lancé dans ce tome, au titre énigmatique.
J'ai adoré le style, l'écriture est incisive, un régal.
Petit bémol pour le côté je veux / je veux pas du personnage, et cette recherche de la complexité, à certains moments le côté torturé du bulbe m'a un brin lassé...
Cela ne freine en rien mon envie de poursuivre la lecture des autres livres de John Fante
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Belle claque sur mon museau d'humain-animal!

Une lucidité de vieillard accompagnée d'une ferveur et sensibilité juvéniles, voici Fante!
Ce bouquin se lit avec une facilité inquiétante: il n'y a que les grands auteurs qui arrivent à cette performance. Bukowski qui puise pas mal de son art poétique dans les écrits de Fante, a toutefois une autre sensibilité (rude, virile).
le narratateur de Fante (l'attachant Arturo Bandini) est d'une pâte plus douce. c'est de cette façon qu'il arrive a vous conduire dans des endroits de désolation et d'expérimenter la tragédie humaine, sans vous forcer, en vous attirant de manière imperceptible.
ça fait mal, ça bouleverse,ça fait du bien: qu'attend'on d'un bon livre?
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Difficile de noter et critiquer une telle oeuvre...
Difficile même de savoir ce qu'on en pense...

Ce que je sais, c'est que ce court roman est allé me chercher dans les profondeurs de mon ventre à plusieurs reprises : dégoût, mépris, peur. Mais il m'a fait réfléchir aussi, sur le sens de notre vie sur terre, sur moi-même, sur l'absurdité du faire et du paraître... Il m'a fait rire enfin. Car ce personnage principal d'Arturo Bandini est un personnage ridicule, hors de sa réalité, aux prises avec son humanité défaillante et sa mégalomanie. Je le rapproche volontiers d'un Ignatius Reilly, écrit 40 ans plus tard, mais sans doute très inspiré d'un Bandini.

Et cette Los Angeles, lieu de perdition et de fantasmes, cet îlot urbain perdu dans le désert, terre de désolation et de miracles, cette Los Angeles de 1939 nous est rendue dans tout son désespoir et sa flamboyance par John Fante que je découvrais ainsi.

Je sens bien sûr que c'est un roman brillant, de ceux qui décrivent en temps réel une Amérique désoeuvrée de la fin des années 30. Je crois simplement qu'il me manque quelques billes et que je ne peux me fier qu'à mes viscères, résolument remués.
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Il y a quelque chose d'immédiat dans ce livre. Une rage, une soif de réussite sous ce soleil éternel. Californie Sud, Los Angeles connait tous les rêveurs, ceux qui mentent à leur proche sur leur réussite et ceux qui s'acharnent croyant, au-delà de tout, à leur fourrure de renard. Los Angeles avale les hommes, terre inhospitalière, faite de palmiers noirs, entre brouillard et poussière. du désert qui gagne parfois, de Bandini, sûr d'être un grand écrivain et qui réussira.. Un livre, sur l'espoir et la rage de réussir, plus fort que le temps qui s'écoule. Ecrit dans les années 30, ce siècle presque d'écart ne se lit jamais tant ce livre s'adresse directement à l'individu (peu concerné, d'ailleurs, par le contexte international, Hitler étant balayé d'une incompréhension de centre d'intérêt). Un livre aussi sur le kaléidoscope humain que sont les USA: Suédois, Mexicains, Italiens revendiquant chacun être plus américain que l'autre, sur le racisme, la culpabilité catholique... La deuxième partie ne se lâche pas...
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Je n'y suis pas parvenue. Encensé par les critiques, j'ai pourtant lutté pour continuer, par peur de manquer quelque chose d'incroyable. Impossible. Je l'ai reposé des dizaines de fois, j'ai repris à des moments différents, rien n'y a fait, j'ai dû laissé tomber. Je n'ai jamais compris la relation entre Arturo et Camille, mélange d'agressivité, méchanceté et d'attirance. Ce personnage ivre qui surgit dans sa chambre n'a aucun sens selon moi. Bref je cherchais un vrai témoignage des laissés-pour-compte mais je ne l'ai jamais vraiment trouvé.
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Quel plaisir !
Une véritable ode à la passion de l'amour et de la vie), aux imprévus et aux hasards qui forment une suite d'évènements qu'on appelle la vie. Bien que enjolivé, on y croit à son histoire à John Fante / Arthuro Bandini, plus on avance dans le livre, plus on a envie d'y croire et de lire la suite de son aventure.
Je n'avais retrouvé ce plaisir d'une narration aussi fluide et d'une folie dans la banalité que dans les livres de Paul Auster.
Maintenant je vais continuer avec Fante je pense bien.
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