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Dans ce roman écrit en pleine seconde guerre mondiale, Howard Fast distille de profondes idées de liberté. Il y dépeint un peuple respectueux de son environnement qui s'est trouvé prisonnier de réserves inadaptées, qui a vu sa ressource (le bison) décimé pour de mauvaises raisons par les pionniers. Oui, les Indiens sont violents, mais tout autant que les militaires du gouvernement.

Suivant un fait réel, Howard Fast raconte la longue traversée de ces hommes, les doutes de ces militaires qui doivent respecter des consignes qui parfois (rarement) les questionnent, l'absurdité et l'horreur des ordres donnés pour tuer d'autres êtres humains. Si j'ai trouvé le récit froid et distant, j'ai aussi été très intéressée par cet épisode qui démontre une fois de plus les travers d'une colonisation forcée... Et à quel titre ?...
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Envoûtant roman où le héros est un peuple, un village cheyenne qui voulait juste retourner sur ses terres natales. Une histoire vraie. Lorsque commence le récit, en 1878, les guerres indiennes sont terminées. le peuple cheyenne a été déplacé des Black Hills du Wyoming vers l'inhospitalier Oklahoma. Réduit à la subsistance le village décide de rejoindre les terres ancestrales à la barbe des autorités.
Comment trois cents va-nu-pieds vont-ils réussir à affoler plus de 12 000 hommes lancés à leur poursuite, plusieurs régiments et même une milice surexcitée ? le récit ne se focalise pas sur des destinées individuelles. Il prend l'ampleur d'un récit imaginaire quasi fantastique. Les Indiens sont des fantômes qui s'évanouissent sans faire de bruit, les poursuivants semblent groggy, assommés par une poursuite sans fin. Les Cheyennes, rusés, pacifiques n'ont plus rien à perdre.  En perdant leurs terres ils se savent déjà morts. La fierté tranquille et la profonde humanité du chef indien, Little Wolf, figure tutélaire quasi invulnérable, transcende le récit. C'est un véritable jeu du chat et de la souris. Un récit empathique qui prend le parti des Indiens, rend compte aussi des doutes de certains soldats obéissant aux ordres de Washington, mais aussi des certitudes des miliciens attisés par les fausses rumeurs carburant à la haine et à la frustration..
Un encerclement où tous les moyens possibles sont utilisés, l'usage de canons, la lutte acharnée, la menace, l'affamement, l'enfermement. La disproportion pathétique face à un peuple déguenillé constitue un grave acte d'accusation envers les élites. C'est un plaidoyer nouveau pour la cause indienne.
Publié en 1941 le roman est solidement documenté et replace l'épisode dans une vision synthétique de la situation à l'opposé de celle prévalant dans les films d'époque. Ici la poursuite est l'ultime convulsion d'une épopée où Howard Fast adopte la hauteur de l'historien tel un aigle planant sur la Prairie.
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1878. Trois Cheyennes s'enfuient de leur réserve aride de l'Oklahoma. En guise de représailles, les autorités veulent emprisonner dix hommes de la tribu. Les chefs refusent et décident de partir avec les quelques dizaines d'Indiens de la réserve vers les Grandes Plaines, leurs terres natales. L'armée, les shérifs et des citoyens épris de justice se lancent alors à leur poursuite pour leur faire regagner leur réserve de gré ou de force…
C'est le chant du cygne de la nation indienne que raconte ici Howard Fast. Les Cheyennes veulent vivre libre quitte à en mourir. Mais les hommes blancs depuis les décideurs de Washington jusqu'au lieutenant de cavalerie en passant par l'ivrogne de saloon sont décidés à imposer leur loi meurtrière et inhumaine. Ainsi est l'Amérique. Sous couvert d'une intrigue bien menée c'est une page tragique de l'Histoire qui nous est contée ici.
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En 1941, alors que de nombreux peuples chassés de chez eux et jetés sur les routes entamaient un long et pénible exode paraissait La dernière frontière. Preuve que l'Histoire est un éternel recommencement et que les Hommes peinent à apprendre de leurs erreurs. Ce dont nous parle Howard FAST dans ce livre, c'est de l'ultime soubresaut d'un peuple qu'on assassine lentement. Après la guerre des Blacks Hills (1876-1877) les Sioux se sont dirigés vers le Canada tandis que les Cheyennes se sont rendus et ont été parqués comme du bétail en Oklahoma. Une terre aride, complètement inadaptée au mode de vie de cette tribu et où ils meurent à petit feu, de faim, de désoeuvrement et du désespoir engendré par tant d'injustice et d'incompréhension. Sentant la mort venir et voulant rester dignes et fiers ce sont 300 âmes : hommes, femmes, enfants et vieillards qui vont se lancer dans une quête à l'issue plus qu'incertaine. Ils vont traverser une partie des États-Unis pour retrouver la terre de leurs ancêtres, celle qui les a vu naître et qui pourvoyait à tous leurs besoins.
Évidemment l'armée n'étant en rien sensible aux arguments des chefs Cheyennes elle va lancer à leur poursuite une garnison, puis deux, puis trois… Car un kilomètre après l'autre les Cheyennes affamés, épuisés, et peu armés vont mettre à mal l'armée américaine pourtant bien nourrie, bien vêtue et lourdement armée. Devant tant de détermination et de grandeur un noble adversaire aurait reconnu la valeur de ses opposants, pourtant, même si quelques hommes se questionneront, aucun, quelque soit son rôle dans la hiérarchie n'aura assez d'humanité pour voir ce peuple autrement que comme des sauvages. Un comble car plus je lisais et plus ces hommes vêtus de peaux de bêtes me paraissaient civilisés alors que les tuniques bleus ressemblaient à des brutes épaisses. Jusqu'au bout, ce peuple aux abois fera preuve d'une détermination, d'un courage, d'une noblesse et d'une grandeur d'âme que leurs poursuivants n'égaleront jamais. Jusqu'au dénouement cette histoire m'a vraiment étonné et attristé.

Mais attention, loin de nous livrer une vison romancée et idéalisée de « l'indien » Howard FAST a avant tout cherché la vérité. Il a mené de longues et laborieuses recherches afin de nous retranscrire le plus fidèlement possible le récit de cette cavalcade qui n'était au départ qu'un fait divers. Livres d'Histoire, télégraphes, articles de journaux il a tout épluché, croisé les données pour démêler le vrai du faux, allant même jusqu'à rencontrer les derniers Cheyennes témoins de cette épopée et remuant ciel et terre pour trouver un interprète.

Parce que, si de nos jours les États-Unis se veulent le pays de la liberté (statue à l'appui et capt'aine América en renfort) il est important de ne pas oublier que cette liberté a été refusée aux natifs . Pire encore, les colons ont chassé et dépossédé les natifs de leurs terres en les dupant par des traités signés par des hommes blancs sans honneur ni parole. Tous ces peuples ont été exterminés consciencieusement et avec eux des trésors de culture, de croyances, de langages, d'artisanat… ont disparu. Une perte incommensurable et irrémédiable.

Alors même si ce livre a quelques longueurs, si on a finalement peu d'informations sur ce que fut la vie des indiens tout au long de cette traque, il est d'un intérêt historique indéniable et se lit comme un roman d'aventure.
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La conquête de l'Amérique est terminée, les Blancs occupent tout le territoire, les Indiens ont perdu. Les perdants sont parqués sur un territoire où ils n'ont aucun choix et aucun moyen de vivre, dépendants totalement de ce que leur octroie le responsable du camp. Rien ne convient aux Indiens, ni le climat , ni le mode de vie, ils s'éteignent à petit feu. Leur chef décide avec l'appui de son groupe de retourner sur leurs terres.

De là commence un long et difficile voyage pour ces hommes, ces femmes, ces enfants, poursuivis par l'armée.

Tout au long des pages on découvre le mépris des Blancs, leur assurance d'être meilleurs que ces "sauvages", leur abyssale stupidité alors qu'en parallèle les Indiens se révèlent des êtres emprunts d'une force, d'une volonté indestructible, d'un sens de l'honneur infaillible le tout accompagnant une philosophie de vie qui échappe totalement aux Blancs. L'incompréhension entre les deux groupe est totale.

Une très belle lecture que ce roman!
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Etats-Unis, 1878. Les Cheyennes sont parqués dans des territoires dédiés, loin de leur région d'origine. Alors que certains décident de retourner vers le Nord, tout le camp prend leur suite et est alors pourchassé par tout un tas de formations allant de la milice à l'Armée.
Ce roman est formidable. Il montre à quel point le désir d'extinction des Indiens a été violent, combien ce peuple a subi l'indifférence quand ce n'était pas le mépris des colons.
Il donne la place aux personnalités politiques de l'époque et permet ainsi au lecteur de s'immerger dans le contexte.
C'est une ode à la liberté qui raconte l'histoire à travers les destins individuels, offrant une humanité à un peuple qui avait été désincarné.
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En Oklahoma, les Indiens meurent de faim. le territoire qui leur est réservé, sec et rouge de poussière, est incapable de produire une végétation luxuriante qui pourrait attirer bisons et autre proies. Ces peuples n'ont qu'une aspiration : rentrer chez eux, dans les Black Hills, d'où ils ont été chassés par les autorités politiques. En 1878, un groupe de trois cents Cheyennes décide de braver l'interdit et s'enfuit calmement, sans cacher leurs intentions. Plusieurs unités militaires se lancent alors à leur poursuite. En supériorité numérique, mieux armées, elles sont pourtant à chaque fois mises en échec par ces Indiens, menés par deux chefs, Little Wolfe et Dull Knife. Pour ces derniers, ce sera le retour au pays ou la mort.

Ce livre tiré d'une histoire vraie est bouleversant. Les larmes de Dull Knife lorsqu'on lui refuse le droit de rentrer chez lui ou la description des petits corps d'enfants Cheyennes squelettiques aux ventres gonflés par la faim serrent le coeur. Attention cependant, ce roman est loin d'être misérabiliste.

Certains pourraient regretter le côté un peu caricatural ou manichéen du roman avec, d'un côté, les Blancs, au mieux, rongés par les remords, au pire racistes, voire rendus fous par leur mission comme le personnage du capitaine Murray et, de l'autre, des Indiens fiers et dignes. Mais ce choix délibéré reflète finalement les convictions politiques de l'auteur, Howard Fast, marxiste et communiste au 20e siècle.

Si, sur le papier, le thème choisi n'a rien de révolutionnaire, la manière de l'aborder rompt, me semble-t-il avec les codes du western classique. le lecteur n'est jamais dans la tête des « gentils » mais bien dans celle des soldats qui cherchent à contrecarrer les plans des Indiens : l'auteur nous refuse le droit de nous mettre à la place des véritables héros. Un peu frustrant pour certains mais surtout assez original.

Bref, un roman à lire et à conseiller !
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Howard Fast (1914-2003) est un romancier et scénariste américain. Il a également signé des romans policiers sous le pseudonyme de E.V. Cunningham. Howard Fast s'intéresse très tôt à la pensée de Karl Marx et devient membre d'une association d'écrivains proche du Parti communiste américain. Un voyage dans le Sud des Etats-Unis lui permet de constater la grande pauvreté résultant de la Grande Dépression et lui confirme le bien-fondé de son engagement politique. En 1974, Howard Fast s'installe en Californie où il collabore avec le milieu de la télévision par l'écriture de scénarios et vivra de sa plume jusqu'à sa mort en 2003. Passionné par l'histoire américaine, il utilisera ce matériau dans de nombreux romans dont La Dernière Frontière qui sera publié en 1941.
1878. Les Cheyennes sont chassés des Grandes Plaines et parqués en Territoire indien, aujourd'hui l'Oklahoma. Sur ces terres hostiles où règnent poussière et chaleur torride, les Cheyennes assistent à l'extinction programmée de leur peuple. Jusqu'à ce que trois cents d'entre eux, hommes, femmes, enfants, menés par leur vieux chef Little Wolf, décident de s'enfuir pour retrouver leur terre sacrée des Black Hills dans le Wyoming. Un périple fou, de près de mille-six-cents kilomètres durant plusieurs mois, de l'Oklahoma en passant par le Kansas et le Nebraska, du soleil de plomb aux températures polaires, avec à leurs trousses douze-milles hommes de l'armée et de la milice civile…
Roman, mais récit tiré d'une histoire bien réelle, issue de sources avérées, ce bouquin - ce très grand livre - est depuis bien longtemps devenu un classique de la « question Indienne » : L'arrivée des Européens en Amérique du Nord à partir du XVIème siècle provoqua d'importantes conséquences sur les Amérindiens. Leur nombre s'effondra à cause des maladies, des guerres et des mauvais traitements, leur mode de vie et leur culture subirent des mutations. Avec l'avancée de la Frontière (la ligne marquant la zone limite de l'implantation des populations d'origine européenne dans le contexte de la conquête de l'Ouest, c'est l'un des concepts historiques majeurs des Etats-Unis) et la colonisation des Blancs américains, ils perdirent la majorité de leur territoire, furent contraints d'intégrer des réserves. J'ai lu beaucoup de livres, romans ou non, sur le sort dramatique des peuples Amérindiens, celui-ci est l'un des meilleurs d'autant qu'il bénéficie, par rapport à d'autres, de son antériorité, un temps où il n'était pas de bon ton de la ramener sur ce sujet.
Que dire à ceux qui ne l'ont pas encore lu pour qu'ils s'y précipitent ? Sur la forme, on peut parler de western : une poignée d'Indiens quitte sa réserve sans autorisation, déclarant clairement qu'ils préfèrent retourner sur la terre de leurs ancêtres à leurs risques et périls, plutôt que crever en silence, de chaleur et de faim, ici en Oklahoma. L'armée envoie quelques hommes pour les rattraper, n'y arrive pas, gonfle ses effectifs, toujours en vain. Escarmouches, morts, climat épouvantable, squelettes ambulants, la tribu persévère dans sa remontée vers le Nord et la troupe des armées n'y peut rien. La force ridiculisée par la ruse opiniâtre de ceux qui n'ont rien à perdre, ceux qui sont déjà quasi morts.
Howard Fast ne laisse guère de place à la sentimentalité, l'extraordinaire puissance de sa prose simple suffit pour terrasser le lecteur. On sent que l'écrivain s'attache à raconter les faits, la vérité crue et insoutenable. Les dialogues sont la seule part romancée de l'affaire. Mêmes les tourments psychologiques des hommes en bleu semblent justes et réels. Tous les officiers ne réagissent pas de la même façon face à la situation, pour certains « un bon Indien est un Indien mort », pour d'autres la cruauté de la poursuite les trouble : d'un côté leur uniforme leur dicte de faire respecter la loi et les règlements mais de l'autre, ils ont bien conscience que les Indiens agissent pour une juste cause…
On a parlé de la forme, quant au fond, il y est question de liberté ou d'esclavage, de mourir libre ou de vivre sous le joug et dans quelles conditions atroces. Et plus largement, d'aborder ce débat intemporel, le sort réservé aux minorités, « pourquoi un groupe minoritaire dans notre République ne peut-il légalement occuper le pays qu'il a habité pendant des siècles ? »
Un roman qui prend aux tripes et laisse le lecteur k.o. les larmes aux yeux, je n'ai pas honte de l'avouer.
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Oklahoma, torride été 1878.

Cela fait un an que les tribus cheyennes des Black Hills (situées à plus de mille kilomètres au nord) ont été parquées sur cet aride territoire pour permettre l'expansion de l'homme blanc sur leurs terres originelles. Peuple chasseur et carnivore, ils dépérissent dans cet Oklahoma dépourvu des plaines herbeuses et du gibier qui assuraient leur subsistance ; la malnutrition et la malaria ont décimés leurs rangs. Aussi, lorsque trois cents d'entre eux sollicitent auprès de l'agence indienne dont ils dépendent l'autorisation de rentrer chez eux, c'est une question de survie. Leur requête est pourtant refusée... Quelques jours plus tard, une rumeur douteuse évoque la fuite vers le nord de trois cheyennes. Cette soi-disant désobéissance à l'injonction faite de ne pas quitter la réserve est un affront qui ne peut rester impuni : les autorités menacent d'emprisonner, en guise d'otages, dix membres de la tribu, qui ne seront relâchés qu'au retour des trois fuyards. Face à cette attitude bornée et à ses conséquences mortelles, les trois cents indiens décident de partir.

C'est le début d'une épopée héroïque et désespérée pour retrouver leur terre ancestrale et leur liberté qui n'arrivera à son terme qu'en avril 1879, au cours de laquelle, affaiblis par une année de famine, ne comptant que quatre-vingt hommes dont la moitié seulement est en âge de combattre, ils vont parcourir à poney et à pied mille six cents kilomètres d'un territoire défendu par une armée qui totalisera au fil de leur parcours jusqu'à neuf mille soldats, secondés de trois mille miliciens. Stratèges hors pair, faisant corps avec l'environnement naturel et avec des montures qu'ils pratiquent depuis leur plus jeune âge, les cheyennes sont insaisissables... mais cette ultime lutte qu'ils mènent contre leur extinction et pour leur honneur, préférant mourir libre que vivre contraints et diminués, risque de leur coûter leurs dernières forces...

Howard Fast adopte pour présenter cet épisode, à propos duquel il a pu recueillir les témoignages de survivants ou de leurs enfants ("La dernière frontière" a été écrit en 1941, soit une petite soixantaine d'années après les événements), un point de vue auquel on ne peut que souscrire...

D'un côté les derniers représentants exsangues d'un peuple fier et brave, une minorité que l'on tient à écraser en oubliant qu'elle est dans son bon droit et s'en justifiant en les considérant comme des primitifs, inventant des crimes qu'ils auraient commis... de l'autre, un homme blanc dont la soif d'expansion ne connaît aucune limite morale, chez lequel cette chasse à l'indien excite la soif de domination et de violence, attise le sentiment de supériorité. Les rares voix critiques ou miséricordieuses qui reconnaissent la bêtise de cette obstination, et dénoncent les travers bureaucratiques ayant conduit à l'absurdité de la situation, sont vite assourdies par leur propre lâcheté ou par le consensus public autour de la nécessité de "mater ces sauvages".

"La dernière frontière", en évoquant cette "anecdote" tombée dans l'oubli, se veut un soufflet à la face d'une Histoire américaine soi-disant fondée sur un idéal de démocratie et de liberté (tout dépend de qui s'en revendique, sans doute). Mais c'est aussi un récit poignant, car Howard Fast nous donne à voir, de manière très concrète, le dernier sursaut d'un peuple que l'on s'est obstiné à anéantir.
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Howard Fast nous raconte, de façon percutante, la mort annoncée des Cheyennes, ce premier peuple qui vivent en harmonie sur leurs terres. Mais forcées de les quitter, ils se retrouvent sur une terre aride, dépourvue de ressources... Ils auront tout perdu. Tout. Une histoire basée sur le réel, sur la vraie vie, et c'est ce qui donne le plus froid dans le dos. C'est bien documenté, c'est bien relaté... Un constat qui marque, dur à lire, mais nécessaire. Encore une fois, un Gallmeister qui va droit au but : celui de faire prendre conscience et qui touche.
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