A mesure que l'univers s'étend vers d'autres planètes, à mesure que le temps construit l'avenir, l'homme éternel, entre le rire et la terreur, perdra-t-il son pouvoir en face des forces libérées et des étranges mutants qui hantent les astres devenus fous...
Howard Fast, l'inoubliable auteur de "cour martiale", de "Spartacus" - une version autre que celle de Koestler - et de "mémoires d'un rouge" nous offre ici sept textes courts qui renouvellent l'anticipation fantastique.
Les nouvelles et récits qui composent ce recueil contiennent à chaque fois une ambiguïté fondamentale, ce livre dit à sa façon le malheur et la grandeur d'être un homme.
Howard Fast regroupe dans ce livre sept petites nouvelles - pas toutes égales en longueur mais souvent en profondeur - qui explorent à la fois le monde des Hommes, à l'époque qui est la sienne (et sachant que ses textes ont été publiés dans les années 60), et l'Univers tel qu'on peut l'imaginer avec beaucoup de fantaisie.
Les thèmes abordés sont assez différents les uns des autres mais ont pour point commun de rendre compte de l'inhumanité de l'Homme moderne : cruauté envers les siens, envers les animaux, les extra-terrestres, envers souvent les enfants ou la femme, mais aussi sa méfiance constante, sa mauvaise utilisation des nouvelles technologies, son incapacité à vivre en paix... D'ailleurs, il semblerait que l'auteur ne se serve de la science-fiction que comme d'un prétexte à faire passer ses idées plutôt orientées communistes et humanistes (ce serait son seul essai dans la matière).
Malgré tout, même si l'idée principale de chaque texte part d'une bonne réflexion, j'ai parfois eu l'impression de déjà-vu en lisant quelques-unes de ces histoires, et pourtant, comme je l'ai déjà dit, je suis très novice en la matière. Peut-être parce que les préoccupations de l'auteur sont celles qui nous occupent encore aujourd'hui, et qu'on cherche sans cesse des réponses et des alternatives à ce qui est l'Homme, à ce qui le pousse et à ce vers quoi il avance.
(voir la critique intégrale sur le blog)
Je ne connaissais pas Fast , mais ça laisse à réfléchir sur se que l'on pense et se que l'on ferait.
Après avoir fini de le lire, je suis arrivé à une conclusion : je l'avais déjà lu, mais la plus part des textes étant ou médiocres ou dépassés, je l'ai oublié. Et je pense que, si je dois faire du clair dans ma bibliothèque, il sera du voyage.
Qui a écrit 1984