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EAN : 9791025104750
French Pulp Éditions (20/06/2019)
3.4/5   10 notes
Résumé :
Un professeur d'université à la retraite, atteint de démence sénile, héberge dans son étroit logis du Quartier latin une jeune marginale au caractère bien trempé. Chacun trouve son intérêt dans ce quasi-concubinage platonique jusqu'à ce que les frictions du quotidien tournent au drame, mortel pour la jeune fille. Deux autres décès surviennent parmi les proches du professeur, que la police a bien du mal à juger accidentels, alors que l'universitaire ne se souvient de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Roman noir écrit d'une plume caustique, cette histoire suit en parallèle les prémisses de la sénilité de son personnage principal, de la courte déchéance vers laquelle il se destine et des disparitions mystérieuses qui ont lieu dans son entourage.

Professeur d'université à la retraite, sans réel prénom, il mène une vie sans grand intérêt jusqu'à sa rencontre avec une étudiante aussi paumée que lui, Delphine. Petit à petit, une cohabitation se met en place dans son appartement du Quartier latin et le professeur voit son quotidien chamboulé par cette rencontre inopinée. Alors que ses amis, P'tit Lu et Madeleine voient cette arrivée d'un mauvais oeil, un accident fatal a lieu. Et si tout compte fait, la mémoire était plus sélective qu'on ne pouvait le penser ?

Ce bouquin se lit rapidement vu l'écriture très fluide de l'auteur et le nombre de pages qui le compose. Un autre point appréciable est d'avoir pensé à « l'après ». Et là, la prise de conscience arrive sur la pointe des pieds car il y a de grands risques que nous aussi on y passe par ces petites pertes de mémoires au début, par des confusions dans les mots avec au final, un placement en maison de repos.

Un final déroutant m'a assez bien surprise. Dommage que le côté « policier » ait été fort mis de côté mais ce n'était peut-être pas l'essentiel non plus….

Parfois doté d'un langage assez cru, ce n'est pas vraiment le genre de livre à mettre entre toutes les mains. Ironie et humour très noir cohabitent dans cette histoire pas si fictive que cela. En effet, l'auteur a pu rencontrer ces protagonistes et comme il le dit lui-même, toute ressemblance avec des personnages imaginaires serait donc purement fortuite. Quand la réalité dépasse la fiction…

Je remercie les éditions French Pulp de m'avoir accordé leur confiance pour la mise en place de ce nouveau partenariat.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Partir du postulat suivant « Tuer sous Alzheimer, est-ce assassiner ? » C'est tout l'enjeu de cette comédie policière particulièrement originale et bien amenée. Notre personnage principal est un vieux professeur d'université à la retraite qui commence à perdre la tête. Il va héberger pendant un temps une jeune femme marginale, en tout bien tout honneur, au moins au début, puis les choses se gâtent et finissent par la mort de la jeune femme. D'autres décès dans l'entourage du professeur feront que la police s'intéresse à lui pourtant, comment avouer quelque chose dont on ne se souvient pas ? J'aurais aimé que l'enquête prenne plus de place, avec un flic bien identifiable mais finalement l'auteur n'a pas choisi cette voie et on comprend qu'en fait dans la réalité il est fort probable que les conclusions de la Police eussent été les mêmes. J'ai pris beaucoup de plaisir avec ce petit livre de 192 pages qui nous brosse un tableau de la fin de vie particulièrement mordant. Les chapitres alternent entre l'histoire qui est racontée par notre vieillard à la première personne du singulier et de courtes réflexions de celui-ci dans un présent où son état et son statut se sont fortement dégradés. Il faut bien le dire, toutes ces réflexions de fin de vie se révèlent savoureuses, parfois drôles, parfois cruelles mais elles ne laissent pas indifférent. le sort que notre société réserve à ses vieux dans les EHPAD est bouleversant. La prise de conscience se fait qu'à plus ou moins brève échéance, ce sera notre tour, ne peut qu'être source d'angoisse. C'est une vision acérée et une plume incisive qui nous font voir les institutions sous un jour peu reluisant et tristement réaliste. Un personnage attachant qui ne semble pas être vraiment responsable et pourtant le nombre de mort augmente. Un petit mot sur la couverture qui au-delà de la symbolique de la grande faucheuse nous montre le chemin de la vie au trépas. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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On suit Mr le professeur qui est à la retraite, il n'a plus sa femme, vit seul, et a quelques pertes de mémoire ou pas !
Jusqu'au jour où il rencontre une jeune fille, qu'il va héberger mais au fil du temps il va se poser des questions, jusqu'au jour du drame et c'est là que tout commence.
L'écriture du livre est fluide, entraînante, on veut savoir se qui se passera pour le professeur et les autres personnes. On a pas le temps de s'attacher aux personnages, l'histoire est courte. Mais on savoure cette lecture, très dramatique.
J'aurai aimé plus de détails sur l'enquête de police qui est quasi inexistante, je trouve ça fort dommage, ça aurait pu être très très intéressant !
Les chapitres sont assez courts dans l'ensemble, le livre se lit assez rapidement, je l'ai lu en une après-midi ! J'ai vraiment aimé la tournure des choses, ainsi que les parenthèses dans l'histoire sur l'après.
La fin est juste dingue, en fait, pour tout vous dire je ne m'attendais pas à ce retournement.
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Merci a la maison d'édition pour cette envoi.
La lecture de se roman est rapide et fluide.
J'ai bien aimer l'histoire, on se demande vraiment qui est le professeur, Madeleine, son ami petit lu et aussi Delphine.
Malheureusement, pour le professeur, la vieillesse sera fatale pour lui dans sa vie, entre les accidents, les pertes de mémoires et autres.
J'aurais bien aimer avoir plus de détail de l'enquête de police que l'on entend très peu parler malheureusement.
Et à la fin, je me suis vraiment demander si c'était finis, je n'ai pas compris la fin. On ne sait pas ce que l'enquête a donner, si les accidents ont été résolu etc et si le fils c'est quelque chose au final.
Je suis perplexe même si j'ai bien aimer l'histoire.
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Le professeur, homme d'un certain âge ou d'un âge certain héberge bon gré malgré une jeune étudiante , Delphine, rencontrée dans l'immeuble de leur kiné.
Ses amis P'tit Lu et Madeleine ne voient pas d'un très bon oeil cette colocation ambiguë. C'est que le professeur est un peu gâteux. Il oublie des événements et ne connaît même pas le nom de famille de sa locataire. Les décès s'accumulent autour de lui et il ne se rappelle pas forcément de tout ou peut-être que si finalement ...

Une comédie policière sans prise de tête qui joue avec l'ambiguïté de son héros. J'ai trouvé original d'avoir comme personnage principal un vieux monsieur 😆. Dans les polars c'est pas courant! D'ailleurs l'auteur a développé un nouveau genre le « gérontopolar ». Pour reprendre ses dires dans son interview @bepolar « Une histoire de vieux, pour les vieux par un vieux » 🤣


Ne vous attendez pas à des enquêtes à vous triturer les méninges car ce n'est pas tellement cet aspect qui est développé. Bien sûr il y a des décès dont on cherche les causes mais comment incriminer une personne qui ne souvient pas ?
Je vais reprendre une phrase de la 4 eme de couverture digne d'un sujet philosophique « Tuer sous Alzheimer, est-ce assassiner? » J'attends votre dissertation 🤣🤣. Vous avez 4h 🙃
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Les noiraudes, ça pue. Le pire, c’est quand elles me remontent dans l’ascenseur. Elles se collent à mon fauteuil, à cause de leurs gros culs, et je sens leur odeur qui pue. Je ne suis pas raciste comme P’tit Lu, mais ce n’est pas pour autant qu’elles ne puent pas. Toute ma vie j’ai milité pour les droits de l’homme, signé des pétitions, fréquenté les meetings de la Mutualité. Dire les choses telles qu’elles sont, ce n’est pas être raciste.
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« Sur mon fauteuil, dans le jardin, j’écoute les voitures qui passent dans la rue, au-delà du mur, et je les accompagne en pensée. Première...Vroum...Pause....Seconde....Vroum. Hoquet....Vroum...Vroum....Puis hiiiiiii! Feu rouge. Après, quand Fatou vient me chercher, elle me dit : « On a l’air content, papy! » Je lui dirais bien qu’elle est une grosse conne mais ça servirait à quoi ? »
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Je ne lui en ai pas parlé, elle ne m’aurait pas cru. Souvent, elle ne croyait pas ce que je lui disais. Madeleine en concluait qu’elle était menteuse. Les menteurs pensent que les autres mentent comme eux, donc ils ne croient personne. Moi je n’avais jamais su mentir. Donc je croyais toujours tout le monde.
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