Quatre soeurs, tome 4 : Geneviève (BD)

Dernier tome de la série, cet opus très vacancier se centre sur les amours de la fratrie. Chacune avec son âge, ses interrogations et ses remises en question va faire l'expérience de la découverte, de l'attente, de la déception et de la joie que procure le sentiment amoureux. Séparée presque tout au long de l'histoire, chaque soeur construit sa propre intrigue dans un environnement différent avant de se rejoindre pour un dénouement tendre et prenant où elles vont laisser partir les souvenirs de leurs parents...
J'ai beaucoup aimé retrouver tous les personnages auxquels je me suis attachée et en découvrir de nouveaux. Les évènements qui surviennent tout au long du tome sont prenants, intrigants et parfois tragiques. Ils interrogent le lecteur sur sa compréhension du scénario et l'obligent à faire attention aux détails.

Cette série fut autant une découverte qu'un régal, se bonifiant de tome en tome pour aboutir à une belle conclusion. On laisse à regrets les soeurs Verdelaine et la Vill'Hervé en leur souhaitant tout le bonheur du monde.
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Quatre soeurs est à l'origine une série de romans parue à l'école des loisirs, désormais adaptée en bande dessinée. Chaque volume est consacré à une soeur Verdelaine : Charlie, Geneviève, Bettina, Hortense et Enid. Et après avoir lu et beaucoup aimé le tome 1 consacrée à la petite dernière, Enid âgée de 9 ans, le tome 2 dont Hortense, 11 ans, était l'héroïne, le tome 3 dévolu à Bettina, 14 ans. Il ne me restait plus qu'à me jeter sur le dernier tome où Geneviève, 16 ans, tient la vedette.

Orphelines depuis le décès accidentel de leurs parents, les soeurs Verdelaine vivent dans un très grand manoir délabré près de la mer. Leurs parents ont péri brûlés vifs dans un accident de voiture mais n'en ont pas fini avec leurs obligations parentales puisque leurs fantômes rendent régulièrement visite aux filles, pour les guider dans leur vie d'adolescente.

Dans ce quatrième volume, c'est donc Geneviève, la petite maman de la famille, qui est mise en vedette mais les autres soeurs sont très présentes, même si en cet été la fratrie est éparpillée aux quatre vents avec Hortense et Enid en visite chez leur tante Jupitère à Paris et Bettina en camping avec ses copines Denise et Béhotéguy chez une cousine invisible. Quant à Charlie, elle rumine son chagrin d'amour.

La Vill'Hervé désertée par les plus jeunes, Geneviève en profite pour lâcher ménage et rangement pour un job d'été : vendre des glaces sur la plage. C'est alors qu'elle fait la connaissance de Vigo. Leurs coeurs s'embrasent et pour éblouir sa belle, l'adolescent multiplie les bétises.

Pendant ce temps-là à la campagne, Bettina fond d'amour pour Augustin, le futur agriculteur, voisin de la cousine fantôme et à Paris, Enid et Hortense découvrent le quotidien difficile de leur tante et de leurs cousins sous les toits de Paris…

Saison après saison, tome après tome, Cati Baur nous fait pénétrer dans l'intimité et le quotidien des soeurs Verdelaine et une fois de plus, la magie opère avec cette histoire pleine d'émotion, d'amour, d'humour, de tendresse et de sensibilité qui clôture d'une très belle façon cette série.

Ce quatrième opus est nettement plus lumineux et gai que les précédents et se révèle une vraie ode à la vie, à l'amour et au bonheur, bien aidé par le soleil de l'été très présent. Ce qui n'empêche pas Cati Baur d'aborder des thèmes graves comme la pauvreté, le mal-logement et la délinquance.

Les dessins de Cati Baur que j'aime décidément beaucoup, pleins de fantaisie, de couleurs et de chaleur sont comme toujours très réussis et participent grandement au succès de cette adaptation graphique des romans de Malika Ferdjoukh. Elle n'a pas son pareil pour croquer les visages de ses héroïnes, leurs expressions mais aussi les différents décors.

Un quatrième tome tout aussi réussi que les précédents !
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Dernier tome de la série, consacrée cette fois à la plus effacée mais pourtant si nécessaire au confort du groupe de soeurs, la douce Geneviève.



La quatrième de couverture résume assez bien le contenu de ce tome de clôture .

"Tous les coeurs battent la chamade au rythme d'un été plutôt mouvementée!

Geneviève vend des glaces sur la plage, et fond pour Vigo, le beau ténébreux aux manières très singulières. Hortense et Enid jouent à Robinson sous les toits de Paris. Quant à Bettina, partie camper en compagnie de Denise et de Béhotéguy chez une cousine invisible, elle essaie d'oublier Merlin... Charlie, elle ne sait absolument plus où son coeur se pose..."



Tout est à peu près dit. Des affaires de coeur en mode pose.

Même si le projecteur est posé un peu plus sur Geneviève, comme cela l'a été avec les volumes précédents aucune n'est oubliée et nous allons tout le long du récit, de l'une à l'autre.

Les fantômes des parents planent encore un peu et reviennent leur faire un brin de causette, ils manquent, c'est certain.



Les journées passent, entre soleil, orage et pluie et les filles se trouvent séparées pour l'été.

De l'air à la Vil'Hervé familial.

Des parties en lot de frangines et de copines.

Enid et Hortense vont donc loger dans le petit appartement de leur tante sous les toits, ce qui devrait les changer de leurs habitudes avec leur immense maison. Les choses vont se corser lorsque cette dernière, travaillant de nuit, ne rentrera pas.

Bettina s'active énormément chez la cousine de son amie, à la campagne, cela change aussi. La première à faire des courses à la ferme. Il y a du garçon là dessous. Pourquoi ne la voit-on pas arriver cette cousine? Des situations assez semblables et pourtant très différentes, les lecteurs le verront.

Mais où sont donc les adultes dans ces vacances d'ados?





Charlie, l'aînée, se met au vert et reste à la villa Vil'Hervé, elle profite aussi du bord de mer, elle fait le ménage dans sa tête, laissée pour compte par ses deux amoureux Tancrède et Basile.



Et enfin, notre Geneviève que fait-elle?

Laisse t-elle de côté les tâches ménagères pour un séjour de farniente?

Pas vraiment.

Elle travaille, toujours et encore.

Tout en profitant d'un bord de mer non loin de la villa avec sa grande soeur, elle tient le snack du bord de plage avec son amie.

Nous le savions déja un peu, Geneviève, de nature très calme et discrète, est une personne très active, elle s'est d'ailleurs inscrite à des cours de boxe à l'insu de ses soeurs.



Le ton pour Geneviève est très différent de celui de Bettina.

Bettina pétille et pépie comme une pie, Geneviève offre au contraire des moments de silence, à son image. Sa romance avec Vigo va lui apporter un peu de passion et cela la fera sortir de sa vie bien rangée.

Vigo est presque un mauvais garçon, très mystérieux, constamment sur le fil pour des bonnes intentions, cela plaira aux lectrices romantiques.

La Bd, jolie chronique familiale de filles, est encore pleine de petits détails visuels et d'instants communs quotidiens qui permettront aux lectrices de complètement s'identifier à ces jeunes adolescentes de différents générations qui leur ressemblent.



Des petits mensonges, des sérieux imprévus, les filles démontrent encore une fois que d'une façon saine et responsable elle gère les choses. de quoi être fier pour ces parents fantômes.

La fin est émouvante. Une bonne façon de les quitter.

La belle saison est arrivée. La maison des soeurs Verdelaine, surplombant la mer, a pris ses quartiers d'été. Peu à peu, elle s'est dépeuplée : Hortense et Enid l'ont d'abord quittée direction la capitale rejoindre leurs cousins préférés ; Bettina est partie faire du camping à la campagne avec des copines ; quant à Geneviève, elle a été embauchée par monsieur Mespoulède pour vendre des glaces sur la plage. Seule Charlie veille nuit et jour sur la vieille bâtisse, en ressassant ses anciennes amours, Tancrède et Basile…

Si la maison passe des vacances paisibles – et s'empoussière, puisque Geneviève n'a plus le temps d'y faire le ménage ! -, les soeurs vivent d'incroyables péripéties et de rocambolesques intrigues. À Paris, Hortense et Enid découvrent les turbulence de la vie citadine avec ses bruits, sa pollution, sa foule, sa précarité aussi … À la campagne, Bettina profite des joies de la ferme… Sur la plage, Geneviève rencontre Vigo un garçon mystérieux et charmant qui apparaît et disparaît sans crier gare… Et comme d'habitude, leurs parents – de bienveillants fantômes – ont le don de débarquer à point nommé.

À la fin de l'été, la Vill'Hervé retrouvera ses habitantes et plus encore… Un joyeux melting-pot, des éclats de rire, des échanges, des idées…

Une année s'est écoulée, les soeurs ont grandi. L'avenir, désormais, leur appartient.

Ce dernier album est plein de rythme et de rebondissements, de mystère et de frayeurs, d'amitié et d'amour. Cati Baur a magnifiquement illustré cette saga de Malika Ferdjoukh : les dessins sont emplis de sensibilité, d'humour, de vivacité, de tendresse. Arrivée à la dernière page, j'ai senti une douce vague de nostalgie. Elles sont tellement attachantes, ces soeurs Verdelaine, on aimerait tellement continuer un bout de chemin avec elles… Peut-être les retrouverons-nous un jour ou l'autre sous la plume de l'auteure!?
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Et voilà, encore une série BD jeunesse qui se termine et que je quitte à regret. Après Les carnets de Cerise, Quatre soeurs s'en va et c'est Geneviève qui clôt les aventures de soeurs Verdelaine. Encore une fois la magie opère, les dessins, le scénario, les couleurs, tout me fait craquer. J'aurais peut-être aimé un peu plus de développement concernant la relation de Charlie et Tancrède mais ce n'est qu'un petit bémol dans une symphonie de bonnes notes.
Une série BD qui met de bonne humeur par temps gris et que je n'ai pas fini de relire

Cette fois, c'est au tour de Geneviève – la seconde de la fratrie – de nous accueillir. Comme à l'accoutumée, elle s'occupe des tâches ménagères.
L'été pointe le bout de son nez et c'est l'agitation dans la maison des soeurs Verdelaine. Charlie continue à travailler d'arrache-pied pour assurer le quotidien et le paiement des factures mais elle se morfond, sa rupture avec Tancrède l'attriste et elle regrette aussi le couple qu'elle formait avec Basile. Geneviève a décroché un travail d'été à la plage, elle commence dans quelques jours. Bettina part camper trois semaines avec ses copines. Hortense part chez des cousins à Paris et Enid a réussi à faire partie du voyage.
La maison Vill'Hervé se dépeuple donc pour trois semaines, le temps pour Charlie et Geneviève de s'occuper un peu d'elles…
(…)
Le scénario est entraînant, gai et aucun impondérable ne saurait ternir ce plaisir à partager une petite heure en leur compagnie. Les bouilles radieuses des soeurs Verdelaine, leur sens de l'humour et de la répartie, leur capacité à retomber sur leurs pieds… tout cela crée le charme de la série. Et puis même quand elles se chamaillent, on entend déjà les rires à chaque étage de la Vill'Hervé.
Les couleurs de l'été accompagnent ce tome gouleyant où l'on suit avec une attention toute particulière la douce Geneviève. On rit, on espère que leurs envies se concrétiseront, on s'étonne de leur ingéniosité.
(…)
La chronique intégrale : https://chezmo.wordpress.com/2018/02/04/quatre-soeurs-tome-4-ferdjoukh-baur/
Lien : https://chezmo.wordpress.com..

Dernier tome.
Série terminée.

En pastille sur la couverture. Est-ce parce que moult séries BD ne seront jamais achevées ? Que certaines font du sur place scénaristique en multipliant les tomes ? Ou tout simplement pour que l'acheteur indécis voulant lire une histoire entièrement puisse s'offrir la totale ?

Enfin bref.
Dernier tome des aventures des soeurs Verdelaine. Soeurs que j'ai découvert avec bonheur à l'école des loisirs tant et si bien que j'avais envie de les retrouver en cases et bulles.
Impression mitigée pour ce dernier opus. L'histoire est riche et en voulant toute la raconter j'ai eu un effet de précipitation et d'inachevé. On passe d'une soeur à l'autre, on se dépêche, toi aussi Enid ne lambine pas, oust !
Le dessin me semble parfois lui aussi achevé à la va vite, c'est dommage, on a une alternance d'expressions travaillées et après poufpifpam un visage de guingois, un trait qui bavodépasse !

Ceci râlé, douzième livre, première lecture BD de l'année, seulement, diandiandiantre mais que m'arrive-t-il ?