La herida est une séquelle de El puñal avec le même protagoniste, Remil, un mercenaire des services secrets argentins. Son prénom est un jeu de mots difficile à traduire de l'espagnol. C'est un sbire cruel mais sentimental sous les ordres du colonel Calgaris qui le traite mal et le dénigre.
Ce tome m'a plu beaucoup moins que le premier car j'ai trouvé l'histoire un peu dense et verbeuse par moments. Je me suis égarée aussi entre quelques personnages.
Il y a deux lignes directrices : 1) la recherche par Remil d'une bonne soeur d'origine italienne qui travaillait dans les bas fonds de Buenos Aires, au milieu des narcos et 2) la protection par le même Remil de deux dames qui s'occupent de "travailler" l'image d'un gouverneur.
On aura un descriptif détaillé de la corruption, de la collusion en politique et autres sujets exaltants.
Le journaliste Fernandez Diaz utilise la fiction pour dresser un panorama affreux d'une réalité peut-être pire.
Le final est ouvert, ce qui laisse présager une suite.
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