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sur 7813 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La Feuille Volante n° 1319

L'amie prodigieuse (enfance-adolescence) – Elena Ferrante – Gallimard.
Traduit de l'italien par Esla Damien.

Cette amitié qui lie Elena Greco, fille d'un portier à la mairie et Lila Cerullo, fille d'un cordonnier, deux petites napolitaines d'un quartier pauvre de cette ville, commence dans les années 50. Comme c'est souvent le cas, elles ne se ressemblent pas. Lila est petite, maigre, provocante et exerce un ascendant sur Elena, la narratrice, plus timide, réservée et calme. Cette période est pour elles pleine des folies et des phobies de l'enfance, les poupées qui parlent et auxquelles elles confient leurs secrets, les ogres que les terrorisent, les histoires qu'elles se racontent...et la peur de la mort avec tous ces gens, adultes et enfants, décédés de maladies ou d'accidents dans ce quartier oublié dont la vie, avec ses ragots, ses péripéties, ses violences et ces moments anodins, nous est largement détaillée. Les aléas de l'existence vont séparer ces deux amies et Lila, pourtant surdouée doit quitter l'école pour travailler dans l'échoppe de son père alors qu'Elena, un peu moins brillante, reste dans le cursus scolaire, même si Lila continue à accompagner les études de son amie, d'inspirer ses réflexions, tout en nourrissant des projets commerciaux autour de la chaussure et de l'atelier de son père. L'adolescence aussi va les séparer, et Elena, plus belle et plus vite formée, verra autour d'elle s'agglutiner les garçons quand Lila restera à la traîne, pas pour longtemps cependant. Leurs amours ne seront pas en reste puisque les deux adolescentes de quinze ans sont le point de mire des garçons frimeurs de leur quartier qui font tout pour les impressionner et s'en faire remarquer. Pour elles les choses ne seront pas si simples, soit que ceux qui les désirent sont souvent éconduits, soit qu'elles se heurtent elles-mêmes à l'indifférence, coincées entre le fantasme du grand amour de gosse et la volonté de leurs parents de réaliser pour elles un riche mariage, parfois malgré elles et le regard qu'elles portent sur les adultes est à la fois contempteur ou enthousiaste... Leurs vies vont donc se croiser, s'opposer, entre jalousie et admiration, complicité et critiques, projets avortés et amours contrariées, sur fond de souvenirs de la guerre, dans l'ombre de la Camora, du parti communiste et du Vésuve. Elles auront des idées d'avenir chacune dans leur domaine, souffriront de l'opposition entre les riches et les pauvres dont elles font partie, rêveront à l'amour, devront elles aussi abandonner leurs chimères.
Je me mets un instant à la place de Lila et de son projet d'usine de chaussures auquel elle a dû renoncer. Cette jeune fille a du caractère, c'est une rebelle, ce qui lui a valut des réprimandes du côté familial. C'est vrai qu'elle n'est pas soumise comme l'est en principe une jeune-fille italienne de cette époque. Quand on est jeune, on imagine son avenir et il n'est pas rare qu'on y croie si fort que l'on prenne cela comme une promesse de la vie. Mais cette vie ne nous fait aucune promesse ni même aucun cadeau et nos projets ne sont bien souvent que des fantasmes promis à la déception. Lila finit, à seize ans, par choisir le mariage où l'argent prend le pas sur l'amour, Elena au contraire continue d'opter pour les les études et même si c'est dur pour elle, ne néglige pas le jeu de la séduction en opposants ses différents soupirants… La séparation apparente entre les deux amies se manifeste de plus en plus parce qu'elles se retrouvent rapidement dans deux mondes différents, mais sans pour autant se perdre de vue.

C'est bien écrit et vivant, passionnant même et si on est un peu perdu dans la multiplicité des acteurs , la liste généalogique du début aide un peu à s'y retrouver et ce détail est appréciable.
C'est le premier volume d'une saga sur la difficulté de se faire une place quand la vie vous impose un départ dans la pauvreté. Il commence par l'annonce de la disparition inquiétante de Lila à 66 ans qui a toujours avoué à son amie sa volonté de disparaître sans laisser de trace. Elena remonte donc le temps pour consacrer cette amitié et ce même si elle trahit un peu la volonté de son amie, mais, ce faisant, elle veut aussi faire échec à l'oubli qui est un des grands défauts de l'espèce humaine.

Je termine en précisant que l'auteur, Elena Ferrante, nonobstant son talent d'écrivain maintenant reconnu, a, jusqu'à présent préservé son identité et sa vie privée. Je salue ce détail à un moment où bien des gens font n'importe quoi pour être connus et pour qui la notoriété est plus important que tout le reste.

©Hervé GAUTIER – Février 2019.http://hervegautier.e-monsite.com


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J'attends toujours que le battage médiatique autour d'un roman retombe avant de le lire. Si j'avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, je ressors conquise de cette histoire d'amitié dans la Naples des années 50 et n'ai qu'une envie : lire la suite !
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C'est le meilleur livre que j'ai lu cette année. J'ai adoré cette solidarité entre Lila et Lenu qui font front ensemble contre leur quartier et découvrent le latin, le grec, la mer (ou presque), l'amour.. On sent le soleil de Naples à chaque page : dans la fatigue précoce des parents (vieux à 35 ans), leur "sang chaud". J'ai beaucoup aimé la partie sur les chaussures de Lila.
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Est-ce que cela vous arrive d'hésiter à lire une oeuvre suscitant un enthousiasme général? Pour moi, c'est loin d'être rare : l'unanimité m'inquiète toujours un peu et me rend circonspecte. Je souhaite donc remercier ici le lecteur du tome 4 de 'L'amie prodigieuse' croisé un samedi matin sur la ligne 10 du métro parisien, entre Duroc et Mabillon. En trois stations, il m'a convaincue de me lancer... Et c'est à mon tour de contribuer au choeur de louanges!

'L'amie prodigieuse' est ce que j'appelle un roman 'total', car il y a tout, absolument tout:
une histoire romanesque qui vous embarque; des personnages forts qu'on suit dans leurs apprentissages, de l'enfance à l'adolescence; une peinture sociale et intime; un style simple et poignant; une palette d'émotions allant du drame à la drôlerie; plein de niveaux de lecture... C'est une réussite étourdissante, digne des grands romans populaires du XIXème siècle.

Difficile dans cette foison de choisir ce qui m'a le plus touchée. Je parlerais d'abord de la description de l'amitié qui lie Lenù et Lila, de manière indéfectible, malgré les différences, la compétition, les choix de vie divergents... Ensuite, il y a ce tableau de la condition féminine, de l'enfermement dans la pauvreté, de l'oppression par le puissant (le mafieux, le riche, l'homme), de la violence... et de comment chacun s'arrange de tout ça.

J'essaie toujours de rédiger des avis concis et là, je n'y arrive pas. C'est un trop grand livre que je vous recommande absolument.

Lu en italien
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Elena Ferrante, a glissé discrètement, et anonymement, chez un éditeur l'Amie Prodigieuse, l'histoire de deux héroïnes inoubliables Eléna et Lila, deux femmes qui ont décidé de porter haut et fort toutes les couleurs du féminisme, alors que parfois elles entendent,« pourquoi ta soeur devrait en faire, des études, alors que c'est une fille ? »

La richesse de cette saga napolitaine éclabousse une multitude de familles, qui gravite autour des familles Cérullo et Gréco, déclinant un foisonnement de situations, et de relations qui se propagent en un patchwork de plus en plus complexe, de mieux en mieux inextricable.

Il faut toute la patience de Ferrante et une rigueur teintée d'un classicisme hors d'âge, pour que les destins se croisent avec élégance et que la ville de Naples trouve sa place, comme le troisième personnage du récit.
Les lecteurs aiment se perdre et se retrouver dans une narration qui sait donner au récit une respiration ample qui donne du temps pour éprouver le temps et la place de chacune.

La richesse de ce récit vient de la capacité d'Eléna Ferrrante à le nourrir des milles et une surprises de la vie. La beauté du premier tome est dans l'enfance si pétillante capable de nous faire partager l'éclosion de deux jeunes filles si différentes, aux destins qui ne cesseront jamais de se croiser, comme les mailles d'un même ouvrage.

Elles se cherchent s'opposent, se heurtent, avec tant de fougue adolescente. Lila l'insolente, solitaire et passionnée, avec son trop plein de vie, subjugue, et n'en fera qu'à sa tête, elle restera une énigme pour Eléna posée, réfléchie, obéissante, à l'intelligence pratique, efficace qui permet d'affirmer un féminisme d'opiniâtreté.

Chacune fascine l'autre, comme deux facettes de la jeune fille que Ferrante voudrait promouvoir, celle qu'elle est sans doute, l'une puis l'autre.

On ne le saura jamais, celle à qui elle ressemble, qui est Eléna Ferrante ?

L'évolution de la jeune fille, à travers ces deux personnalités est un bonheur de lecture. Toucher toutes les facettes de la féminité avec cette grâce, cette pudeur et cette simplicité constitue l'un des grands moments de cette première partie.
Ainsi, cette interrogation spontanée, apparaît-elle décisive à l'adolescence, "Je me disais qu'il était impossible d'embrasser, toucher quelqu'un, se laisser toucher, si on n'avait rien d'autre qu'une certaine affection pour ce quelqu'un" P368

Dans ce Naples de son enfance, la recherche de l' amour tient une place essentielle. Les alliances, les mariages ou les désunions tissent les liens et charpentent la trame du récit.
« Sans amour, non seulement la vie des personnes est plus pauvre, mais aussi celle des villes. (…) je l'appliquai aussitôt à nos rues sales, nos petits jardins poussiéreux, notre campagne défigurée par les nouveaux immeubles et la violence présente dans chaque maison, dans chaque famille. « 

Cette fresque vous porte, les scènes s'enchaînent, on prendra son temps, il faut flâner et aller à la rencontre de toutes ces familles. Deux ou trois tomes vous attendent, c'est un plaisir qu'il faut savoir respirer à travers tous les tons dont se parent Eléna et Lila.
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Elena devenue adulte décide de raconter son amitié avec Lila. Cette amitié commence alors qu'elles ont 5 ans environ. Ce lien est fait de fascination, d'émulation, de concurrence et même de jalousie.
Ce roman m'a d'abord mise un peu mal à l'aise. J'ai bien compris que dans ce Naples d'il y a 70 ans, la vie est dure et la violence pour se protéger de la violence des autres, considérée comme nécessaire. La mort soudaine au travail, par blessure infectée ou dans la rue, fréquente. Mais tout de même, la méchanceté de Lila me dérange. Il est vrai que très intelligente, elle comprend très vite la distance entre ses capacités intellectuelles et ses possibilités sociales.
Mais au-delà de cette amitié, l'intérêt de ce roman est la vie de ce quartier pauvre de Naples qui est dominé par les quelques riches, mais où certaines familles restent pauvres de générations en générations. Quartier dont on s'échappe peu mais où peu à peu arrive la modernité : le rock, les voitures, la télévision… Je l'avais choisi que pour illustrer un challenge, le battage autour de cette série m'en avait détournée jusqu'alors mais finalement j'ai aimé et j'ai commandé la suite.


Challenge Plumes féminines Item 19 l'essentiel du roman se passe pendant l'enfance du héros.

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Le sujet de ce roman est maintenant tellement connu qu'il m'est inutile de le rappeler.
Ce qui ma plu durant ces 376 pages, c'est la confidence qui nous est faite par l'autrice qui démarre son récit alors qu'elle a dépassé la soixantaine et qu'elle se remémore, avec nous, son enfance et son adolescence dominées par ce que j'appellerais une passion amicale.
J'ai aimé suivre le parcours de ces deux gamines napolitaines de milieu social plutôt défavorisé raconté suivant le seul point de vue de l'une d'entre elle et surtout, à posteriori.
Ce sont des souvenirs.
C'est la mémoire qui s'exprime avec toutefois, le recul, du au temps passé et l'expérience de la vie.
L'autrice y raconte sa jeunesse à jamais marquée voire modelée par cette amie dont elle sait le caractère et les agissements peu propices à l'empathie.
On y parle d'amitié sous tous ses angles, le partage, la connivence mais aussi l'emprise, l'exclusivité ou la jalousie.
C'est aussi un bon en arrière dans une Italie qui se reconstruit au sortir de la seconde guerre mondiale, un portrait social où il est question de lutte des classes, de l'accès à l'éducation, du climat délétère de cette sombre époque gangrenée par la corruption ou la Camorra, de la condition féminine (bien sur) et de l'émancipation sous toutes ses formes.
Un roman à la riche écriture mais très abordable pour peu qu'on veuille se laisser emporter à détricoter ces destinées qui donneront encore plusieurs tomes.
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J'avais quelques aprioris sur L'amie prodigieuse avant de commencer la lecture. Je voyais un roman très sombre, dur et trop différent de la jeunesse d'aujourd'hui pour que je puisse m'identifier aux personnages. En plus, l'histoire se passe en Italie, moi qui ai l'habitude des paysages français plus modernes je vais être perdue!
Et bien non…
L'amitié entre Elena et Lila est indescriptible, je n'ai pas vu cela comme une forte amitié mais plus encore. Elles sont plus proches que deux soeurs, elles se fascinent mutuellement, on a cette impression qu'elles ne vivent que pour leurs rivalités et leurs moments heureux. Les deux jeunes filles sont en dehors de tous les autres personnages du livre, bien qu'elles soient toutes les deux intégrées à la bande de jeunes de leur quartier à Naples.
On ressent un lien tellement puissant que je n'ai pas de crainte sur l'évolution de leur relation. Quoiqu'elles fassent, deviennent ou vivent, elles resteront les deux petites filles qui se tiennent la main dans les escaliers de l'immeuble du grand Don Achille.
Chaque événement du livre arrive de manière inattendue, j'ai été agréablement surprise par la tournure de l'histoire, dans la vie de Lila notamment.
L'ambiance italienne est très plaisante. L'écriture est brutale et douce, j'aime l'association de ces deux expressions. le point de vue de la jeune Elena est touchant, elle ne se voit pas à sa juste valeur. Je n'arrive pas à dire quel est mon personnage favori car les deux filles sont complémentaires.
J'ai acheté le tome deux hier et j'espère qu'il sera tout aussi beau que le précédent.
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Le succès de cette saga n'étant plus à démontrer, je ne ferais pas une longue critique de ce roman. Toutefois, si comme moi, vous avez parfois tendance à vous méfier des livres qui font trop de bruit et craignez une déception, je peux vous dire que pour ma part cela ne s'est pas produit. Bien sur, au départ, j'ai eu un peu peur en découvrant la liste des personnages et leur famille d'appartenance dans les toutes premières pages. Je me suis dit que si cela commençait comme cela, j'allais certainement me perdre au milieu des personnages! Il n'en fut rien. J'ai plongé avec délectation dans cette histoire d'enfance italienne sous fond d'amitié, d'envie et de violence. Je suis prête à présent pour continuer à dévorer cette saga qui nous fait voyager autant géographiquement que dans les sentiments. Une belle découverte.
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« Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. Mais je ne crois pas avoir jamais pensé que la vie qui nous était échue fût particulièrement mauvaise. C'était la vie, un point c'est tout : et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile. »
 
Ahhhhhh ce roman j'en avais envie depuis un moment déjà! Pour les paysages de Naples, que l'on devine malgré tout plus qu'on ne ressent. Mais surtout pour cette histoire d'amitié entre Lila et Elena, l'auteure, qui nous raconte, dans le premier tome de cette saga, les épisodes marquants de son enfance et de son adolescence. D'ailleurs, la richesse du portrait adolescent est sans doute ce qui m'a le plus touchée. Rien n'y échappe, on se revoit, malgré nous, aussi fragiles que forts. On se souvient des amitiés indispensables, souvent trop compliquées. Des querelles et réconciliations. du regard des autres, celui qui blesse et nous fait douter. Des vengeances, des menaces, des coups de poing, des coups au coeur et des premiers chagrins. On se cherche, recherche à s'identifier, jamais complètement heureux, parfois tourmentés, maintes fois vulnérables. On s'abandonne difficilement. On se rappelle nos histoires d'amour, la légèreté d'une robe, le soleil sur la peau, l'insouciance et l'excitation du frisson qui traverse l'échine. Les premières caresses, les sentiments amoureux difficiles. Nous reviennent en mémoire les rivalités, les jalousies, le désir d'indépendance qui se heurte à celui de la présence de l'autre. C'est la contradiction entre le besoin d'isolement et l'absence de frontières. C'est une rumeur sourde et le temps qui nous change... 
 
C'est donc inévitablement un portrait de femmes comme je les aime. Femmes fortes, femmes rebelles, déterminées et audacieuses. Leur histoire se situe dans les années 50, en période d'après-guerre. Elena Ferrante et Lila sont copines depuis plus de 60 ans. Elles se sont connues en première année de primaire. Elles ont fait les quatre cents coups et on nourrit des projets communs. Elles ont été les témoins de leur corps transformé, du pouvoir de séduction, du regard des hommes sur elles et des premières rondeurs, ces seins qui prennent vie. Elles ont été complices, ont contourné les règles et au détour du chemin, ont emprunté des vies divergentes. Mais toujours elles ont été unies par ce lien d'amour qui habite les amitiés vraies.
 
Comme lectrice, je me suis attachée autant à l'une qu'à l'autre, à leurs forces complémentaires mais aussi à leurs fragilités qui les ont rendu belles à mes yeux. Elena Ferrante a marché sur les pas de Lila, à la fois inébranlable et chancelante. Elle rêvait d'une amitié exclusive, faite de jalousie et d'insécurité. On aurait voulu que cessent ses envies et ses peurs constantes. Qu'elle mesure la richesse de ses forces, qu'elle s'accroche à son intelligence et sa fine sensibilité. Mais son personnage se construit la force d'avancer et je suis convaincue de la retrouver autrement dans le deuxième tome. Lila, quant à elle, est tout le contraire. Intimidante, audacieuse et pleine de malice, indisciplinée, rebelle, humiliante, imprévisible, « terrible et fulgurante », elle attise chez les autres la crainte. Mais elle fera les mauvais choix et sera trahie. Transformée à jamais... 
 
J'ai ADORÉ cette lecture, exigeante dans sa première partie. Un nombre impressionnant de personnages défilent, pour lesquels l'auteure a pris soin de mettre un lexique en début de roman. On y aborde des sujets dont je n'ai pas parlés mais auxquels j'ai été sensible, notamment la pauvreté, la rage et la violence dont les pères sont capables, les histoires de famille qui nous suivent et nous hantent, une lame acérée qui transperce la peau et laisse des stigmates. C'est aussi une fine réflexion sur le rang social et l'ascension au pouvoir. Trop hâte de lire la suite!
 
Merci à mon sweet manU, mon ami prodigieux, pour ce si beau livre
Lien : http://www.lamarreedesmots.c..
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