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3,99

sur 7827 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
j'ai été extrêmement surprise par le succès de ce roman, y compris chez mes amies lectrices de littérature . j'avais lu déjà un autre roman de cette autrice qui était assez difficile et très personnel. celui ci au contraire m'a paru construit pour faire un best seller, avec tous les ingrédients ! je l'ai lu très rapidement, il se lit très facilement, le vocabulaire est basique, le style aussi, et certains personnages très stéréotypés : Lila, Nino,... certains passages des tomes suivants sont carrément vulgaires et ne semblent là que pour apporter encore du suspense...
Je reconnais :
- que le personnage d'elena est touchant,
- que certains passages sur la vie des post.
soixanthuitards sont assez justes et interessants
- que l'épisode du tremblement de terre est très bien décrit t abordé de manière original
- que les questions "féministes" sont traitées de manière pedagogiques
bref un bon roman pour des ado, pour aborder la culture italienne sans se prendre la tête
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Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante.

Ce livre nous plonge dans l'Italie des année 50 avec Elana et Lila qui sont aussi complémentaires que différentes. Durant une décennie l'amitié entre les 2 filles va être faite d'attirance, de jalousie et de rivalité mais cependant reste fusionnelle.

En bref, une histoire d'amitié, d'éducation, de libération et d'amour. C'est un roman d'apprentissage.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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J'ai enfin réussi à aller jusqu'au bout de ce roman.
Il m'a fallut au moins 120 pages pour réussir à entrer dans l'histoire et à m'habituer au style.
Je n'y ai pas trouvé d'intérêts.
Trop de personnages avec leurs noms et surnoms. L'auteur passe de l'un à l'autre tout au long du livre, me faisant les confondre régulièrement.
Des longueurs à n'en plus finir, quelques actions qui vous font quand-même continuer et une fin sans intérêt non plus....
Je n'ai pas compris le but de l'auteur dans ce livre...
Je ne lirai pas la suite.....
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Une amie a voulu que je découvre ce livre qu'elle avait adoré.
C'est parfois passionnant mais c'est trop souvent long. le foisonnement des personnages m'a perdu assez rapidement et surtout je n'ai absolument pas compris le lien entre Lenù et Lila.

J'ai trouvé leur amitié toxique au possible, anxiogène et malsaine et j'ai eu envie de donner une paire de claques tantôt à l'une tantôt à l'autre.

J'ai pourtant eu de la peine pour Lila qui malgré son apparente domination est une petite fille perdu dans une vie déjà trop étriqué pour un esprit comme le sien, quant à Lenù qui attire la compassion en étant soumise aux caprices de Lila, elle finit par agacer avec sa jalousie maladive teinté d'envie et son égocentrisme.
Ce n'est qu'à la fin que l'on comprend l'étendue de l'amour de Lila pour Lenù et que l'on regarde les événements passés avec un oeil nouveau mais pas assez en ce qui me concerne pour lire la suite.

J'ai rarement été aussi déçu d'être passé à coté d'un livre et c'est une des raisons qui me fait éviter "les phénomènes du moment".
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Tout le monde m'en parlait de ce roman, point de départ d'une véritable saga qui va s'étendre sur plusieurs tomes…
En principe et en vertu de quoi « tout le monde ne peut se tromper », je suis donc tombé dedans. Et pour cela, j'ai choisi la meilleure période pour entamer une telle immersion : Juillet et ses températures caniculaires, l'absence même de brise à l'ombre des oliviers, un parfum de lavande qui provient d'on ne sait où, quelques notes de mandoline échappées d'un village où se prépare une des sempiternelles fêtes locales destinées à ravir un flot ininterrompu de touristes plus qu'à souder des habitants disséminés dans les environs plutôt que serrés les uns aux autres dans des hameaux aux ruelles étroites (ben oui, il y règne au moins une fraicheur au coeur et puis on peut se passer un kilo de farine ou un morceau de pain d'une fenêtre à l'autre).
Bref, sous mon arbre centenaire, j'étais dans les meilleures dispositions pour commencer cette chronique qui se situe à une époque pas si lointaine (les années d'après guerre) mais qu'on voit aujourd'hui comme un reliquat de préhistoire (d'avant la mondialisation et le libéralisme gagnant-gagnant).
Alors voilà : la jeune Elena (preuve s'il en est que ce roman est autobiographique), fille du portier de la Mairie, fait la connaissance d'une petite fille de son quartier, la méchante Lina… qu'elle s'évertuera à appeler Lila.
Histoire d'une amitié hors pair, construite sur l'admiration réciproque des deux fillettes, mais qui ne se traduit pas de la même façon. Globalement, leurs deux destins vont suivre des chemins différents. Et c'est là tout l'intérêt du livre. Parce que, entre vous et moi, enfin ceux qui ont un peu de « bouteille », ces histoires pseudo autobiographiques, ces récits de jeunesse enfuie, ces digressions sur le « c'était mieux avant », on en a éclusé des tonnes.
Premier problème. L'amie prodigieuse ravira forcément celui ou celle qui débute en lecture par sa fraicheur, une certaine légèreté qui n'omet pas une réelle gravité.
A la fin des années 50 (aujourd'hui encore?), dans ce Naples crépusculaire, il règne un machisme ambiant (la Sicile n'est pas loin), des rivalités de quartier, toute une faune de petites gens qui portent quasiment tous des prénoms identiques se terminant par -io pour les gars, en -a pour les jeunes femmes.
Deuxième problème. Même si l'auteur a pris soin de nous offrir un pense-bête en tête de roman (l'éditeur aurait été bien intentionné de l'imprimer sur un marque-page d'ailleurs), récapitulant les différents personnages comme dans toute bonne saga (de Autant en Emporte le Vent à Dallas), on s'y perd tout le temps.
A une époque où l'instruction servait de levier social pour ne pas employer le détestable mot d'ascenseur, la narratrice et son Amie Géniale (titre original), vont suivre deux voies différentes. Deux intelligences hors norme dont l'une a besoin d'un cadre scolaire bien établi pour se cristalliser tandis que l'autre, plus aigüe, plus brute, plus sauvage, mettra en application son sens de l'analyse dans la vraie vie. J'aurais aimé que le roman s'attarde sur cette différence dont souffre Lila, en apparence (puisque ce n‘est pas elle qui raconte) ou Elena. La seule réflexion a lieu à la fin de ce premier volet, lors du mariage de son amie. L'auteur se rend alors compte que son monde, issu de l'école puis du lycée, ne correspond plus à son milieu. Elle y est devenue étrangère. Tout comme Lila, future femme trop libre dans un monde d'hommes, peut l'être. Ce sentiment de se couper de ses racines est, à mes yeux, le vrai sujet du roman. Que ce soit à cause d'une personnalité trop forte (Lila) ou le résultat d'une imprégnation d'un autre milieu (le lycée, les études à une époque où peu étaient scolarisés au-delà du primaire), cette fracture culturelle va impliquer une future faille sociale et l'incompréhension inéluctable entre les élites de la nation et les gens modestes.
Troisième problème. J'ai eu l'impression que Ferrante passe à côté de son sujet. Qu'elle nous embarque dans une histoire où les vraies réflexions sont absentes, du moins, dissimulées sous la trame obligée de la saga. Bien sûr, on me rétorquera qu'on n'est pas ici dans un Dostoïevski ou un Proust. N'empêche.
Reste un cliché, une photographie de cette Italie en noir et blanc (revoir « le voleur de bicyclette ») et quelques jolies scènes. Mais pas de description du cadre (le Naples d'après guerre, il y avait de quoi remplir des pages, non?) et absence de ce sentiment d'exclusion de son propre milieu, comme si la vie se chargeait de vous transformer en propre étranger à votre lieu de naissance. Qu'il soit dicté par l'instruction (Elena), un monde où l'italien officiel et ses tournures savantes supplante le dialecte un peu trop rustre du peuple ou par une formidable nature supérieure (Lila) qu'on imagine pas à sa place dès le début.
Aurait-il fallut que ce soit Lila qui raconte…
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Lila par-ci, Lila par-là... Ouf ! j'ai enfin terminé le premier tome de L'amica geniale.
Elena Greco, la narratrice, fait un bond dans le passé après la disparition de son amie Lila et entreprend de nous raconter l'histoire de leur amitié. Elle commence donc dans l'enfance, dans un quartier pauvre de Naples, à l'époque où Lila était méchante et l'effrayait. de fil en aiguille, un lien se crée entre les deux filles. Drôle de lien, que j'ai du mal à qualifier d'amitié, ou du moins pas en ce qui concerne les premières années. Elena semble ne vivre que par Lila, que pour Lila. Qu'est-ce que Lila va penser? Est-ce que pour une fois je vais réussir à faire mieux que Lila? Réussirai-je un jour à dépasser Lila? Pourquoi Lila est comme ci et moi comme ça? Il faut dire que la Lila en question est surprenante : contrairement aux parents d'Elena, les siens refusent qu'elle aille au-delà de l'école élémentaire mais qu'à cela ne tienne, elle emprunte des livres à la bibliothèque et étudie en cachette les matières qu'Elena suit dans l'enseignement secondaire. Et devinez quoi? Lila est trop forte, Lila retient tout, comprend tout, toute seule, juste avec les livres, sans l'aide d'aucun professeur. Si Elena se console temporairement en se disant qu'après tout, Lila ressemble encore à une petite fille tandis qu'à elle arrivent les premières règles et les formes, elle déchante bientôt. Evidemment, avec un peu de retard, Lila devient plus belle qu'elle et même plus belle que toutes les autres filles du quartier.
Le lecteur, quant à lui, comprend assez rapidement ce qu'Elena ne découvrira dans les paroles de Lila à la toute fin du livre. Elle est jeune et n'a pas le recul nécessaire pour se rendre compte qu'en réalité, Lila a beau être très jolie et apprendre le grec ancien en autonomie, elle jalouse Elena qui a pu continuer à étudier. Pour Lila, Elena est "l'amica geniale", l'amie prodigieuse.

Elena, donc, m'a gonflée pendant les trois quarts du roman pour, finalement, se rattraper sur la fin quand elle commence à examiner d'un oeil plus critique et plus mature les enjeux de la vie du quartier. Aussi je ne sais pas si je lirai la suite de la saga.
Il n'en reste pas moins que L'amica geniale est une belle étude du fonctionnement des relations interpersonnelles dans un petit quartier de Naples, ville dont la culture se distingue encore aujourd'hui du reste de l'Italie.

Challenge ABC 2021/2022
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Conseillé, reconseillé, puis encore une fois conseillé...
Ma mère m'a acheté le livre en me disant qu'il fait partie des chefs d'oeuvres de ces dernières années. D'accord. C'est parti, on s'y met.
Lecture arrêté à la moitié du tome 1. Pas réussi à aller plus loin dans cette narration d'une relation "je t'aime je te déteste, je t'envie, merci d'être là, pourquoi tu me fais ça, pourquoi je n'arrive pas à être libre et audacieuse comme toi..."
Si la description de la ville de Naples est très intéressante, sublime même. Des goûts, des couleurs, de tout type d'ailleurs, ça sent bon puis l'odeur devient horrible dans les rues des quartiers populaires.
On sent la vie qui bat, on sent la société qui évolue.
Peut être ne suis-je pas allé plus loin car j'ai commencé cette lecture à un moment où je n'avais pas la tête à me plonger dans cette amitié et ces famille napolitaines. Tant pis.
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🌺L'amie prodigieuse🌺 Tome 1 d'Elena Ferrante
- 448 pages - 8.60€

🍝Naples, années 50, l'Italie d'après guerre, les quartiers pauvre, les cris, la jalousie, les rires.

🍝Ici les hommes commandent, sont violents, l'alcool, la misère mais aussi le regard des voisins.

🍝La vie est difficile, chacun se connaît, la difficulté des filles pour s'émanciper et étudier par manque d'argent mais aussi pourquoi une fille irait étudier alors qu'elle a les enfants à s'occuper, le ménage et le mari.

🍝Lila, caractère très affirmé pour une gamine de 7/8 ans, d'une méchanceté extrême et Elena, la douce et réservée, la dominante et la dominée, une drôle d'amitié toxique qu'on a du mal à comprendre tout en sachant que les enfants sont durs entre eux.

🍝Un groupe de jeunes, Lila, Elena, Gigliola, Carmela, Enzo, Pascale, Nino, Alfonso... qui découvrent la vie, les sorties trop rares, les amours cachés, les études pour sortir de la misère.

🍝Deux gamines très intelligentes pour lesquelles je ne me suis pas attachées.

🍝Elena Ferrante nous livre ces vies tourmentées, le travail manuel, les odeurs et la saleté des rues sans approfondir le sujet.

Mais et oui, il y a un mais, je me suis ennuyée, des longueurs, des chapitres longs avec une écriture fluide mais linéaire. J'ai attendu le waouh mais il n'est pas arrivé.

Lu lors du #challengeauteursitaliens de @vuottomarie. Cette lecture commune m'a motivé à aller jusqu'au bout. Je tenterais le tome 2 en LC.

L'avez vous lu ? Qu'en avez-vous pensé ?

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Beaucoup de monde a aimé ce livre et les deux autres mais personnellement, j'ai trouvé la relation entre les personnages, la jeunes fille qui parle dans l'histoire, avec ses copines plutôt malsaine. On sent que ses amies lui mentent, elle pourrait s'en apercevoir facilement mais se laisse faire. Cela pourra plaisir aux gens qui prennent du recul ou à qui ce genre de relations malsaines est déjà arrivées, mais je n'ai personnellement pas apprécié. le livre est malgré tout très bien écrit.
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Très enthousiaste au commencement de ma lecture, vu toutes les critiques élogieuses sur ce roman. Au final assez déçue. D'abord une écriture trop "documentaire", sans relief (ou est-ce la traduction ?), qui ne m'a pas accrochée. Ensuite, je n'ai pas trouvé le côté prodigieux de l'amie qui m'a semblée pas très bienveillante malgré son intervention dans les études de la narratrice.
Par contre, une description très réaliste du Naples des années 50.
Désolée pour les fans, mais je n'ai pas accroché...
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