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3,19

sur 599 notes
Une femme trompée raconte sa douleur, sa plongée dans ses pensées et actions destructrices. C'est un roman dur, glauque, le vocabulaire est cru, parfois vulgaire.
J'ai eu du mal à comprendre cette descente vers la folie, à m'attacher à ce personnage qui devient tout à la fois glacé, glaçant et hystérique.
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Inutilement vulgaire, c'est dommage. J'aurais davantage apprécié ce livre sans tous ces termes vulgaires autour de la sexualité.
Cela étant la journée Gianni/Otto n'a pour moi pas de sens
La fin est aussi un peu facile, on la voit arriver depuis longtemps
Je trouve aussi qu'il est difficile de savoir à quelle époque se passe l'histoire (téléphone fixe mais portable,...), ça m'a dérangée.

En résumé je n'ai vraiment pas aimé le style alternant entre vocabulaire très hautain ("sur ces entrefaites", ça commençait même à me saouler un peu cette expression) et vulgarité crue. Et l'histoire en elle-même ne m'a pas convaincue, je ne pense pas qu'on puisse remonter d'un gouffre psychologique aussi facilement. Et la fin vient couronner le tout, sans surprise.
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Olga vient de se faire larguer par son mari, de manière assez brutale - sans pré-avis - il lui laisse leurs deux enfants.
Les premières pages m'ont paru longues et je me suis même demandé si j'allais poursuivre ma lecture. Car les gémissements, les pleurs, les colères de Olga; sa manière un peu hystérique de gérer cette situation ne me l'avait pas rendu sympathique du tout.
Puis au fur et à mesure de ma lecture, l'écriture d'Elena Ferrante m'a séduite. L'auteur nous emmène dans la tête d'Olga, et l'empathie pour le personnage est là.
j'ai été au bord de la folie avec Olga, je me suis sentie angoissée en même temps qu'elle, je comprenais parfaitement ce qu'elle ressentait.
Je n'ai pas été déçue de re-découvrir cette auteure, autrement que par sa célèbre saga napolitaine "L'amie prodigieuse".
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L'histoire d'Olga qui a abandonné ses aspirations littéraires pour s'adonner au rôle d'épouse et de mère. Après 15 ans de relation, son mari la quitte brutalement pour une jeune femme. le quotidien d'Olga devient ingérable, s'occuper des enfants ou de soi insurmontable. Elle se laisse envahir par la colère, la jalousie, l'angoisse et les obsessions. le récit de la vraie descente aux enfers d'une femme abandonnée et trahie. Tout raconté dans le pur style d'E. Ferrante, une histoire profonde et intense, parfois à la limite du dérangement.
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C'est une image très intime de la femme bafouée que nous offre Elena Ferrante. Olga est un personnage très bien travaillé auquel on s'attache et que l'on rejette également tout au long du roman.

Tout comme Olga, le lecteur se laisse aller à la torpeur dans laquelle elle est plongée quotidiennement. L'auteure nous entraîne dans ses pensées les plus intimes et c'est là toute la beauté du texte. Une vague de violence nous submerge et nous emporte au loin dans les tréfonds de l'inconscient d'Olga.

La folie latente qui rôde au-dessus d'Olga telle une épée de Damoclès prête à l'abattre, s'insinue peu à peu au fil du texte et cela crée un vraie tension. On s'attend toujours à plus et surtout au pire.

Le passé devient un point d'encrage auquel le personnage principal s'accroche avec force pour ne pas sombrer. Un passé qui se situe à Naples, tout comme la majorité des oeuvres de l'auteure. Un autre temps, un autre événement, une autre femme bafouée, c'est ce souvenir-là qui permet à Olga de faire naître la flamme de lucidité qui l'aide à faire face à sa situation.

Le texte fonctionne par paires. On retrouve Olga qui essaye de faire face et Olga qui sombre peu à peu dans la folie. Son mari Mario et son voisin Carano, la pauvrette bafouée de son passé et Olga elle-même, son fils et sa fille. Cela fonctionne comme un miroir, le double nous renvoie un reflet déformé, celui de la folie.
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Je viens d'achever ce livre. Mon avis est mitigé , j'avoue qu'il ma déprimé, on se sent vraiment enfermé dans la vie de Olga,mère de deux enfants, abandonnée du jour au lendemain par son mari...
D'un autre côté, il est tellement bien écrit qu'on se sent vraiment dans la peau du personnage on arrive plus a lâcher le livre une fois entre les mains.
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Une lecture étouffante. J'avais envie d'arrêter. C'est surtout la manière dont les enfants sont relégués au second plan qui m'a le plus énervé. Peut être que si je l'avais lu en version originale, j'aurais eu une autre impression
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Olga, la quarantaine, deux enfants, est quittée du jour au lendemain par son mari après 15 ans de vie commune apparemment sans nuages.
Cette rupture la fait presque basculer dans la folie : dépersonnalisation, dépossession de soi, perte d'identité, accès de rage, actes manqués, comportement destructeur pour soi et pour les autres...
Les effets de cette rupture sont violents, l'angoisse et le malaise suintent.
C'est une lecture peut-être plus aride que la saga de L'amie prodigieuse, cependant on y trouve des thèmes et motifs récurrents dans l'oeuvre d'Elena Ferrante : une société patriarcale, le désir de s'affranchir de son milieu d'origine, la perversité des rapports humains. La folie s'insinue dans la réalité la plus quotidienne de la vie d'Olga, hallucinations et visions semblent naturelles, et plus réelles que la réalité même. Olga n'est pas un personnage sympathique, mais c'est ce qui fait la force de ce roman.
Lien : https://achatscompulsifsquef..
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Olga 38 ans est mariée à Mario depuis une quinzaine d'années, deux enfants, un bel appartement à TURIN, une vie qui semble suivre son cours comme un fleuve tranquille même si par le passé elle a parfois été agitée. Un après midi d'avril tout vole en éclat, Mario annonce froidement à Olga qu'il la quitte….

C'est la chute pour Olga, une chute vertigineuse qui semble ne pas avoir de fond. Comment se peut-il que l'homme sur qui elle a tout misé et pour qui elle a sacrifié beaucoup, se rende compte tout à coup qu'il ne veut plus vivre avec elle, qu'il ne l'aime plus et qu'il en aime une autre.

Elena Ferrante, si habile de sa plume, nous entraîne dans cette traversée de l'enfer qui s'apparente à la folie. On respire mal, on suffoquerait presque, on s'offusque du langage châtié, voire vulgaire qui est employé, pour encore mieux nous imprégner de la colère et du désarroi de cette femme blessée.

Ca ne finit jamais, Olga plonge de plus en plus dans un abîme très noir, elle s'oublie, elle oublie ses enfants, elle oublie de vivre, de respirer, et on a hâte qu'elle touche le fond pour la voir rebondir, mais le fond on ne le voit jamais….

Tout se déchaîne contre elle, la porte diabolique de l'appartement qui refuse de s'ouvrir, les enfants qui la malmènent et parfois brutalement, le chien qui décide de mourir dans des conditions dramatiques, détails à l'appui, une ligne téléphonique qui fait des caprices, un voisin étrange et des amis qui fuient…… c'est tout simplement inimaginable et ça nous heurte, ça nous bouscule, on a juste envie d'attraper Olga, de la secouer et de lui dire stop, ça suffit !!

Je suis mitigée sur ce livre, il m'interpelle et me dérange, à certains moments je le trouve même malsain et Olga m'agace. Oui je sais, je devrais avoir de l'empathie pour elle, la soutenir, la comprendre, faire bloc mais je n'y arrive pas parce que je la voudrais forte et combattante, qu'elle lui claque le beignet à ce mari indélicat et qu'elle l'oublie au plus vite.

J'ai parfois eu envie d'abandonner mais je n'ai pas pu parce qu'il me fallait aller jusqu'au bout pour connaître le dénouement de cette histoire qui me donnait l'impression d'un mauvais rêve…. Une sorte d'Alice au pays des Merveilles dans un pays maléfique en version cauchemardesque.

Je suis soulagée d'avoir terminé, encore un peu oppressée, j'attaque ma pile à lire qui s'est enrichie de trois nouveaux livres….
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J'ai adoré les trois tomes de "l'amie prodigieuse". Je suis très déçue par ce roman. J'ai peut-être manqué de patience, mais j'ai trouvé cela trop long, répétitif ... chiant.
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Elena Ferrante est le pseudonyme de Erri De Luca, le véritable auteur des romans.

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