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sur 602 notes
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Ce livre m'avait été chaudement recommandé. Eh bien, je l'ai testé et j'ai eu du mal à le terminer. Comme quoi, les goûts et les couleurs !
Au départ : une histoire banale d'un homme qui quitte son épouse pour une femme beaucoup plus jeune.
Puis, nous allons assister à la déchéance de cette femme abandonnée, égocentrique qui va provoquer des situations dramatique jusqu'à mettre sa famille en danger.
Je n'ai éprouvé aucune empathie pour cette femme et elle m'est même carrément antipathique. Ses réactions, son langage me semblent excessifs et peu crédibles voire grotesques. Bof
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Écriture d'Elena Ferrante excellente, facile à lire, authentique. Elle arrive à traduire des sentiments très humains avec ses mots. Cependant l'histoire laisse à désirer: peut être véridique certes, mais une femme peut exister autrement qu'à travers ses enfants et son compagnon. Tout en gardant une importance, une femme doit partager sa vie avec ses proches mais exister par elle-même. Un peu déçue.
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Un roman inoubliable de par sa justesse dans la description des sentiments, tantôt flous, tantôt précis, de cet jeune mère abandonnée . La chaleur étouffante de l'été ajoute l'impression d'immobilité du temps, d'impossibilité d'entrevoir une évolution favorable. Et pourtant.
Évidemment ce n'est pas spécialement facile à lire, quoique très bien écrit, car la réalité de la vie de la narratrice n'est vraiment pas agréable.
Je recommande ce roman comme un roman phare de la littérature actuelle.
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J'ai lu ce livre il y a quelques temps déjà après avoir achevé la saga « l'amie prodigieuse ». J'avais hâte de retrouver la plume d'Elena Ferrante qui m'avait si profondément touchée. Hélas quelle déception !! le sujet du livre (l'abandon, le divorce) aurait pu être merveilleusement traitée par l'auteure mais elle est partie dans des dédales un peu trop loufoques à mon goût. Dommage.
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Et donc quoi ?
Tout ça pour ca ? Toutes ces pages de descriptions interminables de son état minable,
Ce livre est terriblement vide de sens et vide d'humanité. C'est une immense déception.
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La couverture du Folio est parfaitement choisie : une femme qui sombre dans un appartement qui se disloque parce qu'elle n'était que femme par ..., que femme de ..... Comment écrire une pareille douleur sans l'avoir vécue ? un tourbillon qu'on ne lâche pas. Une situation dans l'excès ? Non. J'en ai connu qui se sont suicidées ... comme la "Pauvrette" du début du roman ...
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Comme beaucoup, j'ai plongé dans la saga napolitaine L'amie prodigieuse avec délectation. Alors quand j'ai vu circuler ce roman d'Elena Ferrante au club lecture, je n'ai pas hésité. c'était en novembre dernier et je vais vous dire pourquoi.
D'abord l'histoire. Olga, 38 ans, mariée à Mario pour qui elle a tout sacrifié ou presque (carrière, beauté...). Deux grossesses. Une fille et un garçon. Une vie ordonnée où elle gère tout (factures, quotidien, tâches ménagères, sorties du chien...) dans leur grand appartement turinois tandis qu'il mène la grande vie avec une grande carrière à l'école polytechnique. Olga vit dans on ombre. Quinze ans de mariage fait de rituels et de certitudes conjugales. Olga aime Mario depuis quinze ans. Un après-midi d'avril, une phrase fait voler son existence en éclats. Il la quitte sans explication. Olga est déboussolée. la réalité devient trouble, incertaine et trop dure pour elle. le quotidien devient insurmontable. Elle plonge alors progressivement dans une autre dimension, entre colère, haine et folie.
Mon impression en lisant ce roman sur les dégâts que peuvent engendrer une séparation: désagréable. le sujet? Je me suis interrogée. Possible mais pas certaine car j'en ai lu un autre cette année sur le même, trés fort car la femme a également tout sacrifié, 4 enfants, connu que lui et fini par une tentative de suicide. J'ai rencontré l'auteur toujours traumatisée trois ans après la rupture et ce livre m'avait beaucoup émue. Non, ici, je ne sais pas. C'est autre chose. Certaines scènes portées sur le sexe (fantasmées par Olga ou vécues par elle) ne m'ont pas plu. Je n'en voyais pas l'intérêt. Et je ne suis pas prude (cf. Teulé).
"les jours de mon abandon" n'est pas mal écrit mais il ne m'a pas embarquée. J'ai été émue par Otto le chien-loup agonisant. le comportement de la mère vis-à-vis d'Ilara et de Gianni (négligence, folie, distraction, méchanceté, manque de soin, refus de les nourrir, oublis...) me mettaient mal à l'aise. On comprend qu'elle souffre et qu'elle soit inapte à s'en occuper correctement mais pourquoi ne se fait-elle pas aider? J'ai eu du mal à comprendre qu'elle accepte de mettre en danger ses propres enfants tout en ayant conscience qu'elle allait mal.
Quand ils se retrouvent bloqués dans l'appartement en plein été, le téléphone hors service, le fils vomissant et fiévreux, le chien agonisant et elle délirant, on craint le pire.
J'avais abandonné la lecture après une soixantaine de pages seulement. J'ai repris et achevé dans la journée mais ce fut une lecture difficile. L'atmosphère est lourde. La fin semble aussi arriver comme un cheveu sur la soupe et bien trop facile.
Le personnage d'Olga a un problème selon moi. Elle refuse d'être bien. Elle va chercher Carrano puis le rejette continuellement malgré toutes ses attentions à son égard. Puis un soir, elle découvre à un concert que c'est un excellent musicien (expliquez-moi le lien!) alors qu'il la dégoûtait physiquement et change d'opinion! Et le vétérinaire, qu'elle trouvait charmant, quand elle le rencontre à un dîner arrangé par une amie, elle le rejette par principe(elle refuse d'être la célibataire qu'on invite pour la caser..). Et même quand on lui dit qu'il souhaite la revoir sous un prétexte déguisé, elle s'entête. Enfin, un personnage compliqué possible mais je n'ai pas adhéré. Cela n'engage que moi. Ce roman a plu à d'autres.
Un voyage dans la folie que je ne souhaite à aucune femme. Effrayant!
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Après avoir suivi Mario, son mari, dans différents lieux de résidences, Olga vit une vie paisible de mère au foyer, avec ses enfants Gianni et Ilaria, dans le nord de l'Italie. Sa famille est parfaite, tout est remarquablement lisse, jusqu'à Otto, leur berger allemand, docile chien d'appartement.
Pourtant toutes ses certitudes vont s'envoler un matin comme les autres, alors que son mari lui annonce qu'il part, non pas pour son travail comme d'habitude mais pour de bon...
Les quinze dernières années volent en éclats... Comment Olga va t'elle réagir ?...

Ce roman descrit sans concession l'état psychologique des femmes lors d'une chronique d'un divorce annoncé, lorsque le socle familial édifié avec persévérance mais quelques oeillères s'enlise dans des sables mouvants et finit par s'effondrer.
L'auteur exprime avec brio les ressentis, les ressentiments, les ruminations, le désespoir, les idées, qui sont loin d'être toutes politiquement correctes, d'une héroïne ordinaire, actrice d'une histoire d'amour finissante, avec ses conséquences.
Le récit est bien mené, on frôle le cauchemar, le lecteur s'étonne ou s'angoisse... cependant la lectrice que je suis n'a pas été passionnée.

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Ferrante Elena – "Les jours de mon abandon" – Gallimard/Folio, 2017 (ISBN 978-2-07-079319-8)
– Traduit de l'italien par Italo Passamonti, titre original "I giorni dell'abbandono" (cop. 2002), première édition de la traduction française en 2004.

Un roman lourd, indigeste, mal écrit, mal structuré : pour arriver au bout, il est souvent indispensable de lire "en diagonale" des paragraphes entiers, qui ne font que ressasser ce qui a déjà été dit et redit.

L'auteur se vautre dans ce qu'elle croit être les impressions d'une femme dans la quarantaine, mère de deux enfants, que son mari vient de quitter pour une jeunette. Il va de soi que ledit mari est un salaud, et que le voisin du dessous doit servir de godemiché dans une scène particulièrement répugnante. On nage dans le style des revues de salon de coiffure, genre "psychologie magazine", "elle" etc...

Tout le récit est centré sur une héroïne caricaturale à un point tel, qu'il est permis de se demander s'il ne s'agit pas d'une incitation à lire le texte au second degré...

Ce roman publié en Italie en 2002 préfigure sans doute la dérive qui mènera du premier volume – remarquable – de "L'amie prodigieuse – enfance" (original italien publié en 2011) à son quatrième et dernier volume "L'amie prodigieuse, IV – L'enfant perdue" (original italien publié en 2013) considérablement affaibli par un nombrilisme pseudo-féministo-psychologisant envahissant progressivement toute la narration : quel dommage !
Mais là encore, l'outrance et la caricature sont telles qu'on peut se demander si l'auteur ne le fait pas tout à fait sciemment pour ridiculiser la démarche en question....

N'ayant pas le temps d'élucider cette intéressante question, ce volume trouve sa destination : poubelle.
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Elena Ferrante est le pseudonyme de Erri De Luca, le véritable auteur des romans.

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