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3,19

sur 597 notes
j'ai laissé en cours de route cette femme abandonnée qui frôle la folie par moments ....
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Avec cette écriture puissante et précise qui lui est propre, Elena Ferrante nous emmène au coeur de la folie d'une femme. Abandonnée du jour au lendemain par son mari, elle perd pied et se noie dans un monde intérieur où rien ne va plus, où les équilibres sont perdus.
Esseulée, angoissée et névrosée, elle s'isole jusqu'à se mettre en danger, elle et ses enfants, qui ne comprennent pas ce qui se passe.
Un livre parfois dérangeant, haletant, qu'on ne peut quitter avant la dernière page.
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Tellement la traduction est mauvaise je n'ai rien à en dire. Très décevant, les éditeurs devraient être très vigilants car ça dégoûte de la lecture.
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Enchantée par la lecture de L'amie prodigieuse d'Elena Ferrante, j'ai été ravie de trouver Les Jours de mon abandon dans ma bibliothèque municipale. le roman tourne autour du personnage d'Olga profitant d'une existence tranquille entourée de son mari et de ses deux enfants dans un appartement confortable de Turin. Tout s'écroule pourtant le jour où son mari lui annonce brutalement qu'il la quitte et Olga sombre malgré elle dans un état proche de la folie. le lecteur perçoit alors, page après page, la chute lente de cette femme meurtrie. Bien que le thème et l'époque soient bien différents, je m'attendais à retrouver l'atmosphère qui m'avait tant séduite dans les autres romans de l'auteur(e) mais je n'ai pas accroché avec le style et je suis assez lassée de cette thématique déjà bien trop exploitée de la femme abandonnée. le coup de projecteur sur ce genre de personnage misérable me met toujours mal à l'aise et j'ai eu bien du mal à achever ma lecture, d'autant plus que je n'ai pas compris le soudain déferlement de langage cru et vulgaire, parfaitement gratuit. Quant aux personnages, ceux-ci m'ont semblé assez creux et stéréotypés tandis que le dénouement est bien trop prévisible. Je suis finalement contente d'être tombée dessus à la bibliothèque et de ne pas avoir acheté ce roman qui était sur ma wishlist depuis longtemps.
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Olga approche de la quarantaine. C'est une mère de famille turinoise dont le quotidien est rythmé par la tenue de son foyer et l'écriture. Elle a épousé Mario dans sa jeunesse et ils ont deux jeunes enfants, Gianni et Ilaria. A la fin d'un repas, alors que rien le le laissait présager à Olga, Mario lui annonce qu'il la quitte. Peu de temps après, elle comprit qu'il la quittait pour une autre femme, bien plus jeune qu'elle.

Elena Ferrante laisse à son personnage principal le soin de raconter son quotidien, de l'annonce du départ de Mario aux semaines qui s'en suivirent. Olga raconte avec force de détails les gestes du quotidien qu'elle s'est attachée à reproduire, afin de ne jamais changer ses habitudes malgré son sentiment d'abandon. Alors qu'elle essaie au mieux de survivre à son désespoir, elle ne fait que reproduire les actes de folie qu'elle observa dans son enfance chez la « pauvrette », une femme abandonée par son mari. Olga devient vulgaire et ne peut s'empêcher de hausser le ton sur ses enfants, elle qui a pourtant tout fait pour ne rien garder du parler populaire napolitain de sa famille. Elle devient une femme acariâtre que tout le monde fuit.

La narration de son quotidien l'emmène jusqu'à une journée fatidique où tout aurait pu basculer dans la folie.

Mon sentiment vis-à-vis des Jours de mon abandon est particulièrement mitigé. Etant d'ordinaire une très grande admiratrice d'Elena Ferrante, je m'attendais à savourer ce roman, que je considérais comme un coup de coeur en puissance avant même de l'avoir ouvert. J'ai reconnu le d'Elena Ferrante dans la narration du quotidien et dans celle des sentiments qui composent son personnage principal. Cette narration très minitieuse des moindres gestes et émotions est juste et je ne peux que lui reconnaître de grandes qualités, mais elle m'a laissée de marbre.

Je n'ai absolument pas réussi à me passionner pour ce roman, excepté pour quelques chapitres sur la fameuse journée où Olga sombre dans un gouffre. Je pense qu'il m'a manqué de la tension dans les deux premiers tiers du roman. le choix narratif y est également pour quelque chose puisqu'il n'y a que très peu de dialogues, ce qui m'a souvent ennuyée. Enfin, j'ai régulièrement été perturbée par le choix de certains mots ou de certaines expressions que j'ai trouvés particulièrement désuets et qui ne me semblaient absolument pas correspondre à l'époque de ce roman (qui se déroule à la fin des années 1990). Bien que je ne puisse pas savoir s'il s'agit d'un choix de l'écrivain ou d'une mauvaise traduction, la régularité avec laquelle ce vocabulaire inadéquat faisait son apparition dans le roman m'a donné une impression de « faux » assez forte.
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Ces jours de mon abandon est un cri qui s'éternise sur le ciel de la souffrance. Superbement écrite, cette histoire d'une femme abandonnée est le temps qui s'écroule. Comment se défaire de ce désespoir qui agrippe Olga, 38 ans, mère de deux jeunes enfants. Abandonnée par un mari ayant fui pour une femme très jeune presque une enfant. L'histoire n'est pas là. Elle se trouve dans les jours de résistance, dans le souffle qui retiendra les pages sombres en interlude final. Elena Ferrante, anonyme, sans identité connue, écrit une superbe ode à la femme meurtrie dans sa chair. Ses deux enfants souffriront aussi, exutoire mental pour cette mère de toutes les épreuves. le lecteur est abasourdi par cette détresse, enchanté par la beauté de la plume de l'auteur. Ce manichéen mélange est l'étoile filante du jamais plus. le lecteur referme le livre sans pouvoir retenir ses larmes, et en remerciant Carrano d'être le sauveur de ce bateau pris en pleine tourmente. le lecteur pris en otage dans cette histoire sera pour Olga le soleil qui s'élève pour l'aider le plus possible à chaque page tournée. Il sera bien après le point final bousculé et assommé pour longtemps encore.
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Lente dérive d'une femme abandonnée par son mari, deuil douloureux aux portes de la folie, étrange roman parfois très dérangeant mais toujours juste dans le ton !
La narration évite soigneusement, et avec la plus grande intelligence, l'auto-apitoiement et explore avec précision toutes les étapes de l'effondrement puis le début de la reconstruction de la narratrice. Si sensible dans les mots qu'on imagine cette rupture réelle, vécue.
C'est aussi un portrait féminin d'une force rare, qui fait le point sur les jeux de séduction, sur les rapports homme/femme, sur l'usure du couple, sur les désirs non aboutis, les rêves enfouis. Il y est question de sexualité (parfois en termes crus, quoique jamais vulgaires), de féminité.
Un roman qui m'inquiétait (pour le thème abordé) et qui est finalement franchement addictif, à la narration parfaitement huilée, travaillée, et qui se dévore !
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Une plume puissante, une atmosphère pesante, parfois malsaine, un personnage principal tellement nuancé qu'il en devient réel. Elena Ferrante a le don de nous créer des femmes complexes et humaines. C'est une histoire difficile à lire, que j'ai été heureuse de quitter. Mais c'est tellement bien écrit ! J'ai tout de même préféré la saga de L'amie prodigieuse, mais comment la surpasser ?
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Un huit clos familial qui tourne au désastre.

Olga 38 ans, mère de famille de deux enfants, se retrouve du jour au lendemain abandonnée par son mari Mario. Pour cause, il la quitte sans aucun remord pour une jeunette de 20 ans. Une trahison qui laisse un goût amer pour celui qu'elle considérait encore hier comme son pilier, son roc.

Ceci va être un accélérateur dans sa vie qui va la faire sombrer peu à peu. Olga reste pour moi un énigme.
C'est une héroïne à laquelle je n'ai pas su m'attacher. En grande partie à cause de certains de ses comportements parfois dérangeants.

En soi ce n'est pas la narration qui m'a dérangé, ce fut l'histoire en elle-même. Certaines descriptions étaient interminables!
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Olga a 38 ans, deux enfants et un mari, jusqu'au jour où ce dernier la quitte. Elle ne s'y attendait pas, cette rupture est brutale et la plonge dans un état dépressif.
Je n'ai pas vraiment accroché avec cette lecture. Il faut dire que cela sort de ma zone de confort, je ne lis que très peu de roman où une histoire d'amour (ou une rupture) est le sujet principal. le personnage d'Olga ne m'a pas touchée, je n'ai pas réussi à ressentir l'état dans lequel elle se trouvait. J'aurais aimé que son désespoir me touche. Aussi, j'ai trouvé certains passages peu utiles, d'autres vulgaires. Je n'ai parfois par compris où l'autrice voulait nous mener.
Cela n'a pas fonctionné pour moi, mais la plume de Elena Ferrante n'est pas une plume qui me fait ressentir des émotions, c'est ainsi.
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Elena Ferrante est le pseudonyme de Erri De Luca, le véritable auteur des romans.

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