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Chronique d'Indic : L'avis de Marie No pour Collectif Polar
Une dose de sang, un verre de crimes, une pincée de psychopathes, 2 louches de tension, c'est le nouveau cocktail explosif de N.Feuz, j'ai nommé EUNOTO !
– Hé barman tu peux me servir un EUNOTO stp ?
J'ai dégusté ce breuvage avec délectation pendant des heures.
Hummmm c'est fluide, c'est fin, c'est subtil, ça vous secoue les tripes !
– Hé barman, tu peux me resservir un EUNOTO stp ?
Les mots descendent et remontent dans ma gorge mais que c'est bon ce truc, on en redemande.
Quoi Andréas AUER, je me suis trompée de livre, je suis saoule ? mais c'est quoi ce binzzzzzz, une association de malfaiteurs ? Marc Voltenaueur et Nicolas Feuz se sont bien amusés et ce clin d'oeil est juste excellent.
Le final est une bombe comme Nicolas sait si bien les écrire.
Je ne vais pas avoir besoin d'écrire encore des lignes et des lignes pour dire que : J'A d'O R E !
A LIRE SANS MODERATION….et merci Nicolas pour le SP.
Et pour en savoir plus sur ce polar et sur cet auteur suisse, il vous suffit de cliquez sous le lien ci-dessous. 😉😊
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Que dire sur l'histoire. Je dirais compliqué pour pas grand-chose. On sent qu'il y a plusieurs histoires qui s'imbriquent et je me suis demandé si je n'aurais pas mieux fait de lire les anciens ouvrages si j'avais loupé quelque chose. Au final, je ne crois pas mais j'ai été déroutée par l'histoire du Monstre dont on parle mais on ne sait rien et l'histoire de la Camargue également. Au final, un peu déçue par le dénouement où chacun a pris la place de l'autre et cache des choses aux autres.
Par contre j'aime bien que l'histoire se déroule dans des lieux communs dont on imagine très bien où ça se passe. Ça se lit facilement et aisément. On ne voit pas les pages défiler.
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Ca se laisse lire, mais ce n'est pas non plus palpitant. L'histoire est très linéaire et sans réelles surprises , la fin fait penser à un téléfilm... Bof bof, Nicolas Feuz a fait de meilleures livres. Ce n'est clairement pas avec celui-ci que je vous conseille de découvrir cet auteur
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Nicolas Feuz frappe toujours fort ! des chapitres courts, pas de longs discours ni descriptions interminables, il sait aller droit au but et surtout a le secret des twists finaux qui vous retournent, bref toujours une réussite !

Pour suivre l'inspecteur Donner dans un ordre chronologique, je recommanderais toutefois de lire la trilogie Massaï mais surtout Emorata avant...
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Quelle belle surprise ! c'est un peu le Bernard Minier helvétique ;-). Je découvre N. Feuz à travers ce #thriller, et il a vraiment tout du grand. Parfois beaucoup de lieux, de descriptions ce qui pourrait perdre les non-suisses, mais une intrigue bien ficelée, des rebondissements et du suspens pour cette enquête sur un tueur en série dont on ne sait pas s'il est victime d'une erreur judiciaire. Je le recommande à tout fan de thriller.
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A nouveau une histoire bien noire de Nicolas Feuz, mêlant tueur en série, entraide judiciaire et courses poursuites...
J'ai retrouvé avec plaisir cette nouvelle enquête de l'inspecteur Mike Donner, à laquelle se mêle un événement plus personnel, très bien amené, que je vous laisse découvrir.
L'ancrage local et la plume toujours aussi fluide et précise de l'auteur garantit un excellent moment de lecture, avec un final à nouveau très surprenant...
Troisième Feuz à mon tableau de lecture, et pas le dernier !
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Il s'agit du deuxième préquel de la trilogie massaï, donc de la deuxième enquête de Mike Donner. C'est le dernier polar en date de Nicolas Feuz et il est impossible aux lecteurs romands de l'avoir raté, car l'auteur est partout depuis des mois, dans les salons, les librairies ou autres magasins pour des dédicaces et aussi très présent sur les réseaux sociaux.

Le roman commence comme d'habitude sur les chapeaux de roues : Une prise d'otage a lieu dans les locaux de la police neuchâteloise par des policiers mécontents de la dégradation de leur caisse de retraite. le groupe des COUGAR (genre de GIGN neuchâtelois) s'apprête à donner l'assaut pour libérer les otages en faisant le moins de dégâts possibles. Mike Donner manque à l'appel, parce qu'il est en train de prendre en main la situation à sa manière de cow-boy, il manque d'ailleurs de peu de tuer un collègue. Problème : il s'agit d'un exercice et Mike se fait réprimander pour son excès de zèle toujours aussi dangereux. Sa compagne Lara dirige un commando du COUGAR et n'apprécie guère les exploits de Mike.

Le lendemain, branle-bas de combat au château de Valangin où l'on vient de trouver la tête d'une jeune fille sur une pique, comme au bon vieux temps. Quelques heures après on découvre le corps pendu au plongeoir de la piscine d'Engollon. le jour suivant c'est un autre corps décapité que de jeunes recrues voient au barrage de Schiffenen. Et voici la police neuchâteloise lancée dans une enquête qui touche toute la Suisse romande, puisqu'un policier genevois vient aussi de se faire tuer par un suspect qui s'enfuyait après un vol de matériel médical à l'hôpital universitaire de Genève.

Stupeur générale quand on retrouve l'ADN du Monstre de St Ursanne sur les victimes. le monstre en question est incarcéré depuis des années pour des viols et des meurtres dont il se proclame innocent. Il a d'ailleurs obtenu la révision de son procès qui va se dérouler à Porrentruy et s'apprête à épouser une visiteuse de prison tombée amoureuse de lui.

Mike et Lara nous entraînent dans une enquête haletante comme toujours. Les rebondissements se suivent, pas toujours très vraisemblables, mais le lecteur est tenu en haleine. le monstre de St Ursanne est-il vraiment un innocent condamné à tort ou un criminel très rusé ? Comme chacun le sait, la vengeance est un plat qui se mange froid. Il y aura comme toujours un dénouement très inattendu, marque de fabrique de Nicolas Feuz. le livre finit sur le début d'Ilmoran, premier volet de la trilogie massaï et les lecteurs attentifs de Feuz comprennent qui sont les personnes écoutées dans le cadre de l'enquête, dont les conversations mystérieuses parsèment le livre.

Un des grands plaisir de ces polars, pour les lecteurs romands, c'est de voir leurs lieux de vie mis en scène dans ces récits, ça change de New York et ça stimule l'imagination. le manque de vraisemblance de certains épisodes m'a un peu dérangée, c'est le point faible des deux derniers livres de Nicolas Feuz et j'espère que sa construction sera plus rigoureuse dans le prochain, attendu pour le mois d'août. Les lecteurs qui aiment les polars avec beaucoup d'action et d'hémoglobine seront comblés.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Décidément les polars suisses ont du style et nous convient avec un certain exotisme. le ton, les institutions et les expressions et surtout la montagne, ne nous convoquent pas pour une promenade de santé. le narrateur, jeune enquêteur partage un lourd secret avec son chef et le dissimule à sa compagne. Un peu « protégé », il joue aussi son intégration sur cette nouvelle affaire. Néanmoins l'équipe fonctionnera dans cette traque au copycat du Monstre de Saint-Ursanne. de très jeunes filles décapitées, leurs corps mis en scène sur un territoire éloigné de Genève où simultanément des vols mystérieux d'objets sans grande valeur négociable, font que les divers services de police vont devoir collaborer. Un final époustouflant que l'on verrait bien adapté pour le cinéma tant les paysages sont grandioses.
A noter un clin d'oeil bien sympathique de l'auteur envers son collègue Marc Voltenauer, en faisant se rencontrer (trop rapidement) leurs deux enquêteurs.
C'est le deuxième roman que je lis de Nicolas Feuz et je pense que je vais remonter le temps très prochainement pour une mise à jour ! 8 romans à son actif dont une trilogie Massaï ce qui explique le choix de ce titre énigmatique … Lisez ce livre et vous comprendrez !
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Nicolas Feuz, procureur neufchâtelois nous offre un thriller plein de rebondissements, mais un peu compliqué car il y a de nombreux personnages, plusieurs affaires et plusieurs lieux de crimes.

Mike Donner, jeune inspecteur de police part sur la piste du tueur en série, dans les différents cantons suisses, avec Lara, sa collègue et compagne.

Le monstre de Saint-Ursanne a un successeur encore plus diabolique et cruel.
Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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Les ouvrages de Nicolas Feuz me font penser à ces fameux concepts de télé réalité que l'on désigne sous le terme péjoratif de « télé poubelle » qui nous fascine et nous rebute à la fois au vu de l'indigence du contenu. Et il faut donc avouer que c'est avec une curiosité presque coupable que j'ai lu Eunoto, dernier roman en date du procureur neuchâtelois bien décidé à publier un livre par année. Nous voilà prévenus. Difficile d'ailleurs de passer à côté de cet ouvrage ornant les étalages des grandes librairies romandes et faisant l'objet d'une importante couverture médiatique. Alors bien sûr, j'ai débuté cette lecture avec quelques réticences, tout en me disant, avec l'optimisme qui me caractérise, qu'il était difficile pour l'auteur de faire pire que Horrora Borealis, son précédent ouvrage. Mais force est de constater que je me suis trompé et qu'il ne faut jamais sous-estimer les capacités du "Maxime CHATTAM suisse". Pourtant il y avait des indices quant à la qualité du roman et il faut admettre que l'on partait déjà un peu perdant avec cet article du Journal du Jura où la journaliste nous livre ses considérations à propos d'Eunoto : « Même s'il ne s'agit pas là de grande littérature ou d'une intrigue nimbée de critique sociale … Eunoto se classe indubitablement dans le genre de récit qui accroche »[1]. Propos qui font écho à ceux que tient Nicolas Feuz en affirmant que « les polars c'est pas forcément de la grande littérature »[2]. Il faudra donc bien que l'on m'explique un jour ce qu'est cette fameuse littérature que l'on dit grande. Mais si la définition inclut, entre autre, des notions faisant état de récits cohérents et de textes convenablement rédigés, l'oeuvre de Nicolas Feuz n'entre effectivement pas dans cette catégorie.

Brent Wenger est-il bien le terrible psychopathe que l'on surnomme le Monstre de Saint-Ursanne ou s'agit-il d'un homme innocent, victime d'un coup monté ? C'est ce que devrait établir la révision de son procès qui s'apprête à débuter. Au même moment les polices cantonales neuchâteloises et fribourgeoises sont sur les dents avec la découverte de jeunes filles décapitées sur leurs territoires respectifs. A Genève, les forces de l'ordre ne sont pas en reste puisque l'un des leurs est sauvagement assassiné devant l'hôpital cantonal. Qui sont ces jeunes filles et quel est le lien entre ces trois affaires ? Jeune inspecteur de police Michaël Donner est rapidement impliqué dans une spectaculaire enquête intercantonale qui le conduira notamment du côté de Lausanne et du domaine skiable des Quatre Vallées. Un périple romand qui va se révéler sanglant.

Difficile de venir à bout de ce thriller qui ne manque pas d'actions et de rebondissements racoleurs mais dont l'écriture insipide et approximative au service d'un texte bancal suscite l'ennui, parfois l'agacement et de temps à autre quelques éclats de rire. Mais Nicolas Feuz s'affranchit de ces problèmes d'écriture en expliquant sur les réseaux sociaux : « pondre de belles phrases pour pondre de belles phrases ne m'intéresse pas ». Absence d'intérêt ou manque de capacité, peu importe. Il convient toutefois de signaler que les belles phrases ne servent pas seulement à faire joli mais permettent de mettre en place un décor ou une atmosphère sans que l'on ait l'impression de lire l'extrait d'un dépliant touristique ou de doter les personnages d'une stature et d'un caractère sans que l'on ait la sensation d'avoir à faire à des protagonistes stéréotypés jusqu'à la caricature comme on le constate tout au long de ce récit laborieux. Il faut également préciser que les belles phrases ne sont pas forcément incompréhensibles et que l'auteur doit faire confiance à son lectorat qui n'aura donc pas nécessairement besoin de les relire à quatre reprises pour en saisir le sens. Par contre il n'est pas exclu que le lecteur soit contraint de se creuser la tête pour déchiffrer la syntaxe lacunaire de Nicolas Feuz. En voici un petit florilège amusant loin d'être exhaustif :

Michaël Donner possède la capacité de s'extraire de son corps (page 30) :« L'espace dégagé entre deux autre filins était désormais suffisant pour y passer mon corps.»

L'arme sans maître (page 41) : « Son conducteur craignit de l'arme sans maître un second coup de feu accidentel, qui ne vint pas. »

On découvre les pavés gigantesques de la Gruyère (page 154): « Même en hiver, les pavés de la cité grouillaient de monde.»

Dialogue confus (page 270) :« - Etes-vous innocent ? le provoqua Lara. - Ca dépend, ne se laissa-t-il pas décontenancer. Qu'en pensez-vous sergent Pittet ? »

Mais comme le recommande l'auteur, lorsqu'il est égratigné sur la forme, il importe de se concentrer sur le « fond du livre » (sic) qui recèle « tant de choses intéressantes à dire » notamment sur les déficiences de la justice et sur le sort de victimes devenant bourreaux et les problèmes immobiliers en lien avec une loi controversée. Mais en guise de fond, le lecteur devra se contenter de considérations et de réflexions dignes des conversations du café du commerce, dont certaines pourraient figurer dans un recueil de Brèves de Comptoir. Rapidement on comprendra que le roman se concentre principalement sur une succession d'événements et de rebondissements tous plus spectaculaires les uns que les autres mais manquants singulièrement de cohérence. En voici quelques exemples qui restent le plus vague possible mais qui dévoilent tout de même des éléments de l'intrigue.

Tout d'abord on s'interrogera sur le rôle de Michaël Donner dans la prise d'otages de l'hôtel de police à Neuchâtel et l'on se demandera pourquoi il manque d'énuquer un de ses collègues alors qu'il s'agit d'un exercice ! Toujours en lien avec ce même contexte, on peinera à comprendre le sens de la conversation entre le responsable de l'intervention policière et le conseiller d'état qui ne semble pas avoir compris qu'il s'agit d'un entraînement. On prend peur quant au type de munition qu'emploie la police dans le cadre de cet exercice.

Pour l'épisode genevois il paraît étrange que le meurtrier enduise la plaque d'un verni afin de dissimuler l'immatriculation de la voiture qu'il doit avoir volé (à moins qu'il ait pris le risque insensé de prendre son automobile). Et une fois son forfait accompli (le meurtre d'un policier tout de même) il est étonnant que l'auteur du crime ne se débarrasse pas du véhicule qu'il réutilisera dans la région du Jura où il sera repéré (un hasard absolument extraordinaire).

A Lausanne, en plein centre-ville, aux alentours de 21h00, on se demande comment le meurtrier parvient à forcer discrètement la porte de la cathédrale tout en maîtrisant une jeune fille qu'il a enlevée et en transportant un appareil de dialyse afin de commettre son forfait tranquillement sur l'autel de l'édifice religieux. Et au niveau de l'intervention policière on s'étonnera que les deux policiers neuchâtelois (ils sont présents au bon moment et au bon endroit grâce à une histoire fumeuse de chocolat chaud) ou que les collègues vaudois ne fassent pas appel à la police municipale lausannoise pour boucler le périmètre.

Dès le chapitre 12, on détecte un sérieux problème de temporalité puisque le meurtrier et son complice se retrouvent simultanément impliqués dans une course poursuite entre Porrentruy et Bienne puis subitement occupés à torturer leur victime à Nendaz en faisant ainsi l'impasse sur un trajet de plus de deux heures[3].

Prélèvements de moyens de preuve totalement farfelus, histoire d'ADN complètement abracadabrante, évasion rocambolesque, écoute illégale, interventions et coordinations policières complètement foireuses, il y aurait encore beaucoup à dire sur cette enquête bancale qui se dispense de toute vraisemblance contrairement à ce qu'affirme Nicolas Feuz dans une interview de l'Express[4]. Outre un nombre impressionnant d'invraisemblances, l'intrigue ne doit son salut qu'à une somme des hasards circonstanciés absolument extraordinaires achevant de décrédibiliser un auteur qui, en définitive, nous livre un travail bâclé mettant en exergue les limites de l'auto-édition.


Nicolas Feuz : Eunoto, Les Noces de Sang. The BookEdition 2017.

A lire en écoutant : Mad About You de Hooverphonic. Album : Hooverphonic With Orchestra. Sony Music Entertainment 2012.



[1] Journal du Jura, 28.09.2017

[2] RSR La Première, Les Beaux Parleurs, 04.12.2016

[3] Reconstitution de la journée du meurtrier et de son complice : 10h00 : procès à Porrentruy – 13h00 : fin du tour de parole de 3 heures (page 283) – 14h00 environ : fin des délibérations (au minimum 1 heure) – 14h30 environ : fin des formalités et des interviews – exécution d'une avocate et enlèvement d'un individu. 14h35 – 14h45 environ : course-poursuite. 14h55 – 15h15 : abandon du véhicule sur les hauts de Bienne – vol d'un autre véhicule – transfert de la victime. Vingt minutes plus tard soit à 15h35 le complice sort de son travail à Nendaz pour se rendre à son appartement où il retrouve le meurtrier et leur victime.

[4] L'Express du 16.10.2017
Lien : http://monromannoiretbienser..
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