Heresix

Des faits atroces sont commis. Les descriptions dures à lire. Un enchaînement de violences faites aux femmes et aux enfants. Et peu à peu, une chronologie se met en place. le lecteur peut enfin y voir clair et comprendre les motivations du tueur. Mais son identité… impossible de la deviner avant le grand final.

L'auteur nous livre les faits présents et passés sans que l'on sache comment les agencer ni même à quelle période ils appartiennent. Des crimes qui semblent trouver une résonance dans l'histoire très ancienne des cathares. Tout est construit de manière intelligente pour nous aider à comprendre le tueur.

Pourtant, alors que l'intrigue principale m'a conquise en tout point de vue, j'ai eu plus de mal avec la partie historique. Je me perdais dans les noms, les régions et j'avais du mal à y voir clair. Ça a un peu cassé mon rythme mais n'a en rien entaché mon plaisir de lectrice.

Une intrigue redoutable autour de crimes atroces. Lorsque les bourreaux deviennent victimes il est difficile de trouver à les plaindre. La jouissance du lecteur est ici dans la vengeance du tueur. Une excellente lecture.
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Grâce aux conseils d'une lectrice sur Facebook, j'ai acheté ce livre. le fait que l'intrigue se passe dans le midi où j'ai grandi, m'a fortement influencée. Puis je découvre que l'auteur est Suisse. Comme moi. de Neuchâtel, je vis à Geneve…
Je craignais la déception, et je tombe sur un auteur cultivé, qui connait tous les environs, les us et coutumes de la région. J'étais chez moi. Je replongeais dans les milieux libertins du cap d'Agde, j'apprenais l'histoire des Cathares, je revoyais les routes et villages de mon enfance, tout en suivant une intrigue qui colle à la peau d'un midi corrompu. Celui que les touristes ne connaissent pas, mais qui est le quotidien des habitants du cru. Et je découvre que l'auteur est procureur de la république. Voila pourquoi tout est si vraisemblable, bien écrit, style pro et maîtrisé.
Hier je venais de terminer le dernier Giebel, Glen Affrik, et en général, après cette auteure, j'ai un mal fou à crocher sur les lectures suivantes. Mais la, non. J'ai été happée.
Je ne peux que conseiller ce livre. C'est mon nouveau Vargas. (Une de mes auteures préférée.) Et je ne suis pas une lectrice facile.
Je vais donc lire tous les livres de cet auteur. Il m'a charmée.

Prenant, difficile de lâcher ce livre, et même la dernière phrase nous surprend et ajoute un dénouement inattendu et un tournant supplémentaire à ce palpitant et envoûtant roman. L'histoire s'y mêle agréablement à la fiction et ne nous laisse jamais au repos !

Dès la première page, le ton est donné. Il va y avoir du sang, de la violence, du glauque. Sur fond des guerres de religions et de pouvoir, en fait surtout de cupidité et d'appât du gain, l'auteur nous fait revivre ces épisodes de l'histoire avec son cortège de massacre, de bûcher, de tortures sorties de l'imagination débordante de cinglés qui justifient leurs actes sous le couvert du catholicisme. Au début, je n'étais pas inspirée par ces retours sur cette période dramatique et horrible. Cela faisait le lien avec les actes, tout aussi affreux mis en scène par un esprit bien perturbé. Mais au fil de la lecture, j'ai aimé la chronologie, la mise en place des différents éléments et protagonistes. Je n'ai pas vu venir le dénouement, ou plutôt les dénouements.
La lecture m'a bien prise malgré les thèmes sanguinolents abordés d'une façon factuelle.

Lire mon auteur préféré, c'est toujours un événement attendu. Celui-ci ne manque pas à l'appel, un "One Shot" dans le Sud de la France ou j'y ai étudié: Place de la Comédie à Montpellier ou Béziers, Sète et Saint-Guilhem-le-Désert me rappellent de bons souvenirs. Ce mélange de religion catharisme (que j'ignorais) sur fond actuel d'enquête n'est pas désagréable même si j'ai eu quelque fois l'impression de lire un manuel d'histoire. On sent gentiment le dénouement de la fin avec de la revanche dans l'air ! Bref, aux courts chapitres, très vite lu, un vrai plaisir.

Comme à son habitude, Nicolas Feuz nous plonge dès les premières pages dans l'action et ne laisse aucun temps mort. On se laisse entraîner dans l'intrigue, les pages tournent à toute vitesse, le cerveau bouillonne, on émet des hypothèses, certaines s'avèrent exactes, d'autres tombent à côté.

Un thriller en pays cathare, avec évidemment un petit clin d'oeil à la Suisse. Un one shot, ce qui permettra aux lecteurs désireux de découvrir cet auteur d'apprécier le roman sans avoir lu les précédents vu que l'histoire est totalement inédite.
Un peu d'Histoire sous fond d'Inquisition, de croisade albigeoise, d'hérésie cathare.
Une lecture en puzzle, plusieurs histoires dont on comprend l'imbrication à la fin.

Nicolas Feuz ne fait jamais dans la dentelle et le prouve une nouvelle fois. Sexe, drogue, pédophilie, échangisme, prostitution et au bout de tout ça, une vengeance diabolique.

Vous l'aurez compris, c'est pour moi un très bon opus. L'auteur s'attarde désormais plus sur la psychologie des personnages et apporte donc plus de profondeur à ses intrigues.

Six hommes énuclés, avec le mot Heresix gravé sur le torse débarquent dans une église, remplie de membres des forces de l'ordre, rassemblés pour enterrer l'un des leurs. Parallèlement, Maeva, une fillette disparaît dans un camping et Alexia, une jeune fille de 18 ans subit la pire des épreuves pour son anniversaire. Deux gendarmes et un flic tentent de reconstituer ce puzzle macabre, sur fond d'histoire cathare…

Depuis quelques années je ne rate aucune sortie de Nicolas Feuz ! Ce dernier polar est un one-shot, il peut donc se lire indépendamment. L'auteur reste fidèle à son style que j'adore : des chapitres courts, une enquête qui se déroule à cent à l'heure, aucun temps mort, pas le temps de s'ennuyer, on bouffe littéralement les pages. Et cerise sur le gâteau : on voit rarement venir la fin et les rebondissements arrivent jusqu'à la toute dernière phrase ! Pour toutes ces raisons, j'ai aimé ce nouvel opus

Par contre, le Neuchâtelois fait cette fois-ci des infidélités à notre belle Suisse. Certes cela m'a permis de découvrir l'Occitanie et ces magnifiques villages mais j'avoue que je préfère quand ses polars se déroulent en Suisse (je fais un peu ma chauvine là). J'admets aussi avoir été un peu perdue par les chapitres qui parlent de l'histoire cathare. L'auteur ne fait jamais dans la dentelle dans les descriptions des crimes mais ici nous sommes un cran au-dessus, certains passages sont vraiment très crus et difficiles à lire, surtout concernant la pédophilie.

En résumé, un bon cru ! mais âmes sensibles s'abstenir…

C'est un roman qu'on ne lâche pas une fois commencé (lu en 4h) ! Même si, personnellement, j'ai eu plus difficile à assimiler les chapitres historiques, cela m'a permis de découvrir une part d'histoire que je ne connaissais pas. C'est sombre, choquant , sanglant, dérangeant , triste et tellement…. réel. le quotidien de bons nombres de policiers. le quotidien également de certaines malheureuses.
Livre à lire… mais à ne pas mettre entre toutes les mains.

Il y va fort cette fois-ci l'écrivain ! Pour avoir lu et apprécié d'autres opus de Nicolas Feuz, je me réjouissais d'entamer la lecture de celui-ci. Un peu trop fort quand même, le mélange de tragédie cathare avec le monde libertin, pédophile et bien sûr criminel d'aujourd'hui m'interroge sur le bien fondé de la forme prise par ce roman bien sanglant...ou justement la violence et l'hémoglobine éclabousse le lecteur à chaque page, mais comme il est dit dans le scenario: Tuez les tous, dieu reconnaîtra les siens...ou pas ?