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Série découverte dans le cadres des 48H BD de l'édition 2019 !
Milla Aygon dirige pour l'Agence une équipe de récupération pour retrouver les 79 vaisseaux partis à la conquête de l'espace avant que l'humanité ne rencontre les Vulcains, euh pardon les Atils et leurs technologies bien plus avancées que celles des humains. Mais dès sa première mission elle se fritte avec les Écumeurs du dénommé Jonas et après avoir récupérer le dénommé Clarence Sternis qui n'en revient pas d'avoir passé 123 ans en réalité virtuelle, elle perd un de ses membres poignardée par un mutant fou à lier sur la planète d'à côté...
C'est une série qu'on aurait plus vu sortir chez Soleil ou chez Delcourt, mais c'est Glénat qui a donné sa chance à ce "Star Strek" nouvelle génération sous adrénaline : ça va à fond la caisse, mais du coup difficile de caractériser les personnages, de présenter l'univers et de poser les enjeux en 48 pages (et à mon avis, ce n'est pas un hasard si les 4e de couverture numériques utilisent beaucoup de lignes pour les expliciter, parce que cela est peu ou pas expliqué dans la BD)… On ne va pas se mentir, on se demande bien pourquoi dans un monde encore régi par l'argent autorités et criminels veulent absolument récupérer les naufragés de l'espace plongés dans leurs mondes virtuels (donc celui préféré du commandant Jean-Luc Picard) : pourquoi s'emmerder à récupérer des reliques du passé terrien quand toutes les richesses du cosmos te tendent les bras ??? (il y a des collectionneurs OK, mais au point d'équiper des armées entières, faut pas pousser quand même ^^)
Graphiquement les environnement sont variés et nous fait du mainstream de vraiment bonne qualité donc le dessinateur Vincenzo Cucca et le coloriste Fabio Marinacci ont bien travaillé, mais maintenant reste au scénariste Denis-Pierre Filippi à poser tout cela dans les tomes suivants pour que la mayonnaise prenne bien…
Lien : http://www.portesdumultivers..
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"Toute l'histoire de l'humanité n'est que de la science fiction." Ray Bradbury.

2019: l'humanité veut retourner sur la lune et aller au delà de Mars...
2100: l'homme a gagné les étoiles et traversé différentes constellations. C'est un nouveau Space Opéra, dans une galaxie lointaine, très lointaine...

Milla, jolie jeune rousse, est la cheffe d'une équipe de cadets et va devoir affronter des Écumeurs, dans des coursives. Tandis que dans l'espace, le vaisseau amiral Time-Explorer est attaqué par des torpilles...
" Dommages modérés, 3 compartiments touchés, 7 brèches dans la coque...10 minutes pour dégager la zone!" le vaisseau amiral prend ses distances...

Dans cette "arche de Noé", où sont entreposés différentes sortes d'animaux et des humains, en stase de sommeil, c'est le baptême du feu, pour Milla et son équipe.
Ils ont récupéré le seul humain survivant.

Milla a reconnu un des assaillants: Jonas, un écumeur, un pirate de l'espace.
Peut-elle avoir confiance en Clarence, le colon qu'elle a sauvé ? L'homme a perdu la notion de réalité, à cause des " rêves " pendant ses 123 ans, d'hibernation.
La Terre avait lancé des vaisseaux, afin de coloniser de nouveaux mondes, mais les Atils, des Aliens, bons et pacifiques, ont donné aux terriens, la technologie pour aller encore plus vite...

Nell, une fille de son équipe, est morte poignardée.
Comment maintenir la cohésion du groupe, si c'est un test de l'Agence, une manigance d'Iliatov, son commodore, spécialiste des coups tordus?

Les vaisseaux, au design génial, dansent dans l'espace, et explosent encore dans une gerbe de feu. Les destroyers stellaires sont impressionnants, et les chasseurs sont ultra rapides...Les astéroïdes dérivent toujours et débordent sur certaines cases.
Alors, des Aliens bons et pacifiques? Pourquoi ont ils partagé leur technologie? Il reste 2 tomes, pour le savoir et pourquoi Jonas met-il Milla, en garde?
Lisez cette BD, sur la musique de John Williams!
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Cette B.D me faisait de l'oeil depuis un certain temps. le thème, le titre, la couverture m'attiraient. Hélas, j'ai été assez déçue. « Colonisation » n'est pas une mauvaise B.D. Il y a des tas de choses intéressantes, de très bonnes idées mais je n'ai jamais réussi à rentrer dedans. J'ai trouvé ce 1er tome extrêmement bavard et parfois un poil confus. Il faut dire que Filippe, le scénariste, se montre très ambitieux. le contexte est dense, les enjeux complexes et les personnages très nombreux. On ne peut pas lui reprocher un manque d'ambition et c'est tout à son honneur mais je trouve que Filippi ne se montre pas à la hauteur de ses ambitions. Je n'ai pas trouvé le contexte immersif, les enjeux restent parfois flous et les personnages manquent de caractérisation. Il faut dire que le nombre de pages de l'album ne permet peut-être pas à l'auteur de déployer tout son univers.

Comme je l'ai dit, « colonisation » n'est pas une mauvaise B.D, elle a même pas mal d'atouts pour plaire malgré ses défauts. Mais je suis restée sur le côté, je n'ai pas été immergée dans le récit et malgré ses qualités ce 1er volet ne m'a pas donnée envie de poursuivre la série. Je vais donc m'arrêter là, il y a trop de B.D à lire pour que je m'attarde sur celle-ci.
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Commencer une nouvelle série BD ? Ooh, que ce n'est pas raisonnable !
Mais bon, l'interview de Denis-Pierre Filippi et Vincenzo Cucca sur le site ActuSF m'a tellement donné l'eau à la bouche que j'étais en passe de me noyer. Pour rester en bonne santé, je devais acheter ce premier tome de Colonisation.

Eh bien j'ai trouvé le contenu très bon, même si ce n'est pas le coup de coeur absolu. On est en plein space-opera. le pitch : fut un temps où les vaisseaux terriens emplis de colons sont partis coloniser les étoiles à bord d'engins plutôt lents. Pendant leurs voyages, les Terriens ont rencontrés une race extraterrestre, les Atils, qui leur a donné les moyens de voyager à travers des tunnels, trous de vers, appelez-les comme vous voulez. La seconde vague d'humains s'est donc installée un peu partout dans la galaxie, mais elle a perdu contact avec la plupart des premiers vaisseaux lents. Des équipes de l'Agence s'affairent donc à les retrouver. Et c'est une équipe de bleus, des cadets, que l'on va suivre. Ce n'est pas qu'une partie de plaisir car les vaisseaux lents intéressent de nombreux loulous contrebandiers : les écumeurs.

Explorations de mondes inconnus et combats tactiques entre équipe de l'Agence et écumeurs sont au programme. L'équipe de l'Agence est conçue comme une équipe de jeu de rôle, avec un rôle spécifique dévolu à chaque membre : l'agent de liaison, le doc, l'archiviste, le tacticien, l'armurier, le méca (sorte d'ouvreur de portes geek). La dimension réalité virtuelle d'inspiration Matrix est également très importante dans le récit.

Le nombre de personnages est important et ce premier tome de présentation n'a que le temps d'en approfondir un seul. J'espère que les autres auront droit à un focus qui nous permettra de comprendre d'où ils viennent et pourquoi ils ont choisi cette carrière. Il y a un manque émotionnel encore.

Le dessin aussi a devant lui un espace de progression. A base de brun et de bleu, il est timide, se restreint à des cases relativement petites alors qu'il veut souvent exprimer des décors assez grandioses. Quand on fait un plan large sur toute l'équipe sur une petite case, on ne distingue plus grand-chose.
Mais plus la fin approche et plus Vincenzo Cocca se détend et offre de l'espace à son art. On a même droit à un dessin pleine page.

J'ai donc confiance en l'avenir. Je lirai certainement la suite en espérant m'attacher un peu plus aux personnages.
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L'équipe d'intervention a pénétré dans la nef abandonnée… l'état de la salle des caissons d'hibernation suggère le pillage, les écumeurs sont déjà passés… une présence inconnue est détectée… ils sont encore là… L'ordre d'évacuer en urgence est donné… lorsqu'un homme dans un des caissons saboté entre malgré tout en procédure d'éveil !

Denis-Pierre Filippi et Vicenzo Cucca ouvre avec ce volume un space opera des plus attractif. Les premières nefs de colons humains sont dispersées dans la galaxie et toutes n'ont pas atteint leur but originel. Après un saut technologique la même humanité pare à la recherche de ses pairs naufragés, peut-être conservés vivants par leurs caissons d'hybernation. S'ouvre alors une course entre l'agence qui oeuvre pour de nobles raisons et les écumeurs aux objectifs un tantinet plus vénaux. Sur cet axiome plutôt simple les auteurs laissent entrevoir dès ce premier album un univers réellement riche. Les planches ne démentent en rien ce sentiment tant elles sont généreuses en détails, les décors sont réellement magistraux. Que ce soit dans l'espace ou dans la jungle, les vaisseaux ou les villes tentaculaires et jusqu'au bar clandestin chaque scène est réellement immersive. Les couleurs ont, elle aussi fait l'objet d'un travail approfondi, aucun aplat facile, peu d'incrustations (on oubliera la maintenant classique texture en alvéole). Et choix esthétique crucial à mes yeux, les auteurs ne proposent que très peu de cadrages serrés. L'immensité des espaces et ainsi mise en valeur tout autant que l'esprit collectif de l'équipe de récupération. L'intrigue est rythmée, le pari de proposer une histoire complète dans le volume tenue. En somme, un joli tome d'exposition pour une série prometteuse, dans un genre ou la concurrence est pourtant sérieuse !
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Un space opera, cela ne se refuse pas...
Les dessins sont corrects sans être époustouflants.
Le scénario semble prometteur au début, avec un petit côté Peter Hamilton avec son personnage de Joshua Calvert, récupérateur d'artéfact Laymil.
Mais cela ne s'emballe pas trop, reste un peu sage.
Il faudra un peu plus que la propulsion Einstein Rosen et ses ponts du même nom pour nous transporter dans la suite ...
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La grande force de ce premier tome de la série, c'est que l'on démarre plein pot, directement en pleine action. le revers de la médaille, c'est qu'il y a beaucoup de noms et de concepts à assimiler en peu de pages. Les enjeux, les personnages, la technologie, la cosmogonie, le passé, etc. cela fait beaucoup.

Puis il faut du texte et des dialogues un peu factices pour que le lecteur apprenne l'historique. On suit une équipe de bleusaille qui participe à sa première mission de récupération de nefs de colons hors d'usage. Les colons sont partis quelques années avant qu'une race D E.T., les Atils, contacte les humains et leur apprenne une technologie plus avancée. On a donc pas mal de strates technologiques en fonction des époques de départ des colons.

On greffe là-dessus des écumeurs, pirates de l'espace qui font commerce de tout ce qu'ils peuvent récupérer des appareils des colons. On a Clarence, un rescapé d'un vaisseau colon, tiré de son caisson d'hibernation. Lui, chaque fois qu'il repart dans un sommeil dans son caisson, il voit le Grand Architecte, sorte de Père Fouras, parlant par énigme.

Un premier tome pas assez homogène, qui ne fonde pas vraiment les bases d'une série. J'ai dû souvent revenir en arrière, relire quelques pages. Les enchaînements des scènes, tout particulièrement, sont obscurs et perturbants. le dessin n'aide pas. Très chargé, assez sombre, et phagocyté par les phylactères bien remplis. Une première expérience que je ne suis pas spécialement sûr de prolonger avec le tome 2.
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(...)
Encore une série découverte grâce aux 48h de la BD et j'ai nettement plus apprécié celle-ci. Déjà on est dans la SF pure, c'était presque gagné. Ensuite j'ai trouvé le pitch très intéressant. On a ici l'occasion d'explorer deux technologies et de rencontrer des personnages issus de siècles, voire de civilisations totalement différentes. Beaucoup de questions sont posées et, si on a pas encore beaucoup d'indices sur les réponses qui vont y être apportées, l'ensemble est très intriguant. Pour finir, il y a beaucoup d'action. le seul reproche que je pourrais faire, c'est qu'il y a beaucoup de personnages et qu'ils n'ont pas encore pu être beaucoup développés.

Les dessins sont plutôt chouettes, on a de belles planches de paysages et de vues de l'espace, les couleurs les mettent bien en valeur. Les personnages sont tous bien différenciés visuellement et le trait est assez agréable.

A noter que cette édition propose un extrait très alléchant du tome suivant, que j'ai hâte de découvrir.

Une très chouette lecture! 🙂
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Au XXIIIe siècle les hommes maîtrisent le voyage dans l'espace grâce à l'aide des Atils. Peu de temps auparavant ils avaient envoyé de nombreuses nefs spatiales à la découverte de nouveaux mondes. Restent à les retrouver. Denis-Pierre Filippi et Vincenzo Cucca ont créé un univers riche et intéressant. Les dessins sont réussis même si certaines cases sont noyées sous les bulles et l'intrigue dense.
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Découverte dans le cadre des 48 h BD, celle-ci ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Certes, l'idée de départ est sympathique avec un beau clin d'oeil à l'absurdité du sort de ceux qui parfois arrivent un tantinet trop tôt ou un tantinet trop tard dans L Histoire : des aliens sont arrivés et ont enseigné aux humains l'usage des trous de ver pour raccourcir leurs voyages dans l'espace, mais trop tard pour les vaisseaux de colons qui sont déjà partis errer au hasard dans l'espoir de trouver une planète habitable avec leurs équipages cryogénisés.
Pour autant, on se demande bien pourquoi tant de factions veulent absolument récupérer ces colons, et si l'on sent bien qu'on est partis pour une série fleuve, le livre peine à dessiner les enjeux de ce qui nous attend ensuite, et donc à donner envie d'ouvrir le tome 2, ce que je ne ferai sans doute pas pour ma part, sauf si l'occasion se présente.
Les dessins sont plutôt réussis, même si le bleu électrique des uniformes des cadets brûle un peu la rétine. Quelques scènes difficiles à interpréter parfois dans les moments d'action. La fraternisation provisoire avec les écumeurs, à la fin, fait trop cinématographique pour être crédible. C'est peut-être un peu trop d'arcs narratifs ouverts en un seul tome.
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