Le voyage extraordinaire, tome 1

Une BD jeunesse agréable à lire, y compris pour les adultes.
Dans un monde de fiction, deux enfants surdoués se lancent dans une recherche effrénée de la vérité.
Le dessin est soigné. Les textes apportent une petite touche de fraîcheur. Et l'intrigue est intéressante. le fait que ça soit une série finie de trois tomes permet de se projeter sur la fin de l'histoire.

Le Voyage extraordinaire est une série de bande-dessinée qui comporte pour l'heure six tomes. Elle met en avant deux enfants, inventifs et géniaux, Noémie et Émilien, qui occupent leur temps à aménager leur arbre-cabane, au grand dam de leurs professeurs, pour oublier certainement que leurs parents les laissent végéter dans un pensionnat tandis qu'ils parcourent le monde.

A leur grande surprise, les parents de Noémie envoient un beau jour un domestique pour les ramener dans la demeure familiale. La jeune fille est méfiante, ça fait déjà plusieurs années qu'elle n'a pas vu ses géniteurs. Pourquoi les rappelle-t-on auprès d'eux aussi soudainement ? Émilien, lui, s'inquiète de la longue absence de son père, Alexandre, inventeur de génie, qui passe le plus clair de son temps dans son laboratoire secret avec son assistant. Où est-il passé ? Ils découvriront qu'un mystérieux accident a eu lieu, au cours duquel Alexandre est porté disparu. Les parents de Noémie ne sont de retour que pour régler la succession, ce qui explique leur attitude attentive à leur égard.

Mais Émilien ne peut se résoudre aussi facilement à accepter la disparition de son père. Surtout que le concours Jules Verne doit bientôt avoir lieu. Les deux cousins s'embarquent alors dans une longue aventure, à laquelle se greffera Amélia, leur nouvelle préceptrice qui cache de nombreux talents qui n'ont que peu à voir avec la pédagogie, et Térence, l'assistant personnel d'Alexandre, que les enfants retrouvent terré dans le laboratoire secret du manoir familial.

En parallèle de cette aventure personnelle, vient aussi se greffer une autre question : qui est derrière ce troisième axe qui vient perturber les belligérants de cette première guerre mondiale qui s'éternise ? Des robots interviennent régulièrement sur le front des opérations, déséquilibrant les rapports de force, bouleversant les stratégies de chacun, attaquant tantôt les Alliés, tantôt l'Axe. Existe-t-il un lien entre la disparition d'Alexandre et l'arrivée de ces robots sur le front ?

Le Voyage Extraordinaire, c'est donc un monde uchronique et steampunk qui rend hommage à l'univers de Jules Verne et des premiers auteurs de science-fiction. Les décors sont majestueux, que ce soit le manoir ou les multiples inventions, on s'y croirait presque, les tons légèrement sépia s'accordent parfaitement à ce monde passé mais pourtant futuriste. J'ai cependant une réserve sur le design des personnages : si les vêtements bénéficient de la même attention que les décors, j'ai beaucoup plus de mal avec les visages, assez dérangeants avec leurs yeux à la limite du globuleux, assez inexpressif, et les lèvres charnues des femmes. le dessin m'a paru parfois un peu statique, au détriment des quelques scènes d'action qui parsèment l'oeuvre.

Le scénario est suffisamment intrigant pour se tourner vers la suite. Mais l'histoire va vite, peut-être même un peu trop : Noémie et Émilien avancent à vitesse grand V. Aussitôt revenu au manoir, les voilà embarqués dans une aventure folle, s'attachent à Amélia, découvrent ensemble l'ouverture du laboratoire secret, retrouvent Térence, se lancent dans la construction d'une sorte de sous-marin révolutionnaire (qui n'est pas sans évoquer le fameux Nautilus) afin de participer au concours Jules Verne qui doit se tenir dans quelques semaines à Paris et ils ont même le temps de le tester au milieu de la Tamise. le récit s'achève justement sur nos héros en partance pour la France. Pas de temps mort dans cette bande-dessinée, qui donne quand même l'impression de parfois avancer à marche forcée. Un problème de rythme qui affecte par endroits les tentatives d'effet de surprise que les auteurs essaient de ménager.

Malgré ces petites réserves, qui n'enlèvent rien à la qualité de cette bande-dessinée, j'ai passé un moment agréable en compagnie de Noémie et Émilien, qui ont un certain don pour stimuler l'imagination et l'imaginaire du lecteur. Hommage direct à Jules Verne (et ce jusqu'à la couverture rouge et or), on plonge avec plaisir dans cet univers riche et foisonnant, où les machines les plus folles prennent vie. le déroulement de l'intrigue est rapide mais non sans suspens, et le lecteur devine que nos deux génies vont tôt ou tard être rattrapés par le conflit et confrontés aux commanditaires du « troisième axe ».
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Bande dessinée découverte dans ma bibliothèque. J'ai trouvé le style graphique sympathique, bien découpé et agréable à l'oeil.
L'histoire est intéressante. Ce monde qui ressemble au nôtre, mais où les machines et inventions ont une place de choix dans la vie des gens. C'est la guerre, nous somme en 1927 et des choses étranges se passent. Des robots, que se soit sous l'eau, sous terre... s'en prennent a tout ce qui rôde autour d'eux sans aucune distinction. Les gens se demandent bien ce qu'elles sont et pourquoi elles se mêlent de la guerre des hommes. A côté de ça, il y a à Londres, le concours Jules Verne qui récompense les meilleurs inventeurs et le combat est rude ici aussi.

Dans cette histoire nous allons suivre Emilien et Noémie des cousins qui s'ennuient dans leur école à l'abri de la guerre. Un jour, un domestique des parents de Noémie vient les chercher pour les ramener à la maison. Débute alors d'étranges événements qui les conduiront peut-être vers le père d'Emilien.

Pour finir, ce premier tome est pas mal du tout. On se laisse vite embarquer par les enfants et leur soif de technologie. Je regrette seulement de ne pas avoir la suite de disponible à ma bibliothèque pour pouvoir continuer l'aventure.

En Angleterre pendant la première guerre mondiale, deux enfants surdoués sont de retour dans un manoir empli de "mécaloufoqueries" avec des parents millionnaires et mystérieux. Dans ce château, une serre gigantesque et un parc magnifique, un arbre géant importé et une cabane atelier au sommet sur fonds de concours Jules vernes. Qui est le 3ème axe, où sont les parents d'Emilien. L'enquête commence.
Un très beau dessin avec de magnifiques vues aériennes. Histoire sympa malgré les anachronismes

Je me souviens encore de ces lectures extraordinaires qui ont fait vibrer mon enfance. le Nautilus et son Capitaine Nemo ; l'irréaliste Voyage au centre de la Terre ; le fabuleux Tour du monde du flegmatique Phileas Fogg ; ces épopées fantastiques en ballon ou Autour de la Lune...
Jules Verne était un précurseur, ses créations littéraires ont poussé la science à dépasser la fiction.
Le Voyage extraordinaire de Denis-Pierre Filippi (Les Corsaires d'Alcibiade) ne s'en cache pas : il est directement inspiré de cet univers là. Sa couverture rouge fleure bon avec les romans de l'époque, le titre même évoque l'oeuvre fleuve de ce grand visionnaire du 19ème siècle. À l'intérieur, le récit steampunk reprend allègrement cet attirail tout en technologie et en métal qui donne à ce genre toute sa noblesse.

Dans cette Grande-Bretagne de 1927, on fait la connaissance de Noémie et d'Émilien. Ces deux cousins adolescents ont toujours vécu ensemble. Leurs parents étant toujours en vadrouille de part le vaste monde, ils ont été élevés loin du cocon familial. Pour eux, la famille est une notion un peu abstraite et ils se sont constitués leur cabane à eux : un grand arbre qu'ils ont « domestiqué » et qui est le berceau de toute leur ingéniosité.
Car Émilien, fils d'ingénieur, a toujours grandi dans le fantasme des prototypes en tout genre, un rêve de machines et d'inventions qui l'a poussé, en l'absence de son père, à suivre ses pas de génie. Un virus qu'il a évidemment communiqué à sa cousine Noémie, avec qui il partage le quotidien.


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J'ai beaucoup aimé le graphisme et l'idée de ce monde uchronique.

Le Voyage extraordinaire peut être considéré comme une adaptation de l'univers de Jules Verne. Et pas vraiment comme une adaptation de romans de Jules Verne (attention c'est un piège, moi je suis tombée dedans :D)

Et si je ne suis pas une fan incontestée de Jules Verne, cette ambiance steampunk des illustrations me plait vraiment beaucoup.

Noémie et son cousin Émilien, cherchent à retrouver le père de ce dernier qui a disparu, certainement enlevé par des gens (malveillants) qui voulaient lui voler son prototype pour le concours Jules Verne. Tout ça sur fond d'uchronie : la Première Guerre Mondiale a lieu en 1927 et à l'Axe et aux Alliés s'ajoutent … le Troisième Axe. Des robots en fait. C'est un peu tordu tout ça, mais on y croit 😀 du moins dans les deux premiers tomes. Les décors font voyager : de l'arbre-cabane géant aux zeppelins, de Londres à Paris … L'histoire est amusante et plutôt bien menée, on visite les villes, découvre des serres, sans oublier qu'on est toujours poursuivi par des méchants et qu'on ne sait pas qui c'est, of course ! C'est palpitant n'est-ce pas ? J'avais une folle envie de partir avec eux, et de m'habiller comme eux et de construire des robots !

Les deux premiers tomes nous amènent dans une aventure steampunk à souhait. Ca bouge, il y a de l'humour, de super dessins …
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j'ai adoré ce livre car j'aime l'aventure de ces deux enfants et l'idée de la situer en pleine guerre m'a captivé. le tome deux est aussi très bien. J'attends impatiemment la suite.