Ce roman témoigne d'une belle connaissance du genre. Il jette Kay Scarpetta dans l'univers de Manchette. le héros est un escroc. Qui vole le magot à la mafia marseillaise, de quoi être à l'aise. Mais dans l'ambiance terrifiante des combats de cabots, on sent bien vite que c'est râpé pour la vie de château.
Des qualités d'écriture indiscutables. Un montage dont on voit trop la couture, la ficelle est grosse. Mais mention bien pour un premier roman. On attend toujours la suite...
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Comme tu le vois, commença Dahls, la période d'autolyse est largement dépassée. Mais les graisses ne sont pas encore rancies, sinon tu verrais de jolis papillons gambader autour de notre nouvel ami, que je te propose de baptiser Pasteur, histoire de déconner un peu !
- Va pour Pasteur !
- Donc : pas de lépidoptères, de coléoptères ou autres merdes. C'est l'acide butyrique qui attire ces bestioles et alors là, pas moyen de s'y tromper question odeur, parce qu'on pourrait même pas rester dans la pièce. Tu me diras : tel qu'il est là, Pasteur fouette déjà pas mal. C'est vrai. On ne peut que donner raison au type de mouche qui vole ici et au type de larve qui lui bouffe le cou.