Sur le Mekaton, un immense bateau-ville, une fête bat perpétuellement son plein.
Pourtant, tout le monde n'est pas heureux pour autant ; ainsi le jeune Philéon, veut à tout prix quitter le navire pour explorer le monde.
Mais, considéré comme dangereux, il est recherché par les Forces Spéciales, la police du Mekaton et son chef, le terrible Finoiseau.
Philéon trouve refuge dans la cabine de Bruno et de sa mère…
Patrick Fitou au scénario, et Jean-Baptiste Andreae au dessin créent un univers singulier, original et coloré, fantaisiste et cependant crédible.
Ainsi, nous acceptons comme allant de soi que les personnages humains, Bruno et sa mère, le capitaine du mekaton, côtoient des animaux anthropomorphiques ; Philéon est un petit rhinocéros, Finoiseau un aigle (au bec garni de crocs !).
Les planches d'Andrae sont des petits bijous d'invention et de détails.
Une série en trois tomes, rééditée en intégrale, à découvrir !
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Le dessin d'Andreae est toujours aussi beau et subtil (voir notamment MangeCoeur ainsi que La Confrérie du crabe que j'ai beaucoup aimé). On est tout de suite subjugué par tant de grâce. Les lignes sont élégantes et les couleurs puissantes...
Derrière la perfection du décor, on découvre un monde flottant étrange. Cependant la loufoquerie occupe une place importante et je trouve que cela nuit au sérieux de l'histoire. C'est un peu enfantin...
A lire comme une allégorie brocardant le droit à la différence ou le droit de penser autrement.
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Dans un monde où l'humain s'est perdu, où les machines sont devenues plus présentes, des groupes se sont formés. Certains subissent un pouvoir par confort et méconnaissance, d'autres préfèrent risquer leur vie pour la liberté et la recherche de la connaissance.
Si le thème n'est pas nouveau, l'auteur nous apporte une vision originale avec des personnages intéressants, attachants.
Un dessin agréable qui sert l'histoire et l'ambiance et nous entraîne dans cette trilogie toujours rebondissante.
Seule la fin est un peu décevante à mon goût.
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La civilisation mécanique vient de parvenir à son dernier degré de sauvagerie. Il va falloir choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif ou l'utilisation intelligente des conquêtes scientifiques.