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3,66

sur 448 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans ce thriller Sebastian Fitzek réussit le tour de force de créer une histoire un peu déroutante où il faut accepter de ne pas tout comprendre tout de suite.

Dans un huis clos aux airs de Shutter Island, l'auteur mêle l'enquête d'interprétation, reconstituant petit à petit le passé d'un amnésique et dévoilant les mystères de la psyché humaine.

Tension crescendo tout au loin du récit lorsque tout le monde devient un peu suspect et qu'on ne sait plus à qui se fier.

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J'ai bien aimé la construction du récit : il alterne entre plusieurs périodes du passé et du présent. L'intrigue commence 71 jours avant ce que l'auteur appelle « la Peur », pour passer à un tragique évènement, la veille de Noël, dans une clinique psychiatrique et l'époque actuelle avec un professeur qui recrute des étudiants pour participer à expérience, rémunérée au cours de laquelle il leur remet un dossier à étudier dans des conditions particulières.

Au cours des soixante et onze jours qui précèdent « la Peur », on retrouve des personnes enlevées, et libérées, avec des petits papiers qui proposent des énigmes dans la main; elles sont dans un état particulier : le regard dans le vide, terrorisés, en gros mortes psychologiquement. D'où le surnom donné au criminel « le briseur d'âmes ».

Quel lien existe-t-il entre elles ? Quel rapport avec ce qui se passe en cette veille de Noël ?

Durant cette nuit, se retrouvent enfermés le psychiatre, sa consoeur, un patient amnésique, Caspar, un patient que ne réussit pas à parler correctement, avalant des syllabes donc inintelligible, une patiente âgée qui aime beaucoup résoudre des énigmes, un gardien un peu bizarre, un ambulancier dont le véhicule est accidenté devant l'entrée de la clinique et qui amène avec lui un patient qui s'est planté un couteau dans la gorge. Ils se retrouvent ainsi enfermés, complètement coupés de l'extérieur, et les agressions se succèdent.

Autre atout du roman : Caspar essaie de retrouver la mémoire, et l'auteur nous indique les flashs qui lui reviennent, en italique dans le texte et on ne sait jamais s'il s'agit de vrais ou faux souvenirs, ce qui donne des descriptions de cauchemar intéressantes, avec la culpabilité et l'angoisse qui peuvent survenir dans cet état d'amnésie :

« Dans son rêve, le chagrin lui faisait l'effet d'un être vivant à part entière constitué de milliers de tiques minuscules accrochées à son âme avec l'intention d'en pomper tout sentiment de joie. » P 118

Par contre, l'utilisation de l'hypnose que fait Sebastian Fitzek fait dresser les cheveux sur la tête et les psychiatres nous sont présentés comme des cinglés… la manipulation mentale est digne des méthodes utilisées par l'URSS pour « rééduquer » les personnes qui ne pensaient pas comme l'État…

Ce livre se lit très vite, car on ne prend pas le temps de réfléchir ou de tenir compte de certains indices, laissés comme les petits cailloux du Petit Poucet. le suspense est bien entretenu et on sent monter une tension malsaine, perverse, bref on se sent étouffé, prisonnier et la peur s'installe…

Dernier atout du roman: l'identité de l'auteur qui est uns surprise totale. Cependant, je reste sceptique, ce livre ne m'a pas vraiment emballée alors que, en général, j'apprécie les polars psychologiques. C'était mon premier contact avec l'auteur et je vais tenter de lire « Thérapie » qui a été plutôt encensé pour lui laisser une chance:
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Un thriller psychologique qui se situe sur deux plans de narration.
Dans une grande villa délabrée, un professeur invite quelques étudiants à participer à une expérience. Cette « expérimentation » se résume en grande partie à la lecture d'un rapport datant d'il y a un certain nombre d'années. Cet exposé, sur un événement sanglant qui s'est passé dans cette même villa, alors une clinique psychiatrique huppée, contient le véritable récit du livre.

Dès le début, cette histoire, pour le moins étrange, sent la manipulation à plein nez.
Machination que le personnage principal amnésique, Caspar, ne peut en aucun cas voir venir.
Mais à cause d'une phrase de la psychiatre qui le soigne et parce qu'à partir du moment où Caspar commence à retrouver des bribes de ses souvenirs, il y a une question qu'il ne se pose jamais (!)... j'avais deviné, dès la moitié du livre, qui était le véritable coupable, ce briseur d'âmes.

Un peu déçue donc d'avoir vu juste trop rapidement dans le scénario tordu de Fitzek, même si la vraie finale réserve encore une surprise aux étudiants après la lecture du dossier médical ... et que le lecteur doit chercher la résolution du dernier énigme dans les remerciements de l'auteur à la fin de ce thriller qui, par ailleurs, sait faire monter la tension de manière astucieuse et remarquable.
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Mon deuxième Fitzek et encore une fois, j'ai passé un bon moment de lecture... Huis-clos glaçant, par le décor et par le sujet... C'est que les protagonistes vont se trouvés prisonniers d'une clinique psychiatrique allemande pendant une grosse tempête de neige avec à la clé un tueur en série qui se trouve dans les lieux. Et il n'est pas anodin ce tueur en série, il a déjà fait 3 victimes. Et il les laisse dans le pire des états, prisonniers de leurs corps, sans possibilité de communiquer avec l'extérieur. Brisées, psychologiquement. Anéanties. J'ai vraiment aimé la façon dont Fitzek aborde le thème de la maladie mentale, l'amnésie et l'anéantissement de l'âme. Il fait pas dans les clichés et j'ai aimé. Et puis, la fin m'a tout de même un peu surprise, ce qui est une bonne chose dans les thrillers psychologiques. Bref, un bon moment de lecture, mais pas un coup de coeur, puisque pour moi, la partie ''contemporaine'' du roman n'a pas servi l'histoire et aurait méritée d'être plus développée.
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En librairie depuis le 7 mars, "Le Briseur d'âmes" est le 4ème roman de l'écrivain allemand Sebastian Fitzek, après "Thérapie", "Ne les crois pas !" et "Tu ne te souviendras pas".

Berlin. Dans le cadre d'une expérience, un professeur invite ses élèves à prendre connaissance du dossier médical de Caspar, un homme amnésique qui, quelques années auparavant, avait séjourné dans la clinique psychiatrique de Tenfelsberg.
La veille de Noël, alors qu'une tempête de neige faisait rage dans la région, Caspar ainsi que quelques pensionnaires et membres du personnel soignant avaient été confrontés au Briseur d'âmes, un psychopathe réputé pour laisser ses victimes dans un état léthargique, comme si celles-ci étaient tétanisées, prisonnières de leur propre corps et d'un cauchemar sans fin.
Quelle était l'identité du Briseur d'âmes ? Pourquoi glissait-t-il une devinette dans les mains de ses victimes ? Caspar et les autres ont-ils réussi à lui échapper ?

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en commençant ce thriller. En découvrant les premières pages, j'ai été saisie d'effroi par la vision d'une femme enlisée dans une spirale infernale sans issue apparente, comme dans un film d'horreur !
Ensuite j'ai découvert ceci :

" - Sachez que ces faits sont avérés. Je vous ai photocopié un vrai dossier médical. Et l'original, le voici.
Il sortit un livre usagé et le posa sur la table. Son titre : le Briseur d'âmes, en lettres vertes sur fond vert.
Sur la couverture, on distinguait également des silhouettes d'oiseaux noirs planant au-dessus d'une forêt menaçante.
- Méfiez-vous des apparences. Oui, à première vue, on dirait un roman. Mais ce n'est que l'arbre qui cache la forêt. " p.20


Je ne pense pas que les médecins/psys s'amusent en réalité à illustrer les dossiers de leurs patients (j'ai ri nerveusement en les imaginant scrapbooker des polaroïds de victimes ^^) mais passons sur ce détail. La mise en abîme prête en tout cas à sourire, du moins au début.
Les étudiants découvrent ainsi ce fameux cas d'étude, frissonnant et s'interrogeant en même temps que le lecteur.
La découverte du dossier se voit donc de temps à autre interrompue par les questionnements des étudiants, comme nous le signale la pagination.
A partir de là, comment vous dire ? On se retrouve enfermé dans cette clinique avec autant de personnages pas vraiment nets qui pourraient tous être le Briseur d'âmes.
Le récit est construit autour de Caspar qu'on suit dans la fuite comme dans cette quête de la vérité qui le force à sonder son psychisme, lui révélant son passé par bribes, alors qu'il tente avec les autres de comprendre les indices laissés par le Briseur d'âmes (quand ils ne sont pas en train de se suspecter les uns les autres).

Attendez-vous à être manipulés par l'auteur qui prend en plus un malin plaisir à renforcer un rythme déjà soutenu par un décompte des minutes à chaque chapitre ! Bien que n'étant pas sujette à la claustrophobie, je me suis sentie oppressée tout au long de ma lecture, comme si je faisais partie intégrante de cet horrible huis-clos.


" Caspar frissonna à la vue du porte-perfusion situé, tel un serveur muet aux bras ballants, près du lit vide.
Il sentit la vapeur produite par sa propre respiration, puis la suite se déroula comme au ralenti.
Il avait l'impression d'être un observateur extérieur qui feuilletait avec le plus grand intérêt un album photo.
Chaque page comportait une image encore plus terrible que la précédente.
Et le temps que son cerveau se rende compte de l'horreur de la situation, il passait déjà à la page suivante." p.52


En sachant que le mode opératoire mis au point à quelques variantes près par le Briseur d'âmes renvoie à une méthode largement répandue dans le milieu thérapeutique (méthode qui m'a toujours beaucoup effrayée !), autant dire que mes nerfs ont été mis à rude épreuve.

J'ai hâte de découvrir les autres romans de Sebastian Fitzek, particulièrement "Thérapie" dont le personnage de Viktor Larenz est mentionné dans ce roman.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Nous avons affaire à des étudiants, mis en situation, dans une ancienne clinique psychiatrique abandonnée. Ils doivent lire et étudier un dossier médical assez complexe, celui du briseur d'âme.
L'histoire principale se passera avec la lecture de ce dossier, et l'action principale se passera aux moments des faits, entrecoupé des diverses réflexions faites par le professeur et ses étudiants.
Caspar atteint d'amnésie se retrouve bloqué, la veille de Noël, ds une clinique psychiatrique avec un nombre restreint de personnes. Seulement parmi eux se trouve "le briseur d'âme" un terrible tueur en série. le ton est donné dès le début de la lecture, l'histoire se passant à 2 moments différents.
Un thriller psychologique haletant et angoissant. La situation géographique de la clinique, le mauvais temps, les personnages tous plus coupables les uns que les autres font de cette lecture un moment de frisson garanti.
C'est mon 1er fitzek et je suis contente de l'avoir découvert.
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Des étudiants sont invités à participer à une expérience rémunérée. La dite expérience consisterai à lire simplement un dossier médical retrouvé dans le cabinet d'un psychiatre décédé. Ce dossier retrace des événements terribles qui se sont déroulés dans une clinique psychiatrique privée.
Tout commence avec Caspar, amnésique récemment arrivé, qui tente de recouvrer la mémoire et par la même son identité, avec en arrière plan, un psychopathe qui enferme ses victimes dans leur propre corps, en leur refaisant vivre inlassablement le pire drame qu'elles aient vécu, comme un cauchemar mais sans phase de réveil.
Un huis clos oppressant sous fond de tempête de neige, une tension constante et un dénouement qui nous laisse pantois et dont on ne sort pas indemne de réflexions.
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On a affaire ici à un thriller psychologique machiavélique, comme Sébastian Fitzek aime les concocter. L'intrigue rythmée, sans temps mort, renforcée par un décompte du temps implacable, nous entraine dans les profondeurs de l'âme humaine, la noirceur totale, en jouant avec nos nerfs. Les pièces du puzzle s'emboitent avec brio pour rendre l'atmosphère étouffante, la suspicion réelle et le dénouement diabolique. Mêlant le présent et le passé, l'auteur nous ménage ainsi quelques moments où reprendre souffle avant de replonger dans l'horreur.

Fitzek soigne son intrigue, la rend cinématographique. On n'a aucun mal à imaginer les scènes décrites. Quelques clins d'oeil à Shinning, à Dix petits nègres... Bref, un huis clos glaçant que j'ai particulièrement goûté.

Lien : http://argali.eklablog.fr/le..
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J'étais en train de me balader sur le site de babélio et je tombe sur une liste de livres relatant la psychiatrie. Hop, hop hop! un click et défilement de la liste quand tout à coup que vois-je?????? le briseur d'âme et je me souviens bien que j'ai beaucoup aimé le livre du même auteur "Thérapie". Je me suis dis "Celui-là il me le faut!"
Le livre en main, ma lecture débute au alentour du samedi 14 heures et j'ai lu sans pouvoir me détacher de ce bouquin car il est prenant de la première page jusqu'à la fin.
C'est un huis clos très bien mené avec une atmosphère lourde et inquiétante. Notre questionnement est multiple et je me suis amusée à faire des théories qui n'ont pas du tout aboutie et finalement grâce à cela je peux dire que le bouquin est réussi. Ce que j'apprécie le plus dans ce genre de livre ce sont les psychopathies et non les traitements de ces maladies mais malgré cela l'intrigue est aboutie. Je n'ai pas vu arriver la solution de l'énigme.
Le rythme est rapide du coup pas moyen de s'ennuyer un seul instant ce qui explique que le bouquin est terminé en quelques heures.
Le personnage principale est complexe ce qui donne de la profondeur dans l'histoire.
Donc si vous voulez lire un livre qui va vous plonger dans une bulle et vous couper de votre environnement n'hésitez pas il est fait pour cela.

NB:
D'ailleurs je me demande si je suis maitre de moi en écrivant cette critique
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Un thriller qui met du temps a se mettre en place, des longueurs répétitives mais à la fin je peux tout de mème dire avoir apprécié ce livre mème si en thriller j'espérais plus...
Le personnel et les patients d'une clinique psychiatrique se retrouvent coincés à l'intérieur du à une tempête de neige,à l'intérieur Caspar, un amnésique qui à été confronté à un psychopathe surnommé "le briseur d'âmes" car il laisse ses victimes privés de toutes défenses, prisonnières de leur corps ou juste l'esprit est conscient mais ou tous les autres sens sont anéantis tel que la parole et mème les gestes!
Un huit clos dans cette clinique ou le fameux briseur d'âmes va refaire surface et sévir encore plus violemment mais qui est-il vraiment ?
L'histoire complexe ne nous permet pas de deviner l'énigme qu'a la fin et là oui j'ai été bluffée, je ne m'y attendais pas et agréable fut ma surprise de terminer ce livre en beauté!!
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