Un célèbre psychiatre, heureux en couple et en famille.
Une maladie étrange frappe sa fille. La jeune Joséphine se volatilise du jour au lendemain.
Le couple se déchire. Abandonné par son épouse, Viktor refuse de ne pas savoir ce que sa fille est devenue.
Quatre années plus tard, le revoilà sanglé sur un lit d'hôpital psychiatrique, essayant de persuader le psychiatre qui lui fait face de le détacher et le libérer, sous la promesse de lui raconter ce qui est arrivé à sa fille.
Forcément le psychiatre a envie de savoir, ce qui tombe bien car moi aussi.
Viktor se lance dans un récit se déroulant sur une île où il s'est réfugié avec son chien.
Jusque là tout semble cohérent. Ayant déjà lu
Siège 7A du même auteur, je sais que je dois me méfier, être attentive à tous les détails et surtout me dire que les "choses ne sont pas toujours ce qu'elle semblent être", pour citer Phaedre mais aussi Jafar (Aladin).
Alors je note les détails du récit de Viktor et de sa rencontre avec une mystérieuse femme qui lui rend visite.
Très vite, je ne sais plus très bien à quoi faire attention car tout est emmêlé, confus, étrange, interpellant. Où est la réalité, où est l'imagination ? Est-on face à un homme lucide, à un homme sous hypnose, à un homme malade ?
Vérité, hallucinations, bizarreries, il faut bien que tout cela ait un sens, mais lequel ?
Tant pis pour les détails qui sont supposés me faire comprendre la vérité, je suis perdue et je me contente de me laisser porter par le récit.
De révélations en fausses pistes, je suis Viktor, espérant toujours (mais de moins en moins) comprendre le dénouement avant le mot FIN.
J'avoue avoir échoué.
Sébastian Fitzek s'est montré bien retors et pourtant, tout était là, ou presque, pour pouvoir comprendre un petit quelque chose.
Je ne m'avoue pas vaincue, Sébastian, pour ma prochaine lecture je serai plus attentive.