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4,17

sur 1936 notes
Milieu des années 80. Une visite faite un peu à reculons dans une résidence de personnages âgées donne l'occasion à Evelyn, une femme au foyer qui s'ennuie, de rencontrer la pétillante et volubile Ninny, octogénaire, résidente pour supporter son amie. Une rencontre qui, au départ, déplait un peu à Evelyn... mais c'est de courte durée, puisqu'au fil des rencontres, elle s'intéresse de plus en plus à tout ce que peut raconter Ninny... et c'est qu'elle a beaucoup de choses à dire.
Ninny nous raconte, en même temps qu'à Évelyn, tous ses souvenirs de Whistel Stop, petite ville aux confins de l'Alabama. C'est l'occasion pour Flagg de nous parler de ségrégation, d'homosexualité, de conditions de vie précaire, d'amour, de grandes amitiés, la dépression de 29, de nostalgie, de bons petits plats, de banditisme, d'émancipation.... et j'en passe. Un récit coloré, tendre, drôle, triste... Un superbe moment de lecture. J'ai souri, rit, pleuré... c'est tout simple, mais tellement bon !! Je le conseille vivement.
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J'ai d'abord découvert l'histoire des Beignets de Tomates Vertes par le film que j'ai adoré. Quand j'ai découvert qu'il s'agissait de l'adaptation d'un roman, je me suis dépêchée de lire et il m'a encore plus plu que le film.
C'est une belle histoire de femmes, parfois douce-amère ou drôle. J'ai beaucoup aimé la plume de Fanny Flagg.
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Je connaissais le film que j'ai vu plusieurs fois avec toujours le même plaisir.
Le roman est tombé dans mes mains qui ne l'ont plus lâché.
Dans les années 80, Ninny, âgée de plus de 80 ans, vit dans une maison de retraite. Tous les dimanches, elle raconte sa jeunesse à Evelyn. C'est ainsi que sont relatées les aventures trépidantes de Idgy et Ruth qui tenaient un café dans les années 20 et 30 au bord de la voie ferrée, au fin fond de l'Alabama. Discrimination raciale, grande dépression, amour fou, tels sont les ingrédients de cette magnifique chronique.
Fortement enrobés de tendresse, les personnages deviennent vite des personnes qu‘on aimerait rencontrer tant leur personnalité est vive et généreuse.
La construction du roman entretient habilement l'intérêt en alternant récit et extraits de gazette locale. Passant d'une période à l'autre, l'autrice met en avant l'influence du modèle que représente Idgy pour Evelyn, femme soumise qui va alors s'affirmer pour revendiquer la liberté d'être elle-même.
L'absence de chronologie achève de tenir le lecteur en haleine.
C'est doux, c'est beau, c'est tendre. Les personnages sont difficiles à quitter.
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Si j'aime autant les livres, c'est que dès la première page je plonge dans un univers, avec ses personnages, ses couleurs, ses odeurs, tout ce que j'imagine à travers les mots de l'auteur. Je suis l'un des personnages, j'habite en ces lieux, je respire le même air, et à la fin du roman, je suis en deuil de cet univers. Parfois, le deuil est rapide, mais souvent, je sais que le livre me hantera quelque temps.

Le moins que l'on puisse dire est que Beignets de tomates vertes me hantera un moment. Ce joyeux fouillis de souvenirs heureux et tristes, d'extraits de journaux, de recettes, réussit le tour de force d'aborder sans en avoir l'air des sujets importants, tels que la ségrégation raciale, l'homosexualité, la vieillesse, la maladie, le progrès...etc, dans l'Alabama du XXème siècle.

Evelyn, une femme désoeuvrée entre deux âges, va voir sa vie bouleversée par le récit d'une charmante vieille dame originaire de Whistle Post, au bord de la voie ferrée, où la vie est dure mais où la joie et la solidarité l'emportent, entraînant le lecteur dans une profonde nostalgie de l'enfance et de ces temps où les villages battaient comme des coeurs jeunes et vigoureux.

Si vous choisissez de lire ce roman, je suis persuadée que, comme moi, vous rêverez d'un barbecue au Whistle Stop café, ou d'un spectacle du Club des cornichons, et que vous aurez l'impression fugace que ces souvenirs d'un ailleurs et d'un autre temps sont les vôtres.

La plume de Fannie Flagg est toujours juste, jamais larmoyante, même quand elle aborde les sujets les plus tragiques, même quand les personnages que nous aimions s'en vont et que notre coeur de lecteur se serre, même quand nous aimerions intervenir dans les situations qui nous révoltent.

Vous l'aurez compris, j'ai adoré cette lecture, riche, éblouissante, tendre, grave, et je vous laisse pour que mon esprit vagabonde encore un peu le long de la voie de chemin de fer. J'entends Ninny chanter, ça sent bon le poulet frit et le vent porte les rires d'Idgie, Stump et les autres...
Lien : http://oxybeurresale.canalbl..
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Voilà un de ces fameux romans faisant du bien que j'avais l'intention de lire depuis longtemps. du film que j'ai aimé et que j'ai vu il y a des années, il ne me reste que l'image de Kathy Bates en train de grignoter. Ne me rappelant plus du tout l'intrigue, c'est avec plaisir que j'ai tourné les pages du livre.

Lors d'une visite qu'elle rend à sa belle mère dans une maison de retraite, Evelyn, une femme au foyer mal dans sa peau à l'approche de la ménopause, fait connaissance de Ninny, une sympathique vieille dame débordant d'optimisme. A travers ses souvenirs qu'elle confie à sa nouvelle amie, on plonge dans l'histoire d'une famille hors du commun alors que l'Amérique est touchée par la crise économique et que sévit la ségrégation raciale.

Plusieurs destins et plusieurs histoires sont racontés, le passé et le présent s'entremêlent constamment. le flot de souvenirs est interrompu par de courts articles de la gazette de Whistle Stop, rédigés par l'employée de la poste. En reprenant certains événements racontés par Ninny, elle nous aide à nous y retrouver et voir un peu plus clair dans ce roman foisonnant dont j'ai apprécié l'intrigue et l'humour. Réconfortante sans être mielleuse cette lecture m'a touchée et j'en ai savouré chaque moment.
Lien : http://edytalectures.blogspo..
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Chronique d'une bourgade sudiste dans l'Alabama ségrégationniste sur fonds de Grande Dépression, "Beignets de tomates vertes" raconte par la voix d'une de ses habitantes, femme agée lors de la narration, et à travers les yeux d'Evelyn, desperate housewive dépressive sur le retour qui l'écoute, une jolie histoire d'amitié, de féminisme, de courage et de lutte contre le racisme.

Je n'ai pas du tout été convaincue par le biais narratif choisi des regards croisés, le personnage d'Evelyn n'apportant à mon sens strictement rien à l'histoire, j'ai même trouvé qu'elle la plombait.
C'est dommage, l'histoire du Whistle stop Shop cafe se tenait bien toute seule, avec de bons personnages.


En bref, un livre sympathique, plein de bons sentiments, mais un peu nunuche quand même, hein.

Et qui sent le graillon !!

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Birmingham, Alabama, décembre 1985. Evelyn Couch, une femme au foyer malheureuse et approchant la cinquantaine, se réfugie dans le salon des visiteurs de la maison de retraite Rose Terrace, pour fuir son mari et la mère de ce dernier qu'ils sont venus visiter, comme tous les dimanches, tout autant que pour céder à son envie de sucreries. Sitôt assise, une vieille dame à côté d'elle commence à se raconter : c'est Ninny Threadgoode, 86 ans, de la famille Threadgoode de Whistle Stop. Elle nous transporte au temps du Whistle Stop Café, tenu par Idgie, sa soeur adoptive, qui deviendra plus tard sa belle-soeur. le récit alterne entre la vie d'Evelyn, les souvenirs de Ninny, des extraits de la Gazette de Weems de Dot Weems - une chronique relatant les événements de la ville avec une touche d'humour qui fait sourire -, et l'histoire qui nous est racontée au moment où elle se passe, avec des allers-retours dans le temps qui ont pu, au début, me déconcerter, mais auxquels je me suis habituée. À ranger dans la catégorie des romans « feel good », Beignets de tomates vertes fait ressentir toute la nostalgie d'une époque révolue, à travers une galerie de personnages féminins qui s'avèrent bien attachants, dans l'Amérique ségrégationniste des années 30 et son évolution.
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Dans une maison de retraite à Birmingham, Alabama, Evelyn rencontre par hasard Ninny Threadgoode, 86 ans. Au fil de ses visites, elle va découvrir la vie de cette octogénaire; une vie qui s'est déroulée à Whistle Stop, petite ville traversée par la voie ferrée et habitée par des personnages hauts en couleurs. Une chronique douce amer d'un temps qui n'est plus et qui, pourtant, reste encore très vivant dans la mémoire de la vieille dame au point qu'Evelyn y puisera la force de surmonter sa cinquantaine approchante.

Si j'avais pu mettre 6 étoiles à ce roman, je l'aurais fait. Un vrai vrai coup de coeur pour moi !
A peine la première page tournée, on ne peut plus lâcher cette communauté sudiste que l'on découvre depuis les années 20 jusqu'au moment où le monde d'hier disparaîtra. De chapitres courts en billets d'information, des années 20 aux années 80, du café de Whistle Stop à la maison de retraite de Rose Terrace, Fannie Flagg nous dévoile avec pudeur un univers où la ségrégation raciale fait rage mais où la solidarité est plus qu'un mot. A travers les souvenirs épars d'une octogénaire, nous plongeons immédiatement dans cette ambiance particulière que seules des régions comme l'Alabama de la première moitié du 20e siècle peuvent nous faire ressentir. Nous suivrons les vies des différents protagonistes, blancs ou noirs, modestes ou pauvres, mais toujours courageux, sur plusieurs décennies, dans le désordre. Et il me faudra du temps pour que Idgie, Ruth, Smokey, Big George, Stump, Dot Weems, Evelyn... cessent de me manquer.

Quand une porte arrière de café devient une protestation contre le racisme ambiant, quand le cochon du barbecue n'est pas toujours celui que l'on croit, quand les enfants perdent la vie ou un bras sous les roues d'une locomotive, quand les gens se serrent les coudes quelles que soient leur couleur.... c'est que vous avez fait une pause au Whistle Stop Café. Ne repartez pas sans avoir goûté aux Beignets de tomates vertes de Sipsey...
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Magnifique rencontre entre une femme de 48 ans, mal dans sa peau, en pleine crise de la ménopause (Evelyn) et Ninny, 86 ans, en maison de retraite mais pas pour longtemps, juste pour accompagner une amie ;)
Ninny parle, se rappelle sa vie, ses rencontres, ses joies et ses douleurs alors Evelyn va mieux. Elle se rend compte petit à petit que rien ne sert d'éprouver de la haine.
Car Ninny a tout vécu : son accueil dans la famille Threadgoode dans les années 20 en Alabama, cette grande famille blanche; Idgie et Ruth, deux femmes qui s'aimaient; les noirs qui vivaient en harmonie avec elles; le Ku Klux Klan qui rôdait; les pauvres hommes errant de ville en ville pendant la grande crise économique des années 30; la deuxième guerre mondiale, ... Bref Ninny raconte la vie autour du Whistle Stop café où tout le monde est servi, noirs ou blancs, avec ou sans argent.
Je vous conseille d'aller vite y faire une pause !
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Tout à fait par hasard, j'enchaîne avec un autre livre sur les U.S.A. (Ceux que j'ai intercalé entre étaient des lectures plus anciennes pas encore chroniquées)
Après L'attrape-coeurs, puis Miss Dumplin me revoici dans l'Amérique profonde, et en partie presque à la même période que le Salinger.
Sauf qu'ici, dès le début, je me régale. Je voulais le lire depuis fort longtemps sans parvenir à me le procurer (merci la nouvelle navette expérimentale de quelques bibliothèques de l'agglo qui m'a enfin permis de le lire). Un vrai coup de coeur pour le moment, même si je m'embrouille un petit brin dans les époques.

Inutile de vous faire un résumé, je dois être à peu près la seule personne ne l'ayant pas encore lu (ou n'ayant pas vu le film ?)

Voilà, à présent, terminé en un rien de temps, un vrai chouette coup de coeur.
J'ai un peu eu du mal avec l'ordre non chronologique, d'autant qu'il y a pas mal de personnages ; mais quel plaisir de les suivre, de les retrouver.

Au début, je préférais les récits de Ninny, plutôt que la vie de cette pauvre Evelyn. Mais peu à peu, je me suis aussi attachée à elle, même si bien entendu, la chronique de la vie au Whistle Stop Cafe, ses personnages hauts en couleurs, la gentillesse et la générosité d'Idgie, on ne voudrait plus les quitter.

C'est beau, vrai, souvent drôle, même si leur vie ne l'est pas forcément. Quel régal. On rit, on sourit sans cesse.
Les petites chroniques de Dot Weemens sont savoureuses.
Et le paragraphe où l'on disserte sur les couilles, drôle mais criant de vérité !

Bref, j'ai tout aimé là-dedans !
Et à la fin, ... on a les recettes :-)
Lien : http://livresjeunessejangeli..
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