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4,14

sur 6019 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Désolée, je n'y arrive pas. Ce livre me tombe des mains. Il n'est pas écrit en vers libres (mais comment peut-on dire qu'aller à la ligne après chaque phrase suffit à écrire un poème ? Personne n'a lu Rimbaud, Char ou Cendrars?). Il n'apprend rien de l'œuvre de Charlotte Salomon (Le peu que j'ai vu de sa peinture autobiographique me fait paradoxalement penser à l'art brut, en tout cas c'est un truc intrigant qui mérite analyse). Il n'apprend rien sur rien, d'ailleurs. On ne saura pas grand chose de cette famille dysfonctionnelle, et encore moins de ce que pouvait signifier être un artiste sous le 3° Reich. En revanche, on a bien compris que Foenkinos était très ému de sa découverte. Je suis contente pour lui mais ça ne fait pas un livre. Il ne suffit pas de ressentir une émotion pour être un écrivain. Ni de se déplacer devant l'école fréquentée par son personnage pour comprendre.
En fait de littérature, Foenkinos a juste édité un blog sur son coup de coeur du mois. Ben moi je n'ai pas liké.
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Attrapé au dernier moment à la médiathèque, ce roman qui a eu le Renaudot et le Goncourt des Lycéens, et qui était au coude à coude avec Lydie Salvayre et d'autres pour le Goncourt en me disant « je vais me faire mon opinion ». Mon opinion est faite : Charlotte Salomon a eu une vie incroyable, dont on pourrait faire un roman mais le roman fait par Foenkinos ne me semble pas à la hauteur. Donc oui, j'ai lu avec plaisir les étapes de ce destin singulier : née en 1917, Charlotte porte le prénom de sa tante qui s'est suicidée. Peu à peu on apprend que la lignée entière est suicidaire mais elle, malgré le suicide de sa mère lorsqu'elle a 8 ans, elle se bat, forte d'une grande vitalité, d'un don pour la peinture, et de d'un grand amour. Elle devient une artiste mais, juive en Allemagne, ne peut pas exposer. Elle rejoint ses grands-parents dans le Sud de la France et avant d'être arrêter, confiera une valise avec son oeuvre intitulée Vie ? ou Théâtre ? à un ami et mourra enceinte à Auschwitz en 1943.

Foenkinos est fasciné apparemment ; au fur et à mesure du roman, il nous explique qu'il a suivi pas à pas Charlotte dans les différents lieux où il a vécu, mais sans aller plus loin non plus, du coup, l'information ne nous passionne pas. Et puis cette écriture bizarre où il décide de revenir à la ligne à chaque phrase, ce qui fait penser à de la poésie en prose sauf que le texte est tout sauf poétique et que l'écriture est plutôt plate et factuelle.
Lien : https://dautresviesquelamien..
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Foenkinos veut prouver qu'il est un auteur à part entiére , alors il s'attaque à un projet ambitieux , et patatra .... Si l'intention est bonne il apparait rapidement qu'il ne maitrise pas son sujet . Il y avait de quoi faire un trés grand livre avec une telle histoire , et lui il s'englue et peu à peu ennuie le lecteur . Un sujet bien trop ambitieux pour un auteur de romans à l'eau de rose . Une déception prévisible .
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Je commence à lire Charlotte, en me disant que je veux découvrir cet auteur tellement populaire depuis quelques années, et comprendre l'engouement du public pour ses ouvrages. Je veux surtout aussi comprendre le succès de ce livre, et comprendre pourquoi il a eu ces prix littéraires. Ce livre se lit donc très vite puisqu'il est composé de très rapides chapitres. Contrairement à l'ensemble des critiques, je trouve cette histoire vide, sans rien, l'auteur ne nous transmet absolument aucune émotion dans son histoire. Il ne dit rien. Ce ne sont que des mots assemblés les uns aux autres, sans créer de véritables phrases, de véritable sens... Sorte de roman en prose qui ne donne rien. cela fait réfléchir sur l'obtention des prix littéraires et la manière de les donner.
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On le lit vite, oui, mais parce qu'il manque de densité. Ecrire au sujet d'une personne au destin aussi tragique que celui de Charlotte ne suffit pas à prêter au roman d'autre qualité que celle de nous rappeler qui elle fût.

L'auteur va à la ligne à chaque phrase; pour reprendre son souffle nous explique-t-il. Résultat: on a surtout l'impression qu'il n'y a pas de fil conducteur. Écrasé par la personnalité et le destin de Charlotte, Foenkinos ne réussit jamais vraiment à sortir de sa paralysie: le récit manque de rythme et reste superficiel.

Lorsque l'auteur tente de nous associer à sa démarche d'écriture (les lieux qu'il a visités, les rencontres qu'il a faites...) c'est complètement raté, on tombe vite dans un style mièvre ("je suis à quelques mètres de la chambre de Charlotte. C'est frustrant, mais il ne faut pas forcer les choses. J'ai tout mon temps", "j'étais un pays occupé", "je voudrais connaître tout ceux qui aiment Charlotte". Comme s'il surfait sur la vague d'un Carrère ou d'un Reinhardt sans avoir vraiment compris le fond de l'exercice.

Et surtout, en refermant le livre, de Charlotte vous ne saurez toujours presque rien, si ce n'est qu'elle a connu le même sort que des milliers de juifs à cette période: le racisme, la traque, l'horreur.


Lien : Https://yaourtlivres.canalbl..
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déception.
Saturation des abominations nazies.
Cela écoeure et ne console de rien.
d'accord avec Bibliobs !
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Le style : une phrase par ligne. Insupportable ! Dommage
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Et bien non, je n'ai pas aimé. Je m'en excuse d'emblée auprès des amateurs. Une forme curieuse avec de nombreux retours à la ligne laissant croire à un poème ... mais ce n'en ai pas un. Cela a au moins le mérite de rendre le roman plus court et l'ennui moins long. Côté ambiance, une cuillerée de 2° guerre mondiale et une de shoah ... mais après tout on n'est pas obligé de chercher l'originalité partout. Enfin, une grande question: le suicide est -il une maladie héréditaire ? Espérons que tous ceux dont les parents se sont suicidés ne le croirons pas.
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Bof, voilà ! Cette histoire est touchante le style différent mais bon .... Une ténébreuse histoire de la seconde guerre mondiale de plus (avec tout le respect dû aux victimes ne nous y trompons pas) ça donne un livre beau de son personnage reel, une narration spéciale, mais j ai pas accroché, c est le journal d Anne Franck de Charlotte Salomon par David Foenkinhos !
Les prix sentent le énième "n oublions jamais", si l histoire mérite le plus profond respect et la plus profonde compassion, le livre lui mérite rien.
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Cette biographie de Charlotte Salomon est pénible. le style d'écriture est pesant, la mise en page avec des retours à la ligne à chaque fin de phrase ne permet aucune immersion, et les personnages ne sont pas attachants (je comprends que l'aspect biographique limite la marge de manoeuvre, mais cela n'excuse pas tout). Je n'ai jamais réussi à rentrer dans l'histoire et n'en suis ressorti qu'avec la satisfaction d'avoir découvert l'existence de Charlotte Salomon qui reste un personnage assez admirable.
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