Point de départ : le mal de dos. C'est pourtant vrai lorsqu'on y pense : « Qui ne s'est jamais plaint d'avoir mal au dos ». On ne sait comment il est venu et et un matin il ne sera plus là. Pas de quoi d'en faire toute une histoire. Eh bien si, justement !
David Foenkinos il en fait toute une histoire.
Son roman est une pente raide que l'on prend dans le sens de la descente sans chercher à freiner l'élan qui se révélera très précieux pour attaquer la montée qui suit. C'est ce qui va lui arriver. Sa vie rangée va soudain s écrouler ; Sa vie professionnelle d'abord, sa vie professionnelle ensuite. Mais sa vie va rebondir. Il va faire le point en prenant pour maître étalon son mal de dos ; consulter des professionnels de santé avant de trouver la solution qui va le ‘dénouer' et lui permettre de ‘renouer' des liens. Les hasards de la vie sont s'additionner et bientôt il va imaginer le sommet de la pente.
Ne cherchez pas.
David Foenkinos a écrit du Foenkinos. Pas de surprise. C'est agréable, inventif.
Je vais juste me permettre une parenthèse : Comme de nombreuses personnes, je partage lui une passion pour les Beatles. Facile, il en parle dans tous ses romans (je vous conseille d'ailleurs son excellente autobiographie ‘
Lennon'). Mais je ne connaissais pas cette autre passion de jeunesse commune :
Claude Jade. Belle, pétillante actrice. Foenkinos cite pour parler d'elle « Dernier domicile connu » ; moi « Mon oncle Benjamin ». Mais l'occasion est trop belle pour ne pas envoyer un petit signe à cette actrice disparue trop, beaucoup trop jeune (58 ans).