AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,53

sur 1783 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On m'avait vivement conseillé cette lecture, et je ne suis vraiment pas déçue.

Le mal de dos, un mal invisible et pourtant tellement réel pour ceux qui en souffrent.

Qui ne ferait pas tout, pour guérir d'un mal que personne ne comprend... le narrateur lui, a tout essayé... Médecin, Psy, rien... Absolument rien ne lui a calmé son mal... Si ce n'est une très grande introspection...

On dit souvent "j'en ai plein le dos", sans savoir ce que cela signifie vraiment. Notre corps nous parle, à nous de savoir l'écouter...

Une lecture agréable, qui m'a beaucoup fait rire ; les situations dans lesquelles se trouve le narrateur sont tellement risibles...
Commenter  J’apprécie          50
Un roman ou le lecteur suit le narrateur au jour le jour dans son cheminement vers le soulagement, avec son évaluation au-delà douleur qui fait le yoyo au fur et à mesure que les jours passent. Une lecture agréable à lire avec une écriture fluide et limpide sans lourdeur. Je vous laisse le découvrir.
Commenter  J’apprécie          10
J ai adoré ! Ca parle un peu de tous les sujets puisque pour regler ses problèmes de douleurs dorsales le hero choisit de regler ses problemes familiaux, de boulot....
Moi qui ait également mal au dos actuellement je suis bien consciente que j'en ai plein le dos....
Ca se lit super facilement...c est très bien ecrit, c est fluide, simple.
Commenter  J’apprécie          20
Lors d'un repas entre amis, un architecte, le narrateur, éprouve soudainement une grande douleur dans le bas du dos. Pourtant, sa vie est plutôt sans histoire : il a un bon travail, une femme qu'il aime et qui l'aime, deux grands enfants qui ont pris leur envol, un couple d'amis chers. Il va mener des investigations médicales pour connaître l'origine de son mal et tout tenter pour le soulager – mais peut-être, contre toute apparence, son mal est-il d'origine psychologique ? Il va passer sa vie en revue pour le déterminer, ce qui ne sera pas sans conséquence sur cette vie-même. ● J'ai apprécié ce roman sans prétention et facile à lire, malgré quelques baisses de rythme, notamment dans le dernier tiers. Certes, c'est bobo, cela se passe dans des classes sociales à l'abri du besoin, mais on compatit aux malheurs relatifs du « héros » tout en souriant à tout ce qui lui arrive. ● Malheureusement, il y a toujours des choses qui me déplaisent chez Foenkinos, comme son tic hyper agaçant d'écrire « – … » pour indiquer que le personnage ne parle pas ou ne répond pas. le grand critique Angelo Rinaldi, maintenant de l'Académie Française, disait que c'était infailliblement le signe d'un écrivain faible. Or Foenkinos ne cesse d'utiliser ces signes. On a même des enchaînements, comble du ridicule, comme : « – … / – … ». Pour couronner le tout, Foenkinos écrit : « Tant de fois, trois petits points sortaient de ma bouche »… La boucle est bouclée. ● Il faudrait aussi qu'il apprenne que le verbe « convenir » se construit avec l'auxiliaire « être » et non « avoir », comme « venir ». ● Autre habitude qui me fait aussi tiquer lors de ma lecture : il mélange passé simple et passé composé, ce qu'on apprend aux élèves de Sixième à ne pas faire… ● Et il pense que Musil est un écrivain allemand… ● N'y a-t-il plus de correcteur chez Gallimard ? ● Malgré cela, il a le sens de la formule : « Je m'étais si souvent senti âgé que j'attendais la vieillesse comme un état où mon esprit serait enfin en adéquation avec mon corps. » « On devrait vivre sa vie à l'envers pour ne pas la rater. » « C'est très difficile de constater le manque de bonheur quand on n'est pas dans le malheur. » « Elle était trop jeune pour être vieille, mais déjà trop vieille pour être jeune. » « Il n'est pas rare d'aimer son pays ailleurs que dans son pays. »
Commenter  J’apprécie          534
Ce livre tombait à point nommé dans ma vie ! le départ des enfants, des soucis de boulot et de l'angoisse avec somatisation... le livre m'a beaucoup plu car j'ai bien aimé suivre toutes les pensées du personnage principal et j'ai apprécié son sens de l'humour que l'auteur lui a donné. Cette lecture m'aura (même si ce n'est qu'un roman) redonner l'espoir de rencontrer de nouvelles belles personnes sur mon chemin de vie.
J'ai passé quelques bonnes soirées avec ce livre qui m'attendait chaque soir.
Mon avis est évidemment adossé à mon cheminement personnel actuel. Plus tôt dans ma vie ou à un autre moment, il aurait pu avoir moins de saveur.
Commenter  J’apprécie          50
Le grand avantage, de la lecture de récupération, c'est qu'elle permet d'aller au-delà de ses inévitables a priori. Ainsi le côté d'éternel adolescent dilettante de David Foenkinos, son succès sans doute trop facile aussi m'énervaient… sans aucune raison valable.
Et même si « Je vais bien » n'est pas un chef d'oeuvre d'écriture, sa simplicité, son côté optimiste, et l'humour dont il regorge en fait une idéale lecture d'été, parfois plus profonde qu'il n'y parait. En plus, en tant que soignant, on découvre la face obscure des consultations médicales, l'attente, les doutes qu'elles charrient, et comment la douleur, le corps et ses souffrances sont souvent le témoin visible et palpable de blessures et de manques plus intimes.
Commenter  J’apprécie          40
☀ « On sait toujours quand une histoire commence. J'ai immédiatement compris que quelque chose se passait. Bien sûr, je ne pouvais pas imaginer tous les bouleversements à venir. Au tout début, j'ai éprouvé une vague douleur ; une simple pointe nerveuse dans le bas du dos. Cela ne m'était jamais arrivé, il n'y avait pas de quoi s'inquiéter. C'était sûrement une tension lié à l'accumulation de soucis récents. »
(P.1)

☀Il s'agit parfois d'un petit rien. Mais un beau matin, on se lève et on sait. Dans le corps, une douleur, une étrangeté, un petit mal qui trouve refuge quelque part, qu'importe la partie du corps d'ailleurs. Mais on sait que cette douleur demeurera. On ne sait combien de temps, on ne sait pas comment elle est apparue ; mais il faut bien expliquer aux autres qui nous entourent le début d'une chute que l'on sait vertigineuse et annonciatrice de changements futurs jusqu'alors insoupçonnés. Il faut bien se l'avouer : le corps devient notre alibi, l'élément déclencheur d'une métamorphose et l'excuse valable pour autrui. Sans douleur tangible, n'attendez aucune compassion.

🌞 le narrateur de ce roman de Foenkinos se réveille un matin avec un mal de dos qui le ronge à mesure que les jours passent ; ni sa famille, ni ses proches ni même les médecins ne réussissent pourtant à identifier l'origine de ce mal. Tout semble aller pour le mieux. La douleur persiste, l'incompréhension s'installe et son monde semble s'effondrer tel un château de cartes. Étonnamment, plus son quotidien lui échappe et plus son état s'améliore… Si la médecine ne peut rien pour lui, il semble que la prise en main de son destin soit le véritable remède à ce mal inexplicable…

🌞 Je vais mieux : plus qu'un roman, cette phrase fait écho à ma propre histoire. Qu'il s'agisse d'un mal de dos, d'une rage de dents ou de maux de tête, le corps décide un jour de se réveiller douloureusement pour alerter ou manifester une douleur intangible et invisible. Une pause s'impose. Repos forcé : comme pour le narrateur, tout s'écroule petit à petit dans l'incompréhension la plus totale. Pour quel ton opter ? Celui choisi par l'auteur me convient : ni dramatique ni tragique. Car il est vrai que les crises les plus douloureuses se produisent souvent de manière silencieuse, alors que le monde continue de tourner. Elles sont annonciatrices de lendemains plus beaux, d'avenirs plus radieux. Les naissance se font dans le cri et la douleur ; il me semble qu'ainsi aussi se font les renaissances.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai adoré l'écriture de comptoir de Foenkinos, une hybridité entre introspection et bavardage saugrenu qui transmet avec brio la pression sociétale qui alimente notre angoisse quotidienne. Belle touche d'humour, une plume directe et agréable qui permet l'impression de " chez soi " dans ce roman.
le perso principal est attachant, malgré son manque de vitalité, de brutalité et de vivacité qu'il démontre dans ses actions, dans son attitude au cours du récit. Il m'a parfois fait penser à Meursault, de l'Étranger d'Albert Camus dans son détachement vis à vis de sa vie, comme isolé d'un cadre qu'il ne l'inclut pas. Il m'a beaucoup touché. Ses questionnements incessants, autant que ses craintes, ont doucement fait écho dans mon esprit.
Ce n'est pas pour tout le monde ; il n'y s'y passe rien d'extraordinaire, ni de vibrant, aucune action forte mais, quand on se lance dans ce roman, il faut savoir qu'il ne faut s'attendre à rien d'autre qu'à un homme craintif, qui se complique la vie et qui se donne un malin plaisir à analyser son environnement.
J'ai été conquise par le style de Foenkinos !
Commenter  J’apprécie          00
Un roman étrange puisque David Foenkinos semble vouloir nous faire sourire avec l'histoire d'un homme qui a terriblement mal au dos... Cet homme c'est vous, c'est moi, c'est nous tous, et du coup, ce qui pourrait être drôle devient douloureux à la lecture...

J'ai passé un bon moment de lecture, qui m'a plus fait réfléchir que diverti. Il faut dire que le hasard faisant toujours bien les choses, les questions essentielles soulevées par ce roman collent parfaitement à l'actualité sur l'âge de départ à la retraite, et ce que nous décidons de faire de notre temps de vie.
Commenter  J’apprécie          30
Ayant déjà lu plusieurs romans de David Foenkinos avec assez de satisfaction, le roman « Je vais mieux », avait tiré mon attention dans la bibliothèque locale.

Bien que cela m'a pris pas mal de temps de m'y finalement mettre et de finir ce livre, ce roman traite des thèmes sérieux de la vie. le personnage principal, un architecte, qui est en même temps le narrateur commence son histoire s'il est tout à coup rattrapé par un mal au dos. Etant assez hypocondriaque, il ne sait pas comment faire face à cette situation. Car tous les examens nécessaires dans ce genre de situations (radios et IRM) s'avèrent normaux et ne peuvent pas indiquer la cause, il se tourne vers la possibilité que cette douleur qui persiste et continue à le faire horriblement souffrir, puisse se révéler du psychologique et il essaye même de trouver des solutions dans l'ésotérique.

Du coup, sa vie commence à partir dans tous les sens : il perd son travail à cause d'un collègue qui s'avère être plutôt un ennemi ; sa femme lui quitte après des années de mariage et avoir grandi deux enfants ensemble, et avec ses derniers bien qu'avec ses parents, les relations n'ont pas toujours été réellement satisfaisants non plus. Pour mettre fin à cette douleur continuelle, dont nous savons les étapes de souffrance à chaque chapitre, il part pour un voyage afin de pouvoir mettre sa vie en ordre.

Le lecteur est pris dans une histoire complète d'interrogations, de doutes, d'inquiétudes, de mésaventures mais aussi des moments de bonheur d'un homme qui cherche ce que sa vie a toujours manqué, et qui heureusement finit de s'établir une vie totalement différente. Il faut avouer que malgré les thèmes lourdes et les décisions à prendre, le style de Foenkinos a resté léger et j'y ai retrouvé l'humour qui m'a frappé dans « le mystère Henri Pick ». Certaines situations médicales et familiales sont très reconnaissables et en même temps, quelques situations et conversations plutôt tirées par les cheveux ont lieu aussi. le roman témoigne d'un sens aigu de l'observation de la vie contemporaine qui nous entoure.
Lien : https://villanathalieoverlez..
Commenter  J’apprécie          30





Lecteurs (3709) Voir plus



Quiz Voir plus

"Je vais mieux" de David Foenkinos

En quelle année le roman "Je vais mieux" de David Foenkinos a-t-il paru?

2007
2009
2011
2013

10 questions
59 lecteurs ont répondu
Thème : Je vais mieux de David FoenkinosCréer un quiz sur ce livre

{* *}