Davis Foenkinos, auteur « valeur sûre » pour moi, mais je n'avais pas encore lu celui-ci ! Oubli réparé pendant ces vacances d'été. Comme d'habitude, j'ai beaucoup aimé cette histoire, le style « Foenkinos » avec une histoire d'amour très ancrée dans le quotidien et des personnages gentiment névrosés. le roman est assez court et se lit vite, facilement et avec plaisir. Que demander de plus pour un bon moment de détente et d'évasion ?
Le livre s'ouvre sur le suicide raté d'Hector, vieux garçon collectionneur maladif : chaque collection commencée tourne à l'obsession et quand elle s'arrête, une autre, plus étrange et obsédante lui succède. Hector, donc, est un homme très ordinaire, insignifiant aux yeux des autres : il travaille dans un cabinet d'avocats pour son frère, rend visite à ses parents âgés qui ne lui ont jamais manifesté d'amour, leurs relations sont très formelles et remplie de banalités pour ne pas risquer de laisser éclater les tensions, et il passe d'une collection à une autre, se passionnant tour à tour pour des objets divers, mais ces quêtes d'objets deviennent maladives et il décide de se sevrer en devenant une « collectionneur anonyme ». Il y parvient, trouve l'amour et se croit guéri…jusqu'à la rechute ! A travers son histoire, Foenkinos analyse certains travers de notre société moderne : les technologies modernes et leur dérive, le poids de la solitude, la dépression (thème récurrent chez l'auteur)…etc
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Ce qui sauve le 3ème roman de Foenkinos, c'est sa 92ème page ! le début du roman, bien qu'il nous précipite dans la vie du personnage principal, est assez poussif. Parce qu'il est précisément centré sur ce narrateur, le roman s'enferme rapidement dans une histoire abracabrantesque voire absurde de collectionneur dépressif, vivotant de menus mensonges et de grandes désillusions. Mais le potentiel surgit à la page 92 tel un deus ex machina - sans exagération aucune ;) Soudain, du rythme, de la comédie, de la surprise. le potentiel de la femme fait plus que d'être entrevu : il est actif. Tout s'emballe donc et le lecteur s'adonne enfin à la gourmandise jusqu'à la page finale. J'oserai donc une métaphore routière : après les rues sinueuses de la ville, l'autoroute en pleine semaine ! Bref, un bon petit rodéo...
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Premier fois en ce qui me concerne pour un roman de Foenkinos...L'image qui me semble le mieux correspondre est celui d' un bonbon : on le lit avec plaisir..on sourit parfois des situations burlesques mais on oublie assez rapidement ce livre ensuite..
Le regret : que l'auteur n'est pas su retranscrire ces quelques instants érotiques ..
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Dès les premières lignes, je me suis laissée embarqué dans le style de l'écrivain, c'était assez jubilatoire de part les tournures de phrases, directes, rapides, humoristiques. Et puis les faits qui se basent sur quelque chose de simple mais qui monte cela d'une manière très originale.
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J'aime ? J'aime pas ?
Après avoir lu ce livre (d'une seule traite tout de même !), je ne saurais finalement dire si je l'ai aimé.
Sans doute oui, puisque je l'ai terminé !
Mais il me laisse une impression mitigée. Les motivations des personnages ne m'ont pas parlées, impossible de m'identifier à eux. Trop d'incohérences, de situations non résolues. le héros du livre n'en est pas un, sans être un anti-héro pour autant, finalement, il ne présente que peu d'intérêt.
Malgré quelques belles trouvailles, qui peuvent en justifier la lecture, ce livre ressemble à un brouillon prometteur.
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