Le potentiel érotique de ma femme

Un peu speed mais très drôle

Après "la Délicatesse" et "les Souvenirs" je me suis lancée dans "le potentiel érotique de ma femme" : livre un peu déjanté, loufoque... amusant ,agréable et surtout facile à lire .

N.B. : Livre à lire par un samedi après-midi gris et humide, comme aujourd'hui 31 décembre, en attendant l'heure de préparer le réveillon.

L'avantage, c'est que je sais que j'aime David Foenkinos puisque j'ai déjà lu "La délicatesse" et que j'avais apprécié le style de cet auteur. Côté style d'ailleurs, rien à redire puisqu'on retrouve cette écriture descriptive mais vive, pleine d'humour pince sans rire et de comparaisons étranges qui donnent le sourire, le tout avec un petit côté "Amélie Poulain"... Mais si, cette manière de décrire des choses qui se passent sans qu'elles n'aient aucun rapport avec notre histoire, mais peut être que si, quand même...

Après, c'est plus sur l'histoire que j'ai moins accroché. En ce moment, j'ai besoin d'aventures, d'actions, de rythme rebondissant... Sauf que Foenkinos, c'est pas forcément ça... C'est plutôt lent, subtil, délicat, comme une promenade en bateau (sans moteur, le bateau...) sur un lac... On n'a pas l'impression de se déplacer, et pourtant, au bout d'un quart d'heure, on se rend compte que le paysage a changé et que la maison qui était devant nous est là, tout derrière... C'est un peu le sentiment que j'ai eu, à la lecture du "Potentiel érotique de ma femme"... Une lecture lente, qui ne m'apporte pas grand chose sur le moment, mais qui laisse des traces malgré tout...
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Roman de David Foenkinos. Lettre F de mon Challenge ABC 2010.

Hector Balanchine, après une tentative de suicide ratée, se croit libéré de sa collectionnite. Après avoir entassé les piques pour apéritif, les timbres, les cuillères en porcelaine, après avoir fait passé ses six mois de convalescence pour un séjour aux États-Unis, il décide de reprendre son existence en main. Il rencontre Brigitte à la bibliothèque. Leur mariage est célébré en un rien de temps et un bonheur tranquille est au rendez-vous. Mais Hector, qui se croyait libéré de ses anciennes dépendances, se découvre une nouvelle addiction: il collectionne les moments où sa femme lave les vitres. Pour ne manquer aucune des prestations de son épouse, il installe une caméra dans l'appartement, qui va lui révèler bien plus que le talent ménager de Brigitte.

Ce petit roman, qui flirte sans se cacher avec la chick-litt, m'avait été recommandé par de nombreux lecteurs qui m'en avaient dit un bien que je n'ai pas trouvé... On m'avait parlé de sophistication, de psychologie. Je n'y ai rien trouvé de tel. Mais j'y ai trouvé bien d'autres plaisirs.

Tout d'abord le sarcasme et l'auto-dérision. Les personnages se savent médiocres et l'assument parfaitement. La soupe hebdomadaire chez Mireille et Bernard, aussi imbuvable soit-elle, est un rituel auquel il est impossible de ne pas sacrifier. le poisson rouge nommé Orange Mécanique qui, en attendant, remplace les enfants, est un détail délicieux dans cet univers ridicule et étriqué. La passion et la connaissance du cyclisme, condition sine qua non pour entrer dans la belle famille, conduit à des situations burlesques.

Les collections passées d'Hector ne sont rien en regard de sa nouvelle obsession. Il veut dupliquer l'unique objet de son amour, accumuler les instants, enregistrer le même geste. L'érotisme peut certes trouver sa source dans des lieux bien différents selon les personnes, mais Hector pousse le vice à érotiser l'habitude, le machinal. Coup de génie ou coup de folie?

Hormis les trente premières pages que j'aurais supprimées sans vergogne, le récit se déroule rapidement et avec aisance. Je n'ai pas éclaté de rire, mais j'ai gardé tout au long de ma lecture un sourire narquois sur les lèvres, un genre de "nierk nierk nierk", comme quand on regarde un programme de télé-réalité en sachant que c'est nazissime, mais sans arriver à décrocher, parce que c'est toujours sympathique d'être en face d'un peu de niaiserie. Ca réconforte. Ce n'est pas la lecture de l'année, mais elle a agréablement occupé quelques heures d'oisiveté.
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J'ai été déstabilisée par ce roman d'un auteur que j'aime habituellement.... je ne peux même pas dire si j'ai aimé ou pas...je suis allée jusqu'au bout du récit,espérant je pense un coup de théâtre, un revirement....
Des personnages attachants, bien décrits, avec des relations, des liens très particuliers les un avec les autres.

Livre agréable à lire, même si je ne me suis pas du tout attachée aux personnages, que je trouve plats et sans caractère.

Survendu

Après avoir lu "la délicatesse", je voulais voir si les autres romans de l'auteur valaient le coup d'oeil ...
Bon, j'ai préféré le premier ... l'humour y est moins prégnant, l'intrigue plus légère
Mais sinon, roman agréable avec qques rebondissements, qques passages hilarants, et puis ... le fétichisme du lavage de vitre, il fallait oser ... ;-))

A la longue, le style de l'auteur est un peu lassant mais c'est une "gentille petite lecture". On suit avec amusement ce doux-dingue de sa femme.

Pour ma première expérience avec David Foenkinos dont j'avais très souvent entendu parlé, j'ai choisi ce petit roman drôle et léger qui raconte l'histoire d'un collectionneur compulsif.

L'écriture est bien rythmée, moderne et amusante. Parfois cynique, on sourit souvent au détour des pages. Et la couverture résumé parfaitement l'intense préoccupation du héros !

Toutefois, il ne faut pas s'y méprendre, ce n'est pas un roman érotique, c'est une histoire d'amour tendre et originale mais qui ne révolutionne pas la littérature.