Numéro deux

Très déçue par ce nouveau livre de David Foenkinos. Dommage; car l'idée était très bonne. Comment vivre après un pareil échec dans un monde où tout est dans le paraître. Où la soif de reconnaissance et de gloire est si présente.
De plus, j'ai trouvé l'écriture paresseuse. Il est vrai que je venais de lire une nouvelle de Lovecraft particulièrement bien écrite. Les personnages sont caricaturaux, pour mieux coller à l'histoire de Harry Potter. le fil de l'histoire est facile et conduit à une fin prévisible.

Un livre qui se résume à son idée originale, d'une grande paresse intellectuelle et, osons le dire, d'une pauvreté stylistique en prime !

L'auteur semble vouloir tirer parti du phénomène Harry Potter pour appâter le lectorat mais n'a en fin de compte rien à raconter. Comblant les pages en usant de redondances et de références historiques pour le moins banales, il enferme son personnage dans un misérabilisme appuyé, avec des dialogues d'une platitude déconcertante, pour terminer sur la conclusion que la vie de Daniel Radcliffe n'a pas dû être rose non plus du fait du succès planétaire de la saga qui le prive d'une existence dans l'anonymat… Sans blague !

Un roman largement surcôté et sans grand intérêt selon moi.

Auteur de romans à succès, comme La Délicatesse ou Charlotte, et de nombreuses fois primé, David Foenkinos continue son épopée littéraire avec Numéro deux sorti en janvier 2022. 
Avec un mélange de fiction et de réalité, ce roman nous raconte l'histoire de Martin Hill, celui qui a failli être l'incarnation d'Harry Potter sur le grand écran. le phénomène de la saga ne fera qu'intensifier son sentiment d'échec ce qui le plongera dans une profonde dépression. Ainsi Foenkinos traite de la jalousie et le sentiment de défaite comme il l'a déjà fait dans Deux soeurs car la répétition est un formidable outil quand on n'a pas d'idées. Il montre comment le garçon surmonte ses démons : une thématique qui peut, certes, trouver un écho en chaque individu.
Dans La Délicatesse, Foenkinos posait déjà cette question : « On peut finalement se demander si le hasard existe vraiment ? ». Apparemment oui car dans Numéro deux, le personnage principal est en permanence victime d'un « hasard » très prévisible, bien que Foenkinos le voit comme « une force positive qui nous propulse vers des moments heureux ».
L'aspect cynique est appréciable, cependant, l'auteur force le trait pour faire comprendre à quel point la destinée est cruelle tout en enrobant ses lignes d'une naïveté collante. Ce livre, c'est du Guillaume Musso réécrit pour la génération Z. Un roman à laisser dans une gare, sûrement au quai 9 3/4.