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3,88

sur 3645 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Roman plutôt déstabilisant. J'ai d'abord été attirée par le sujet parce que je suis une grande amatrice de la série Harry Potter. Ensuite, le roman est écrit comme une suite d'anecdotes très réalistes à propos de la saga, des auditions, etc. et ce, à un tel point que j'ai dû aller vérifier s'il s'agissait d'une histoire biographique romancée ou d'une totale fiction. C'est tout de même très amusant (bien que le personnage soit épouvantablement pathétique) de suivre l'histoire de celui qui aurait pu voir comme un honneur d'avoir presque été Harry Potter, mais qui perçoit cela (c'est aussi le cas de son entourage) comme un échec total de sa vie. On a envie de secouer le personnage (et ses parents) et de lui dire de passer à autre chose.
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David Foenkinos s'est amusé à romancer et imaginer ce qu'aurait pu être la vie du numéro deux de la saga Harry Potter !

Par numéro deux j'entends le petit garçon qui aurait pu/du interpréter le plus célèbre des petits sorciers, mais qui a finalement été remplacer à la dernière minute par le célèbre Daniel Radcliffe…

L'auteur prévient au début du livre que si le choix de l'acteur pour le film s'est bien déroulé de cette façon, il a néanmoins imaginé et fantasmé la vie de cet enfant devenu un ado et même un adulte .

Même n'étant pas particulièrement fan de la saga Potter, j'ai tout de suite accroché à cette histoire .
Le personnage du numéro deux, Martin est très attachant, et au file de la lecture on arrive à se mettre dans la peau de ses personnes si proches du but, et où tout s'écroule au dernier instant !
Comment se reconstruire et vivre après un tel échec, surtout lorsqu'il est vécu si jeune …

Je regrette juste quelques longueurs en fin de livre lorsque Martin est un jeune adulte .
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Cette histoire, c'est celle de Martin Hill, fils d'un accessoiriste de cinéma anglais et d'une journaliste politique française. Pour endosser le rôle d'Harry Potter au cinéma, ils n'étaient plus que deux en lice, Martin est celui qui n'a pas été choisi.

Ce roman raconte les événements qui ont mené Martin à auditionner pour ce rôle alors qu'il n'avait jamais envisagé de faire du théâtre ou du cinéma. Mais, surtout, il raconte comment Martin a vécu sa vie après ce refus qu'il vit comme le plus gros échec de sa vie.

Comment reprendre une vie normale et tourner la page quand on est confronté chaque jour, pendant des années, au succès mondial de cette oeuvre, littéraire et cinématographique, qu'est Harry Potter ? Comment ne pas jalouser celui qui a eu le rôle et qui lui a volé sa vie ?

Je n'avais encore jamais lu de roman de David Foenkinos, bien que plusieurs d'entre eux fassent partie de mes envies de lecture. Pour avoir vu pas mal de chroniqueurs en parler, j'avais pas mal envie de me pencher sur ce roman car j'ai été intriguée par le résumé.

C'est sûr et certain, l'univers d'Harry Potter apporte un côté très attrayant au sujet, mais j'avoue avoir été plutôt séduite par le fait qu'on allait suivre celui qui n'a pas été choisi. J'étais curieuse de découvrir comment on peut continuer sa vie en ayant ce sentiment d'être passé à côté de la plus grosse opportunité de sa vie.

J'ai beaucoup aimé le style de David Foenkinos. le récit est vraiment rythmé, les phrases sont bien construites, il n'y a pas de fioritures, tout est là pour servir l'histoire.

J'appréhende toujours de découvrir de nouveaux auteurs de littérature française car j'ai toujours peur de me retrouver face à un style trop recherché, trop complexe, trop élitiste. Je dois avouer que ça n'a pas du tout été le cas ici. Je suis très facilement entrée dans l'histoire et j'ai eu beaucoup de mal à lâcher ce roman. Les chapitres sont plutôt courts et sont découpés en parties, ce qui rend la lecture très dynamique.

En ouvrant ce roman, je m'attendais donc beaucoup à entrer dans la psychologie du personnage de Martin et j'ai été plus que servie. On entre vraiment dans la tête de celui-ci, d'un bout à l'autre de son histoire : l'avant et l'après audition pour devenir Harry Potter.

L'auteur aborde vraiment l'impact qu'un tel événement peut avoir sur une vie. Comment celui-ci, vécu comme un rejet et un échec, peut orienter toutes nos actions et nos pensées. Les difficultés que l'on peut rencontrer pour se remettre de ce genre d'épreuve. Et peut-on réellement tourner la page quand tout nous revient en permanence en pleine face ? J'ai beaucoup apprécié tout cet aspect psychologique et j'ai trouvé que David Foenkinos traitait bien le sujet.

Je n'ai pas trouvé qu'il y avait particulièrement de longueurs dans le roman et j'ai trouvé ça très appréciable. J'ai cependant trouvé que certains éléments du récit étaient de trop. Sans entrer dans le détail pour ne spoiler personne, j'ai trouvé que Martin vivait beaucoup de choses dans sa vie, et j'ai parfois eu le sentiment que c'était un peu trop.

Cependant j'ai vraiment beaucoup aimé le dénouement et la façon dont David Foenkinos termine son récit. Il ne nous laisse pas sur notre faim. On ne referme pas le roman en se disant “Tout ça pour ça ?...”. J'ai eu le sentiment que la boucle était bouclée.

Si l'on ne connaît pas l'auteur, je pense que ce roman peut être une bonne entrée en matière. En tout cas, il m'a donné envie de découvrir d'autres de ses oeuvres, ce qui veut tout dire.

C'est un roman que je conseillerais volontiers aux amateurs de littérature française et à ceux qui aiment les récits abordant la psychologie des personnages. Cependant, je ne conseille pas ce roman aux personnes susceptibles d'être sensibles aux sujets liés à la dépression et au harcèlement car ce sont deux thèmes abordés tout au long du roman.

Lien : https://bibliotheque-de-lour..
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Avoir été sélectionné pour briller sous les feux de la rampe dans le rôle d'Harry Potter mais finalement n'être que le N°2 : voilà le drame de Martin Hill ! A 10 ans, il s'approche si près du rôle qu'il y croit presque mais il ne sera pas l'heureux élu et le succès incroyable de cette saga ne passe pas inaperçu ! Il lui faut grandir et vivre avec ce traumatisme qui crève l'écran, le nargue et le garder secret pour éviter d'être blessé davantage…
Dans ce roman, David Foenkinos que j'affectionne particulièrement, s'intéresse au statut du perdant. Il nous raconte la fiction de cet homme qui tente malgré tout de dépasser son échec. J'ai compati au sort de Martin Hill mais j'avoue que je n'ai pas autant accroché à cette fiction qu'à la Délicatesse, Charlotte ou Deux soeurs. Il m'a semblé vivre l'affaire avec trop de distance pour être touchée. J'apprécie toujours sa plume si agréable à lire !
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J'aime les livres de David Foenkinos, sa plume agréable, ces parcours de vie si bien racontés...

Ici, il est question de l'échec, celui qui brise et conditionne toute notre vie future. Martin Hill n'a pas été choisi pour jouer le rôle d'Harry Potter alors qu'ils n'étaient plus que deux à prétendre au rôle. Si la déception est grande sur le moment, le plus dur sera d'affronter l'immense succés de la saga qui durera des années...

Cette histoire est étonnante et touchante, j'ai passé un excellent moment de lecture !
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Fin des années 1990, on doit trouver un garçon pour interpréter le rôle de H. Potter dans la production cinématographique d'un livre, récemment paru, qui devient un succès de grande ampleur. À la suite de l'audition de plusieurs candidats, le producteur et le réalisateur sont confrontés à un choix difficile entre D. Radcliffe, qui interprètera le rôle de H. Potter, et Martin Hill qui sera éliminé. Ce livre raconte l'histoire fictive de celui qui n'a pas été choisi.

« Ce qui est violent dans l'échec, c'est d'avoir perdu la maîtrise de son destin. C'est la soumission à la décision de l'autre. » (216) L'auteur rapporte avec une imagination fertile l'histoire allégorique de Martin H, il la raconte à la manière de Pedro Almadóvar : le fait divers presque anodin devient l'histoire crucial d'une vie. L'écrivain dévoile ce qu'a probablement et vraisemblablement vécu l'acteur de dix ans non-retenu.

Avec une sensibilité bienveillante que l'on reconnaît à plusieurs oeuvres de David Foenkinos, le lecteur est plongé dans le drame de l'échec, la tragédie du rejet et de l'exclusion. La vie de Martin H. est pavée d'incidents et d'événements qui le plongeront dans une crise existentielle, le feront entrer dans une remise-en-question angoissante au regard de ses capacités et talents. Des rencontres avec des personnages bienveillants l'aideront à mesurer la force d'assumer ce qu'il est et ce qu'il accomplit ; ce n'est pas une question de mérite !
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Je poursuis ma découverte de Foenkinos, que j'apprécie plutôt bien, et je ne veux pas louper son dernier opus.
Comme celui que j'ai lu très récemment, j'ai trouvé ce récit divertissant et sympathique, bien que plus profond.

On pourrait s'interroger sur ce qu'est la vie des "Numéro deux", ceux qui ne sont pas choisis, ceux qui restent sur la ligne de départ, en tête à tête avec celui.celle qui va gagner...
Voilà qu'est donc racontée l'histoire de Martin Hill, qui a fait le casting pour incarner Harry Potter au cinéma, et qui, au tout dernier moment, a dû céder sa place à Daniel Radcliffe. Toute sa vie devient alors une déchirure, car il n'arrive jamais à se remettre de cet échec, quels que soient ses efforts et ceux de ses parents: son père d'abord, qui décède assez jeune, et sa mère ensuite. L'échec est d'autant plus cuisant qu'il ne peut pas faire deux pas sans entendre, voir, sentir Harry Potter.

J'ai bien aimé ce récit, j'ai été surtout séduite par la fin. C'est un roman qui se lit vite, facilement, et malgré quelques lourdeurs de style (à mon goût) que je trouve assez récurrentes chez l'auteur, j'ai passé un fort agréable moment de lecture.
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Je fais partie de ces gens qui saturent un peu de la Potter-mania qui n'en finit pas ; alors quand j'ai appris le sujet de Numéro Deux, évidemment, j'ai sauté dessus !
Et encore une fois, le charme Foenkinos a frappé. J'ai passé autant de temps à lire qu'à reprendre des petites phrases dans mon carnet des petites phrases qui méritent d'être notées.
Dans une langue douce, il parle de cet enfant qui a failli être Harry Potter mais qui ne sera finalement que Martin... Drôle de Destin. Et c'était drôle sans vraiment l'être, de suivre son parcours atypique, ses doutes, sa remise en question continuelle, sa déprime.
J'ai adoré ses réflexions sur le rêve, l'amour, le Destin, le cinéma.
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Finalement, ce Numéro Deux est une ode à la fuite, aux occasions manquées, aux ratés de la vie, aux cours qui basculent, aux lignes qui s'échappent ; à la vie rêvée, de celle qu'on envisage, qu'on embellit, qu'on emberlificote, qu'on embrasse et qu'on adore déjà avant de constater qu'elle n'est pas la nôtre, qu'elle s'échappe sans nous avoir accordé un seul regard.
Foenkinos est un amoureux des mots, un enjoliveur de la vie, et ce malgré les doigts d'honneur qu'elle nous fait parfois, malgré son sens de l'humour douteux et son sens du tragique qui revient trop souvent.
Oui, Foenkinos est un poète du quotidien, et ses romans des petits bonbons doux-amer...
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Dans ce roman, David Foenkinos prend le parti de nous raconter l'histoire d'un numéro deux du cinéma ; Pas n'importe lequel, le petit garçon qui est arrivé 2ème au casting pour le rôle d'Harry Potter. Martin Hills le vit comme un échec, et cela le hantera toute sa vie.
David Foenkinos parvient à nous faire entrer dans la tête de ce petit garçon qui voit sa vie basculer avec cette expérience.
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La Warner vient tout juste d'annoncer une future série consacrée à Harry Potter. Voici peut-être une nouvelle occasion pour Martin Hill de jouer le rôle du célèbre sorcier. Qui est Martin Hill ? Je trouve la 4e de couverture excellente et très intrigante, elle donne le ton du roman :

« En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par la même occasion, deviendrait mondialement célèbre.
Des centaines d'acteurs furent auditionnés. Finalement, il n'en resta plus que deux. Ce roman raconte l'histoire de celui qui n'a pas été choisi. »

J'ai découvert David Foenkinos avec La délicatesse que j'ai adoré, tombant sous le charme du style de l'auteur, tout en douceur et en subtilité. Dans Numéro deux, on le retrouve avec un sujet en apparence léger : quelle drôle d'idée d'écrire un roman sur celui qui aurait pu être Harry Potter ! Je trouve la supposition de base géniale, je me demande comment l'auteur est arrivé jusqu'à celle-ci ! En découle un roman bien plus profond qu'il en a l'air. Nous allons suivre l'enfance et la vie de Martin Hill qui ne parviendra pas à se sortir de la tête qu'il a failli être célèbre, cet échec va le suivre et le hanter toute sa vie.

L'auteur a trouvé une manière simple et universelle, tout le monde connait Harry Potter, pour parler de sujets complexes : la gestion de l'échec, la dépression, le deuil, les violences familiales. Brillant. Il se sert de cette situation initiale simple en lien avec la culture populaire d'Harry Potter pour nous embarquer dans la vie d'un personnage complexe et sombre. le sort va s'acharner sur notre personnage principal car en plus de son échec en tant qu'acteur, sa vie familiale va se révéler être source de nombreuses épreuves.

Tout une première partie du roman est dédiée à la déferlante Harry Potter, ce qui ravira les fans avec de nombreuses anecdotes sur la genèse des romans et des films. Cette partie est assez descriptive et un peu plate à mon goût, par moment on se croit dans un ouvrage consacré au fameux sorcier. En revanche le roman prend son envol dans une seconde partie dédiée à la vie de Martin Hill après son échec, où on retrouve toute la délicatesse de la plume de l'auteur. On s'attache à Martin, on éprouve de l'empathie et de la tristesse pour lui.

Numéro deux, c'est aussi un livre qui fait réfléchir à nos propres échecs. Comment les gérer ? Comment évaluer leur importance ? Comment continuer à vivre malgré eux ? David Foenkinos nous propose ici une vision extrême des choses, d'un héros qui sera hanté toute sa vie par son échec : la société va s'évertuer à le lui rappeler continuellement (comment éviter d'entendre parler ou de voir des affiches d'Harry Potter ?).

En bref, Numéro deux est une expérience de lecture originale, et elle ne se limite pas à Harry Potter. Ce dernier n'est qu'un moyen pour l'auteur de développer le personnage de Martin Hill et d'aborder plusieurs sujets sociétaux. On retrouve avec plaisir la plume de l'auteur, qui garantit un roman fluide, à dévorer en quelques heures.
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