Une étude écrite sans jargon qui donne bien les enjeux et les lignes de force de la condition qui est la nôtre en ce début de XXI° siècle.
Commenter  J’apprécie         10
Ce livre est bon éclairage sur les réseaux sociaux et leur explosion dans notre société et surtout pour ma génération née Avant...
Commenter  J’apprécie         00
Passant en revue les divers domaines de l’expérience humaine, les auteurs s’efforcent de repérer les points de rupture, les lignes de faille à partir desquelles s’élaborent de nouvelles notions, de nouvelles pratiques qui transforment profondément les catégories de l’expérience, nos grilles d’évaluation.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Les auteurs s'intéressent à la manière dont l'homme se forge sa place dans ce temps qui accélère. Ils dressent une trajectoire qui se dessine avant même le numérique.
Lire la critique sur le site : Telerama
La littérature a longtemps révéré comme un tour de force le conte ultra-court. Pour les hispanisants, rien ne surpasse Le dinosaure du guatémaltèque Augusto Monterroso dont le texte complet s’énonce ainsi : « Quand je me suis réveillé, le dinosaure était toujours là. » Les anglicistes préfèrent Toc, toc, la création de Fredric Brown : « Le dernier homme vivant sur terre était assis dans une pièce. Un coup fut frappé à la porte… »
- Surlignement Emplac. 1690-96 | ajouté : lundi 29 avril 2013 10 h 19 GMT+01:59
L’économie numérique semble ainsi superposer, de bas en haut, l’univers des internautes qui agissent et consomment, puis le réseau où ils font circuler leurs données et acquièrent des biens et des services dans un système d’interface que chacun comprend. Enfin, tout en haut, se situe l’étage opaque où les géants d’Internet qui détiennent les données, les analysent, et partant connaissent l’état du marché, prennent des décisions qui leur sont favorables. Pour Fernand Braudel, l’émergence du capitalisme au xv siècle tient moins à une activité particulière ou à la nature des échanges, qu’à l’apparition d’un détenteur de l’information capable de réguler à son profit la relation entre la consommation quotidienne et le marché. Aujourd’hui nous dirions : entre la vie numérique et le réseau.
- Surlignement Emplac. 1735-41 | ajouté : lundi 29 avril 2013 10 h 24 GMT+01:59
Migration : le client passe des produits analogiques aux produits numériques. Dématérialisation : les produits physiques deviennent des produits virtuels. Désintermédiation : le client traite directement avec le producteur ou le grossiste. Personnalisation : l’offre unique pour tous s’efface au profit du choix individuel. Désindustrialisation : la production industrielle cède sa place à la copie numérique qui ne coûte rien à produire.
- Surlignement Emplac. 1785-91 | ajouté : lundi 29 avril 2013 10 h 30 GMT+01:59
Le contenu que les éditeurs et producteurs pensaient faire payer n’est qu’un élément dans le triangle de l’expérience dont les trois sommets sont connus : — le support : écran unique, second écran, ordinateur, tablette, smartphone, liseuse, télévision connectée, box multiplay, etc. ; — l’interface de comportement : activité sur un réseau social, requête sur un moteur de recherche, visite d’un site, réception d’un message ou d’un courriel, etc. ; — enfin, le contenu lui-même dont le choix intervient le plus souvent après ceux du support et de l’interface.
- Surlignement Emplac. 1913-15 | ajouté : lundi 29 avril 2013 11 h 06 GMT+01:59
Pour proposer sa définition de la nation, l’historien Ernest Renan avait usé d’une phrase que l’on répète encore dans le monde entier : « L’existence d’une nation est (pardonnez-moi cette métaphore) un plébiscite de tous les jours, comme l’existence de l’individu est une affirmation perpétuelle de vie. »
- Surlignement Emplac. 1957-60 | ajouté : lundi 29 avril 2013 11 h 11 GMT+01:59
Comme le relève le sociologue Zygmunt Bauman, « la société est de plus en plus appréhendée et traitée comme un “réseau” plutôt que comme une structure (et encore moins comme un “tout” compact) : elle est perçue comme une matrice de connexions et de déconnexions réalisées de façon aléatoire et surtout comme un nombre infini de permutations possibles ».
- Surlignement Emplac. 2038-41 | ajouté : lundi 29 avril 2013 11 h 20 GMT+01:59
L’économie numérique semble ainsi superposer, de bas en haut, l’univers des internautes qui agissent et consomment, puis le réseau où ils font circuler leurs données et acquièrent des biens et des services dans un système d’interface que chacun comprend. Enfin, tout en haut, se situe l’étage opaque où les géants d’Internet qui détiennent les données, les analysent, et partant connaissent l’état du marché, prennent des décisions qui leur sont favorables. Pour Fernand Braudel, l’émergence du capitalisme au xv siècle tient moins à une activité particulière ou à la nature des échanges, qu’à l’apparition d’un détenteur de l’information capable de réguler à son profit la relation entre la consommation quotidienne et le marché. Aujourd’hui nous dirions : entre la vie numérique et le réseau.
ajouté : lundi 29 avril 2013 10 h 24 GMT+01:59
Migration : le client passe des produits analogiques aux produits numériques. Dématérialisation : les produits physiques deviennent des produits virtuels. Désintermédiation : le client traite directement avec le producteur ou le grossiste. Personnalisation : l’offre unique pour tous s’efface au profit du choix individuel. Désindustrialisation : la production industrielle cède sa place à la copie numérique qui ne coûte rien à produire.
|ajouté : lundi 29 avril 2013 10 h 30 GMT+01:59
La littérature a longtemps révéré comme un tour de force le conte ultra-court. Pour les hispanisants, rien ne surpasse Le dinosaure du guatémaltèque Augusto Monterroso dont le texte complet s’énonce ainsi : « Quand je me suis réveillé, le dinosaure était toujours là. » Les anglicistes préfèrent Toc, toc, la création de Fredric Brown : « Le dernier homme vivant sur terre était assis dans une pièce. Un coup fut frappé à la porte… »
|ajouté : lundi 29 avril 2013 10 h 19 GMT+01:59
Comme le relève le sociologue Zygmunt Bauman, « la société est de plus en plus appréhendée et traitée comme un “réseau” plutôt que comme une structure (et encore moins comme un “tout” compact) : elle est perçue comme une matrice de connexions et de déconnexions réalisées de façon aléatoire et surtout comme un nombre infini de permutations possibles ».
ajouté : lundi 29 avril 2013 11 h 20 GMT+01:59
Les Matins - L'être humain devient-il numérique ? .Bruno Patino Responsable des programmes et du développement numérique de France Télévision. Vient de publier avec Jean François Fogel chez Grasset : "La condition numérique"