Le crépuscule et l'aube

1er livre lu de l'auteur et j'ai été conquise de suite, de part son écriture fluide que de l'épaisseur de ses personnages, dont on s'identifie rapidement merci Mr Follet de nous emmener en voyage avec vous à travers le temps et les saisons, on en redemande

J'avais lu il y a quelques années les trois tomes suivants de la Série Les Piliers de la Terre . C'est avec plaisir que j'ai lu ce prequel ( qui me donnerait envie de me replonger dans les trois suivants.)
Le récit couvre la période allant de juin 997 à janvier 1007 dans ce qu'on a appelé le haut Moyen Âge ou l'âge des Ténèbres.

Toujours cette magie des grands romans historiques qui traitent des bâtisseurs du Moyen-Âge. Il y a du souffle, des trahisons, des amours impossibles, des voyages, des luttes de pouvoir. Les personnages sont passionnés … et il y a tout le contexte historique…
Tout commence en 997 avec la destruction du village de Combe par les Vikings. Et c'est là que l'on fait connaissance d'Edgar, un jeune garçon condamné à fuir son village natal en compagnie de sa mère et de ses deux frères. Direction Dreng's Ferry et surtout un avenir qui devient terriblement sombre. Alors que la famille vivait relativement bien, et qu'il se destinait à être charpentier de marine, Edgar se retrouve à cultiver la terre…
Parallèlement, Ragna, fille du comte Hubert de Cherbourg, va traverser la mer pour se marier avec un Ealdorman anglais, Wilfwulf (le seigneur local de Shiring ) ainé de trois frères (Je me suis un peu mélangée dans les prénoms des trois frères Wilwulf, l'Ealdorman, Wynstan l'eveque et Wigelm, le Thegn de Combe) .
Il y a une floppée de personnages qui sont soit attachants (le moine Aldred, la prostituée esclave Bold, Den le Shérif de Shiring …) soit des brutes et des raclures plus méprisables les uns que les autres… (Dreng, le tavernier, son frère Degberg) , les deux frères de l' Ealdorman, sa belle-mère Gytha
Je me suis un peu mélangée dans les prénoms des trois frères Wilwulf, l'Ealdorman, Wynstan l'évêque et Wigelm, le Thegn de Combe, demi-frère puîné de Wilwulf.
Et j'ai adoré comme toutes les sagas de Ken Follett…

J'ai beaucoup aimé tous les romans de Ken Follet qui se passent entre le XIème et le XIIIème siècles, et celui-ci ne fait pas exception à la règle.
L'histoire se déroule en Angleterre, avant la saga des "Piliers de la Terre", sur une petite dizaine d'années. Ve que j'apprécie dans ces romans, c'est justement cette temporalité très longue, qui permet de voir une vraie évolution des personnages : leur physique, leur caractère, les évènements de la vie qui les façonnent, leurs relations entre eux.
Je trouve l'histoire très proche de ce que l'on peut vivre "en vrai", c'est-à-dire des événements qui n'auront de répercussions dans note vie que des années plus tard, des actes manqués, des retrouvailles.
Les personnages sont vrais, avec des réactions crédibles, plusieurs facettes à leur personnalité. Les actions et les rebondissements sont aussi réalistes, pas de retournement de situation abracadabrantesques.
Un pavé, quasiment 900 pages, certes, mais qui se lit facilement, et dans lequel on se replonge tous les jours avec plaisir !

Comment ajouter une critique sur ce roman sans redondance. Il me semble que tout a déjà été dit. On aime ou pas, c'est selon. Je suis une inconditionnelle de Ken Follett, de l'homme, de l'auteur. Je dois donc avouer mon plaisir à cette lecture, avec certains bémols. En l'an 997, on suit les destins de trois personnages principaux. Edgar, le constructeur de bateau, Ragna, jeune noble normande et Aldred, moine qui rêve d'érudition. le roman est très bien construit, selon les critères qui marchent toujours : de l'amour, des manigances, de l'ambition et des méchants qui osent tout faire pour assouvir leurs bas instincts. L'époque, riche d'attaques vikings et de raids gallois, est bien explicite, on vit au rythme des villages et on en sent presque les odeurs; car ce beau monde devait dégager des effluves pas toujours ragoûtants. Disons que l'auteur nous fait la lecture facile, c'est parfois redondant et impossible de se mélanger avec les prénoms des personnages car on nous les situe très abondamment, le frère de, la femme de, etc. Alors, pas besoin de généalogie en début de roman, on prend le lecteur par la main tout du long. C'est malgré l'évidente facilité et l'épaisseur du volume, un roman réussi car il m'a incité à me rendre jusqu'à la fin sans ennuis et dans les temps requis pour mon prêt à la bibliothèque!

Une jeune noble normande, Ragna, épouse par amour un seigneur anglais. Mais elle découvre une réalité loin de ses attentes et de ses convictions. Edgar, fils de charpentier, perd tout dans une attaque viking. Aldred, moine féru de culture, se bat pour que les religieux respectent une vie de chasteté. Luttes de pouvoir, amours impossibles, rêves de construction... J'ai retrouvé dans ce roman tous les ingrédients de la saga historique commencée initiée par les Piliers de la terre. Les premières pages, je suis restée assez distante, car j'avais lu quelques critiques littéraires peu élogieuses (manque de figure de style, narration plate...), je craignais de ne pas démêler le vrai du fictionnel. Mais, finalement, difficile de reposer ce roman sans lire, encore et encore, une nouvelle page !

Cette fois , Ken Follett emmène le lecteur dans l'Angleterre de la fin du Xe siècle , à Kingsbridge , 200 ans avant "Les Piliers de la terre " .
On ne s'ennuie pas un instant à suivre un bâtisseur ingénieux et travailleur , amoureux d'une jeune et noble dame normande .
Comme souvent dans ce genre de roman , j'ai trouvé les personnages
un peu caricaturaux ...
il y a les bons .... très bons et les méchants ...vraiment pas gentils !
Les héros , Edgar et Ragna , affrontent péripéties , trahisons ,
coups fourrés , fourberies , meurtres , malversations sans pouvoir s'aimer comme ils le souhaiteraient ...
Le cadre historique est bien décrit et on en apprend plus
sur les moeurs et le mode de vie à cette époque .
Ecrite dans un style fluide , sans aucune longueur , l'intrigue est agréable à lire mais je n'y ai pas retrouvé le souffle romanesque des ouvrages précédents de Ken Follett .
Je n'ai donc pas été emporté par l'histoire autant que je l'espérais .

J'aime les romans historiques et notamment ceux de Ken Follett. Ce roman se lit facilement, la période historique est intéressante (fin du haut moyen âge entre Normandie et Angleterre). Les personnages (des nobles, en passant par le clergé, les moines et le petit peuple) nous montrent les moeurs, coutumes et façon de vivre à cette époque. On y retrouve de l'amour, de la haine, de la trahison, de l'ambition, de la persévérance, des bons et mauvais sentiments.. J'aurais aimé pour ma part un peu plus de véritable présence des vikings mais c'est un détail. Et pour ceux qui n'auraient pas lu "Les piliers de la terre", c'est un avant goût de cette saga.

Tout y est, le froid, le vent, la pluie, la faim, la boue omniprésente, la mer imprévisible.

Se rendre d'une bourgade à l'autre est un chemin de croix, les routes souvent impraticables infestées de brigands sont dangereuses.

On mange ce que l'on trouve ou ce que l'on chasse.

Les femmes pour la plupart vulgaires et peu farouches ne pensent qu'à se faire foutre et à pondre une progéniture nombreuse et chétive.

Les brimades sont lourdes et continuelles dans un contexte insensible et brutal parsemé d'esclaves crasseux croulant sous les coups, les injures et la corvée.

Le maitre de maison qu'il soit nanti ou démuni bien souvent à la guerre, à la chasse, dans un autre lit ou abattu par la bière a tous les droits, n'hésitant pas à le rappeler sèchement à une épouse aimante désorientée par la découverte d'un monde féroce ou tout s'obtient par la force.

C'est comme cela depuis des siècles sans aucun espoir de changer quoi que ce soit, il faut s'adapter, c'est tout.

Le Viking jamais bien loin ravage les cotes pendant que l'évêque trousseur ripaille et complote.

Chaque rencontre est laborieuse dans une rigidité environnante pénalisant l'apport de toute chaleur humaine ne devenant uniquement que les décibels quotidien d'un verbe rare et sans saveur.

Peu de considération envers qui que se soit, considéré comme un tout venant n'étant que l'instrument d'une survie au jour le jour ou d'un arrivisme qu'il faut assouvir avant la quarantaine, en contournant du mieux possible les ravages de la lèpre qui elle seule tel un réquisitoire naturel, sanctionne sans aucun égard des ressources déshumanisées ne faisant que reproduire la sécheresse sensitive de toute une époque sous l'emprise de ses propres ténèbres.

Pour ceux qui ont aimé LES PILIERS DE LA TERRE exception faite des longues explications sur la construction des cathédrales, ce livre sera parfait. Il reprend les mêmes ingrédients que le best-seller de FOLLETT, les descriptions en moins. Préquelle de la trilogie de LES PILIERS DE LA TERRE, on retrouve King's bridge qui ne s'appelait pas ainsi à cette époque. Les moines, les futurs bâtisseurs, les femmes qui ne s'en laissent pas conter, des stratégies de pouvoir, du népotisme à outrance. Il manque un peu de la grande Histoire mais comme le mentionne l'auteur, les informations manquent sur cette période, on ne lui en tiendra donc pas rigueur.
Cet épais roman est un délice.

Après avoir lu les trois autres livres de la saga sur plusieurs années, j'ai attaqué avec plaisir cette préquelle de la saga de King's bridge. On prend les mêmes et on recommence, c'est la phrase qui me vient à l'esprit après avoir fini ce livre, et après tout pourquoi pas. On ne change pas une équipe qui gagne, on retrouve donc encore, mais avec plaisir, le jeune héro vertueux et talentueux, la femme belle, vertueuse également, et à forte personnalité, ainsi qu'une ribambelle de méchants, dont un se démarque plus particulièrement. J'avais adoré ''Les piliers de la terre'', aimé ''Un monde sans fin'', adoré ''Une colonne de feu'', je ne pouvais donc qu'aimer celui-ci. Oui j'ai aimé, les aventures, les coups bas, traquenards et autres renversements de situations s'enchaînent ici aussi, mais pourtant, si je devais faire un classement des quatre livres de cette saga, celui-là arriverait en quatrième position. Malgré le fait que l'on retrouve tous les éléments qui ont fait le succès des trois livres précédents, j'ai trouvé celui-ci un peu long. Je n'ai pas ressenti ce souffle épique que j'avais ressenti dans les autres livres, peut-être est-ce dû aux enjeux finalement moins grands, plus centralisés sur cette petite partie du sud de l'Angleterre, ou encore au fait que cette fois seulement une dizaine d'années vont s'écouler entre le début et la fin de l'histoire, alors que les autres se déroulaient sur plusieurs décennies. L'histoire en elle-même est très intéressante, mais elle subit inévitablement la comparaison avec les trois précédentes, et cette comparaison n'est pas faite pour la mettre en valeur. Ca reste cependant une bonne lecture, bien qu'un peu longue.