Le crépuscule et l'aube

Le gros point positif de ce livre c' est que c'est du Follett pur jus.
Et le côté négatif c' est que c'est vraiment du Follett.
Notre grand écrivain gallois sait raconter une histoire, surtout quand elle est longue et qu' il y a beaucoup de personnages.
Il est donc une fois de plus comme un poisson dans l' eau et nous livre une belle fresque historique ou nous suivrons les destinées d' une noble normande qui épouse un seigneur anglais et celle d' un jeune bâtisseur de bateau dont les invasions vikings changeront la vie.
A propos des vikings attention !
Je pensais lire justement un livre sur les vikings mais que nenni.
C' est du Ken Follett ne l' oubliez pas,et c' est comme d' habitude dans les romans historiques de Follett les déboires,les amours et les trahisons des petites gens qui luttent contre les méchants seigneurs et les injustices a l' époque des invasions vikings qui nous serons contées.

Mais si vous êtes intéressés par les guerriers vikings passez votre chemin.
Certes nous verrons passer au loin un drakkar et quelques casques a cornes dans le brouillard mais ca s' arrete la.

C' est du Follett écrivais- je plus haut, et comme dans les autres romans de la saga Kingsbridge l' auteur va alterner l' excellence avec du moins bon.

L' excellence se trouve dans la maîtrise de son histoire,le développement des intrigues et l' auteur nous immerge complètement dans le haut moyen- Age.
Rien n' est laissé au hasard ,des coutumes a l' habillement en passant par l' alimentation, la documentation est énorme et nous voyageons vraiment dans le temps.

Malheureusement il est dur de faire un sans-faute même quand on a le CV de l' auteur.
Nous retrouverons donc les défauts bien connus de Ken Follett qui s' egare parfois dans des scènes d' une grande nunucherie ou a l' inverse des scènes de sexe très crues et vulgaires.

Certes le mâle en l' an mille n' était pas le plus fin et les femmes plus souvent considérées comme des objets que des êtres humains ( on remarquera que mille ans apres cela n' a pas tant évolué que ça, mais ç' est un autre débat).
Toujours est-il que l' auteur dérive parfois par le grivois et c' est bien dommage.

Attention également si vous n' avez pas le coeur bien accroché car nous aurons également de très belles scènes de violences et de torture.
Les personnages principaux du côté des gentils ne sont pas parfaits et je les ai trouvé parfois trop lisses.
A l' inverse des méchants qui sont parfaitement écrits !
L' auteur a su créer une belle brochette de salauds qui se surpasseront dans la violence et la fourberie.
Je dis toujours que pour qu' une histoire soit réussie il faut des vrais méchants et sur ce point Follett a réussi son affaire.

Pas un sans- faute certes mais une nouvelle fresque historique que j' ai adoré lire et qui remplit les cases les plus importantes, celles du plaisir,de l' évasion et de l' émotion.

C' est presque un sans- faute comme ( presque) toujours avec Ken Follett.

Résumé : de 997 à 1007, trois destinées vont se croiser : celle d'Edgar, jeune charpentier qui va voir ses rêves détruits après un raid des vickings, et va devoir changer de vie, celle de Ragna, jeune fille de la noblesse normande, qui va se marier par amour, mais va découvrir l'adversité dans sa belle-famille, et enfin celle d'Aldred, jeune moine qui souhaite faire de son abbaye un centre culturel rayonnant. Tous vont se confronter au redoutable évêque Wynstan, prêt à tout pour le pouvoir.

Mon avis : J'avais lu il y a des années les « Piliers de la terre » et « Un monde sans fin », que j'avais beaucoup aimés, et j'ai été très contente de pouvoir emprunter ce prequel à la médiathèque.

Ce roman aussi fort et foisonnant que les autres, va permettre de découvrir la future ville de Kingsbridge, et va mettre en avant des personnages qui ne vont pas être épargnés par la vie, loin de là.

Edgar va perdre son premier amour et son travail, et se retrouve à devoir gérer une ferme avec sa mère et ses frères, dans un petit hameau où la terre n'est pas bien riche. Et Edgar va aussi se faire des ennemis, car il est intelligent, comprend rapidement les choses, et sort parfois son savoir au mauvais moment.

La jeune Ragna va tomber amoureuse du beau Wilwuf, et va partir le rejoindre en Angleterre pour l'épouser. Mais hélas, les désillusions vont vite arriver, et elle va devoir faire preuve de beaucoup de force et de courage pour pouvoir continuer sa vie, car bien des secrets lui ont été cachés, et sa belle-famille est loin de l'accueillir à bras ouverts.

Et Aldred, jeune moine idéaliste, voudrait bien faire de son abbaye un centre de culture renommée, mais il va devoir faire face aux intrigues de l'évêque Wynstan, prêt à tout pour posséder davantage de richesse et avoir plus de pouvoir.

Tous ces personnages vont mêler leurs destins, parfois pour le meilleur, mais surtout pour le pire.

Ken Follett brosse le portrait d'une société anglaise plutôt pauvre, où les gens, même riches, habitent souvent dans des maisons en bois, où l'esclavage est monnaie courante, où les femmes doivent subir leur destin, les assauts des hommes, et des accouchements souvent meurtriers, où les religieux n'observent que peu les règles de leur religion, où la justice n'est pas toujours équitable, la soif de pouvoir insatiable, où les raids meurtriers de vikings sont monnaie courante, mais où certaines personnes essaient d'améliorer le quotidien, aident les autres, ont des idées innovantes pour faire progresser la société.

Je préfère ne rien dévoiler de l'intrigue en détails, car je préfère vous laisser la surprise des nombreux rebondissements.

J'ai lu ce roman mêlant sueur, sang, larmes, intrigues, douleurs, et amour, très vite, ayant toujours envie d'en savoir plus sur la destinée des personnages, et ne sachant jamais où s'arrêtera la cruauté des hommes. Un titre que je recommande !
Lien : https://docbird.over-blog.co..

Cela faisait deux ans que j'avais ce pavé dans ma pile à lire. Et étant en vacances, j'ai enfin pris le temps de le lire. On y retrouve avec plaisir la plume de l'auteur avec ses habitudes d'écriture. Bien que j'ai été portée par cette histoire, que je me suis révoltée contre le sort de Ragna, que j'ai espéré pour Edgar et Aldred, je suis quelque peu déçue.
On nous parle dès le début des Vikings, je m'attendais donc à ce qu'ils aient une place centrale dans le récit. Et bien pas du tout, ils servent de fond à l'histoire principale.
Ce préquel aux Piliers de la Terre c'est le même scénario que celui ci à une autre époque et avec des personnages différents. Ils sont caricaturaux, de trop, les méchants en font voir de toutes les couleurs et finissent punis, les gentils souffrent tels des martyrs mais en sortent grandis. Cela sent un peu le réchauffé.

Ce roman se passe avant " Les piliers de la terre" donc il commence en l'an 900 en Angleterre.
C'est un pavé de près de 900 pages. On suit la trajectoire de trois personnages : Edgar, un jeune menuisier, Aldred un moine bibliophile et Ragnar, la fille du comte de Cherbourg. Ces trois personnages vont devoir affronter la jalousie et la rivalité de membres du clergé.
Ken Follet s'est documenté sur la réalité historique de l'époque, on apprend beaucoup de choses sur les moeurs ou la justice. Cependant, on ne retrouve pas le même souffle que dans " Les piliers de la terre" et j'ai été un peu gênée par le côté manichéen du roman : les héros sont beaux, intelligents et gentils alors que les méchants sont très très méchants.
Il s'agit néanmoins d'une lecture très divertissante.

Ken Follett, rayon roman populaire historique, est une 'valeur' sûre qui plaît à tous les âges, à tous les publics, lorsqu'on l'aère et que l'on prend le temps de le digérer - inutile d'essayer de lire plus vite que son ombre ou de s'enfiler ses trilogies, qui n'en sont pas, les unes derrière les autres.
Sur un fond historique assez mineur (cette fois-ci), le destin de 3 personnages hors du commun pugnaces combattant la condition que leur impose soit leur genre, soit leur rang, soit leur fonction.

Lecture 'doudou', lecture réconfort; qui permet de voyager "à pas trop de frais", les neurones en éveil sans être fatigués, l'intérêt suscité sans complication, un fond historique (An 997, Normandie, Angleterre, Vikings) très léger et de l'Amouuuur.
Intéressant le rappel de la règle matriarcale s'appliquant aux sangliers, hardes femelles avec leurs petits, marcassins, tandis que les mâles vaquent de leur côté - détail croustillant, qui n'effarouche pas les gentils lecteurs que nous sommes. Elle résume assez bien l'ensemble de ce roman long de quelques 800 pages, qui se lit facilement.

Loin des monstres, des psychotiques dérangés etc.... des noirs cafards, des blancs aveuglants de réalité sociale
Ouf de temps en temps, que cela fait du bien une lecture pavé juste pour le plaisir de lire. - Lecture du 12/10/2020 -

"En l'an 997, à la fin du haut Moyen Âge, les Anglais font face à des attaques de Vikings qui menacent d'envahir le pays. En l'absence d'un État de droit, c'est le règne du chaos.
Dans cette période tumultueuse, s'entrecroisent les destins de trois personnages. le jeune Edgar, constructeur de bateaux, voit sa vie basculer quand sa maison est détruite au cours d'un raid viking. Ragna, jeune noble normande, épouse par amour l'Anglais Wilwulf, mais les coutumes de son pays d'adoption sont tellement différentes des siennes. Aldred, moine idéaliste, rêve de transformer sa modeste abbaye en un centre d'érudition de renommée mondiale. Chacun d'eux s'opposera au péril de sa vie à l'évêque Wynstan, prêt à tout pour accroître sa richesse et renforcer sa domination."
- Avant Les Piliers de la Terre -

Dans cette extraordinaire épopée où se mêlent vie et mort, amour et ambition, violence, héroïsme et trahisons, Ken Follett, l'un des plus importants romanciers de notre temps, revient à Kingsbridge et nous conduit aux portes des Piliers de la Terre.

La sortie d'un roman de Ken Follett est un moment que j'attends chaque fois impatiemment. Pour ses romans historiques, en tout cas, étant beaucoup moins attirée par ceux qui traitent d'espionnage.
Alors cette année, quand le Crépuscule et L'Aube a été annoncé, j'étais déjà dans les starting-blocks. Non seulement il revenait avec un roman historique, mais celui-là allait nous raconter « l'avant » Kingsbridge !
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Un prequel donc (ma Complice, si tu passes par là... ;)). Et quel prequel !
Nous débutons cette nouvelle histoire en débarquant directement au Xème siècle.
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Ken Follett a toujours ce talent inimitable pour nous immerger totalement dans ces périodes si lointaines.
Toujours, aussi, cette passion pour les bâtisseurs qu'il parvient sans mal à nous transmettre.
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Si on peut noter une (très) légère baisse au niveau du rythme de l'action dans ce nouveau titre, l'intrigue, elle, est toujours aussi solide, et les personnages toujours aussi riches et fouillés.
850 pages de pur régal. Une agréable découverte d'une époque que l'on connaît finalement peu, avec ses codes étranges et assez brutaux. La mise en lumière des différentes manières de vivre en fonction des pays.
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Des thèmes reconnus et universels, comme la filiation, les haines, l'amour, l'amitié, l'envie, la vengeance, bref tout ce que fait que l'Homme peut être aussi dangereux que bienveillant.
Et surtout, des personnages et des décors fabuleux, que l'auteur nous offre à aimer ou à détester, parfois même les deux, au fil des pages.
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Edgar, Ragna, Aldred, Wilf et même Dreng resteront longtemps dans vos mémoires.
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Un belle réussite à ne pas rater, que vous aimiez déjà Les Piliers de la Terre, Un Monde sans Fin et Une Colonne de Feu, ou que vous souhaitiez découvrir Ken Follett.
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Dépaysement garanti.
À lire sans modération, et attendant impatiemment le prochain !

Je l'avais déjà lu en anglais, mais avec de multiples recherches de vocabulaire médiéval... ma lecture personnelle n'avait pas la qualité d'une traduction professionnelle. Et celle-ci (par Cécile Arnaud, Jean-Daniel Brèque, Odile Demange, Nathalie Gouyé-Guilbert et Dominique Haas) est pratiquement irréprochable, fluide et recherchée à la fois. (J'y ai même trouvé le mot "tardillon" que je ne connaissais que par... ma propre grand-mère.)
J'ai donc attendu de le lire en français pour le chroniquer.
Bon, il ne se foule plus trop, Follett : ses personnages sont stéréotypés, toujours un moine progressiste, encore un pauvre gars ingénieux et une fille riche au leadership bienveillant, leurs amours contrariées, c'est du déjà vu. Les méchants manquent carrément de subtilité, ce n'est plus de la critique sociale, c'est du cliché. On voit venir de loin tous les rebondissements. Il n'y manque même pas le chantier d'église, ni l'incendie criminel, ni l'accouchement tragique.
Mais bon, c'est tout de même du Ken Follett.
La reconstitution historique est tout à fait réussie, restituant à merveille les liens féodaux complexes qui unissent la société anglaise autour de l'an mil. On retrouve avec plaisir le petit monde de Kingsbridge. Les péripéties s'enchaînent et on ne s'ennuie pas une seconde à la lecture.
Et que demander de plus ?
Challenge solidaire

Le crépuscule et l'aube....préquel à la saga des Pilliers de la Terre.

L'action se déroule durant le Xème siècle, la fin du Haut Moyen Age. Nous sommes en Angleterre.
Ce roman nous permet de comprendre le contexte antérieur à la construction de la Cathédrale de Kingsbridge.
Personnellement, j'ai tendance à penser que, comme beaucoup d'auteurs, Ken Follet réutilise sa recette en la transposant de période en période. Mais il faut reconnaitre que la recette fonctionne.
Je ne sais pas si j'aurais autant de plaisir en lisant tous les romans à la suite les uns des autres mais, pour chacun, lu à des moments espacés, j'ai eu envie de savoir la suite et j'ai été très triste lorsque j'arrivais au bout du roman.

On peut très bien lire ce roman sans avoir lu, au préalable, les autres livres car il n'y a pas une suite "évidente".
J'ai apprécié les personnages et passé un excellent moment en compagnie d'un de mes auteurs favoris.

Je sors d'un voyage de deux semaines. Deux semaines qui m'ont transportée loin de notre époque mouvementée pour découvrir une époque non moins mouvementée et non moins difficile à vivre !!! Un bond d'un millénaire entre la Normandie et l'Angleterre surtout !!!
« Les piliers de la terre » est un des romans qui m'a le plus envoutée, un de ceux que je relirais certainement. le fait de découvrir le préquel me tentait donc forcément. le risque est toujours d'être déçu… Je ne l'ai pas dévoré comme « Les piliers » ou "Un monde sans fin"; la lecture n'est pas aussi fluide, et j'ai du mal à le comprendre puisque les mêmes ingrédients apparaissent : des personnages bien trempés (que j'ai eu peur, au début, face à la multitude des prénoms, notamment ceux des fratries qui commencent toujours pareil !!!!), mille rebondissements, des découvertes historiques… J'ai aimé voir la complexité de la société anglaise, écartelée entre l'autorité de l'Eglise et celle du Roi, pas forcément suivi d'ailleurs du fait de l'absence de communication immédiate : le temps que le Roi apprenne la mort d'un de ses ealderman, quelqu'un s'est déjà imposé et se targue de ne pas payer l'amende exigée par le souverain. J'ai savouré l'hypocrisie de ces hommes de Dieu avides d'or, polygames, menteurs, attrapant la « lèpre des putains ». On est dans un moyen-âge brutal où les femmes sont répudiées, prises, attachées ou emprisonnées pour se faire « foutre », un moyen-âge où les esclaves sont exploités dès l'âge de dix ans, où l'on punit la petite prostituée qui tombe enceinte parce que « si elle tombe enceinte, c'est qu'elle aime ça, tout le monde le sait ! »… Bref, on est dans un monde à vomir, mais un monde qui fait briller Ken Follet ! 😉

L’histoire met du temps à s’installer puis fini par nous absorber au point de plus vouloir lâcher son livre.
Vous plongerez dans le haut moyen âge de l𠆚ngleterre autour de l𠆚n 1000.
L’histoire vous fera partager la vie de personnages attachants par leur bonté et leur loyauté ainsi que de personnages désireux de pouvoirs, richesses où tous les moyens sont bons pour arriver à leurs fins.
Tous les ingrédients sont là pour nous tenir en haleine : beauté, amour, complot, violence, joie, haine.
Et comme chacun de ses livres, l𠆚uteur nous apprend toujours plus sur la vie de cette époque.
Un livre que je recommande