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Citations sur Le siècle, tome 1 : La chute des géants (202)

Ce qui le choquait en revanche, c'était la stupidité, l'insensibilité et la corruption des officiers. Vivre et combattre aux côtés de représentants de la classe dirigeante avait fait de lui un révolutionnaire.
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La classe ouvrière est beaucoup plus nombreuse que la classe dirigeante, et plus forte. Ces gens là dépendent entièrement de nous. C'est nous qui produisons leur nourriture, qui construisons leurs maisons, qui fabriquons leurs vêtements. Sans nous, ils sont morts. Ils ne peuvent pas se permettre n'importe quoi, sauf si nous les laissons faire. N'oublie jamais ça.
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page 508 [...] - Le gouvernement a un problème. Le système actuel prévoit que les soldats qui sont sous les drapeaux ne peuvent pas voter parce qu'ils ne sont pas considérés comme chefs de famille. Avant la guerre, quand l'armée ne comptait qu'une centaine de milliers d'hommes, ce n'était pas très important. Aujourd'hui, ils sont plus d'un million. Le gouvernement ne peut pas se permettre d'organiser des élections en les excluant du vote - ces hommes meurent pour leur pays. Il y aurait des mutineries.
- Et s'il y a une réforme du système électoral, comment ne pas accorder le droit de vote aux femmes ? [...]
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Il arrivait à Winston de croire avoir élaboré une politique quand il n'avait fait qu'inventer une belle formule.

p.859
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Page 355
Cela le rendait fou de rage. Cette guerre était aussi stupide, aussi vaine que toutes les initiatives du tsar Nicolas II. Un meurtre était perpétré en Bosnie et, un mois plus tard, la Russie était en guerre contre l’Allemagne ! Des milliers de paysans et de prolétaires des deux camps allaient se faire tuer, pour rien. Aux yeux de Grigori et de tous ceux qu’il connaissait, cela prouvait que la noblesse russe était trop bornée pour gouverner.
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Grigori avait tué beaucoup d'hommes ces deux dernières années, au fusil, à la baïonnette ou à la grenade, le plus souvent d'assez près pour les voir mourir. Certains de ses camarades en avaient des cauchemars la nuit, surtout les plus instruits. Ce n'était pas son cas. Il avait vu le jour dans un village paysan où la brutalité était monnaie courante et avait dû, dès son enfance, se débrouiller seul dans les rues de St-Pétersbourg: la violence ne troublait pas son sommeil.
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Tout le monde s'assit, l'évêque dit le bénédicité et Fitz se détendit. Une réception qui commençait bien se poursuivait presque toujours avec succès. Le vin et la bonne chère tendaient à émousser l'esprit critique.
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Le fils d'un instituteur... lui avait dit que ses seins étaient comme des oisillons tout chauds dans leur nid.
Page 74
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- Tu crois que nous allons vraiment réclamer aux Allemands des milliards de réparations ?
- Ils sont mal placés pour protester. Après la guerre franco-prussienne, ils ont exigé cinq milliards de francs de la France, qui les a payés en trois ans. Et en mars dernier, au traité de Brest-Litovsk, l’Allemagne a fait promettre un versement de six milliards de marks aux bolcheviks qui, naturellement, ne les payeront pas. Autant dire que les cris indignés de l’Allemagne paraissent un peu hypocrites.

…….
- Si nous savons que les Allemands ne peuvent pas payer, pourquoi Lloyd Georges insiste-t’il ?
- Je lui ai posé la question. Je le connais bien depuis l’époque où il était ministre des Munitions. Il prétend que tous les belligérants finiront par payer leurs propres dettes et qu’aucun n’obtiendra de vraies réparations.
- Alors pourquoi cette comédie ?
- Parce que, au bout du compte, ce sont les contribuables de tous les pays qui feront les frais de la guerre – et que si les hommes politiques le leur disent, ils ne seront jamais réélus.
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- Quand on pense que tant de choses dépendent de la décision d'une poignée d'individus à peine instruits.
- C'est ça la démocratie.
Gus sourit.
- Un système de gouvernement épouvantable, mais les autres sont encore pires.
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