AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le siècle, tome 1 : La chute des géants (202)

Parmi ce qui constituait la nouvelle armée de Kitchener, les hommes de Fitz étaient surnommés les "copains d'Aberowen". "Vous connaîtrez probablement la plupart de vos soldats ", avait ajouté le général de brigade, visiblement ignorant de l'abîme qui séparait les comtes des mineurs.
Commenter  J’apprécie          70
-J'ai demandé au Seigneur de nous aider à comprendre pourquoi il avait permis l'explosion dans la mine." Billy jeta un regard inquiet à Da, qui ne souriait pas.
Da lança d'un ton sévère : " Billy aurait certainement mieux fait de demander à Dieu de fortifier sa foi, pour qu'il puisse croire sans comprendre ".
Commenter  J’apprécie          70
Petrograd était comme une casserole d'eau sur le feu, pensa Grigori : il y avait des jets de vapeur et quelques bulles de violence, la surface frémissait sous l'effet d'une chaleur intense, mais l'eau semblait hésiter et la casserole ne débordait pas.
Commenter  J’apprécie          70
Quand votre maison est en flammes, vous n'éteignez pas l'incendie avec des tasses d'eau, même versées avec la plus extrême précision, il vous faut un tuyau.
Si c'est un péché de convoiter l'honneur, je suis le plus coupable des vivants.
Les militaires veulent gagner des guerres, pas les éviter.
Je vais cambrioler votre voisin mais si vous vous abstenez d'intervenir, je vous promets de ne pas incendier votre maison.
Commenter  J’apprécie          70
Avant la ruine,il y a l'orgueil
Commenter  J’apprécie          70
La lutte pour l’égalité des femmes vous obligeait parfois à combattre également les femmes.
Commenter  J’apprécie          70
Tous les gouvernements souhaitaient pouvoir prétendre qu’ils n’avaient pas voulu la guerre, mais avaient été contraints de la faire.
Commenter  J’apprécie          70
Une sonnerie se déclencha, signalant que l’encageur, au fond de la mine, avait fermé sa grille. Le moulineur actionna un levier puis un autre timbre retentit. Le moteur à vapeur siffla, et l’on entendit un claquement.
La cage tomba dans le vide.
Billy savait qu’elle descendait en chute libre un moment, avant de freiner pour se poser en douceur, mais aucune connaissance théorique préalable n’aurait pu le préparer à cette sensation de s’abîmer dans les entrailles de la terre. Ses pieds quittèrent le sol. Il ne put s’empêcher de hurler de terreur.
Tous les hommes s’esclaffèrent. C’était son premier jour et ils attendaient sa réaction. Billy s’en rendit compte. Il remarqua aussi, mais trop tard, qu’ils se cramponnaient tous aux barreaux de la cage pour éviter de décoller. Comprendre ce qui se passait ne suffit pas apaiser sa peur. Il finit par serrer les dents de toutes ses forces pour retenir ses cris.
Enfin, les freins se mirent en prise, ralentissant la chute. Les pieds de Billy se reposèrent sur le plancher de la cage. Il attrapa un barreau en s’efforçant de maîtriser ses tremblements. Au bout d’une minute, la terreur s’atténua. Il était si mortifié que les larmes lui montèrent aux yeux. Devant le visage hilare de Graisse-de-rognon, il hurla pour couvrir le vacarme : «Ferme ta grande gueule, Hewitt, espèce de fichu crétin. »
Graisse-de-rognon se renfrogna immédiatement, furieux, tandis que les autres riaient de plus belle. Billy devrait demander pardon à Jésus pour son juron, mais il se sentait un peu moins bête.
Il se tourna vers Tommy, qui était blême. Avait-il crié, lui aussi ? Craignant une réponse négative, Billy s’abstint de lui poser la question.
La cage s’arrêta, l’encageur repoussa la grille, et Billy et Tommy se retrouvèrent dans la mine, les jambes en coton.
Tout était sombre. Les lampes des mineurs éclairaient encore moins que les lampes à pétrole accrochées aux murs, à la maison. Il faisait aussi noir au fond de la mine que par une nuit sans lune. Peut-être n’était-il pas indispensable d’y voir clair pour abattre le charbon, songea Billy. Il posa le pied dans une flaque, et baissant les yeux, vit qu’il y avait partout de la boue et de l’eau, dans laquelle miroitait le faible reflet des flammes. Il avait un goût étrange dans la bouche : l’air était imprégné de poussière de charbon. Les hommes respiraient-ils vraiment cela toute la journée ? C’était sûrement pour cette raison que les mineurs ne arrêtaient pas de tousser et de cracher.
En bas, quatre hommes attendaient la cage pour remonter à la surface. Ils portaient tous un coffret de cuir et Billy reconnut les pompiers. Tous les matins, ils vérifiaient la teneur en gaz avant que les mineurs ne commencent le travail. Si la concentration de méthane atteignait un niveau dangereux, ils donnaient consigne aux hommes d’attendre pour descendre que les ventilations aient purifié l’atmosphère.
Tout près de lui, Billy aperçut une rangée de stalles destinées aux chevaux et une porte ouverte, qui donnait sur une pièce bien éclairée, avec une table de travail, sans doute le bureau des sous-directeurs. Les hommes se dispersèrent, s’engageant dans quatre galeries qui rayonnaient à partir de la recette du fond. Les galeries, appelées « couloirs », conduisaient aux secteurs d’abattage du charbon.
Price les dirigea vers une remise d’outils et défit le cadenas. Il choisit deux pelles, les tendit aux garçons et referma.
Ils se rendirent ensuite aux écuries. Un homme vêtu en tout et pour tout d’un short et de bottes pelletait de la paille souillée qu’il sortait d’une stalle pour la jeter dans une berline à charbon. La sueur ruisselait de son dos musclé. Price lui demanda : « Vous avez besoin d’un coup de main ? Vous voulez un garçon ? »
L’homme se retourna : Billy reconnut Dai Cheval, un aîné du temps Bethesda. Mais lui ne parut pas le reconnaître. « Pas le petit, dit-il. »
Commenter  J’apprécie          60
"Le putch de Munich est terminé. Pour de bon ? Le meneur a été arrêté. C'est Adolf Hitler. Il est accusé de haute trahison. Il est en prison."
Commenter  J’apprécie          60
- Elle disait toujours qu'elle ne voulait pas que ses fils mènent la même vie qu'elle, répondit Grigori. Je crois qu'elle préférait encore que nous mourions tous, plutôt que de renoncer à l'espoir d'une vie meilleure.
Commenter  J’apprécie          60






    Lecteurs (11538) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Le pays de la liberté

    Dand l'église du village qui prend position contre Sir George Jamisson?

    Jimmy Lee
    Mack Mc Ash
    Harry Ratchett
    Dermot Riley

    9 questions
    42 lecteurs ont répondu
    Thème : Le Pays de la liberté de Ken FollettCréer un quiz sur ce livre

    {* *}