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Citations sur Le siècle, tome 1 : La chute des géants (203)

- Elle disait toujours qu'elle ne voulait pas que ses fils mènent la même vie qu'elle, répondit Grigori. Je crois qu'elle préférait encore que nous mourions tous, plutôt que de renoncer à l'espoir d'une vie meilleure.
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C'était l'une des salles les plus grandioses du monde, dont les dimensions atteignaient celles de trois courts de tennis mis bout à bout. D'un côté , dix-sept fenêtres tout en hauteur donnaient sur les jardins ; elles se reflétaient sur le mur opposé dans dix-sept arcades ornées de miroir. Mais surtout c'était là qu'en 1871, à la fin de la guerre franco-prussienne, les Allemands victorieux avaient couronné leur premier empereur et obligé les Français à signer la cession de l'Alsace-Lorraine. Ces derniers avaient certainement été nombreux à rêver du jour où ils pourraient prendre leur revanche. L'humiliation que l'on inflige à autrui revient vous frapper au visage, tôt ou tard, se dit Maud.
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Walter eut du mal à retrouver l'émotion qu'il éprouvait si facilement, enfant, à la vue de son souverain. Il ne pouvait plus reconnaître en lui le père rempli de sagesse de son peuple. Guillaume II était de toute évidence un homme ordinaire, complètement dépassé par les événements. Incompétent, perplexe et affreusement malheureux, c'était un argument vivant contre la monarchie héréditaire.
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Ce ne fut qu’à cet instant que Grigori se rappela qu’il était censé tuer les soldats allemands et non s’enfuir à leur vue. « J’ai préféré vous prévenir tout de suite, répondit-il, penaud. — Espèce de flotte, pourquoi on t’a donné un fusil, à ton avis ? » beugla Gavrik. Grigori regarda le fusil chargé qu’il tenait, avec sa sinistre baïonnette. Évidemment, il aurait dû tirer. À quoi pensait-il donc ? « Je suis désolé, dit-il
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Plus qu'un roman historique il s'agit là d'un livre d'histoires avec un grand h et un petit car Ken follet mêle des infos historiques a priori correctes - du moins je l'espère - et des petites histoires reprenant un américain, uUn lord anglais et son pendant un ouvrier galloiś un allemand et deux russes dont un escroc,quelques beaux personnages de suffragettes... C'est un peu caricatural car ainsi nous avons la vision de personnages différents sur la première guerre mondiale mais l'écriture est agréable et fluide. Cela alterne entre le livre d'histoire avec les grandes batailles détaillées et les négociations avortées pour aboutir un armistice, et les petites histoires mêlant les personnages. L'intérêt est d'avoir un point de vue différent plus européen que français sur toute cette période...c'est parfois un peu artificiel et cela mériterait d.etre ecourte. Mais cela reste de la belle ouvrage.
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Les militaires sont là pour gagner les guerres, pas pour les éviter.
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Grigori se disait : un enfant, c'est comme une révolution; on le met en route, mais on ne sait pas ce que ça va donner.
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La plupart des femmes qu’Ethel connaissait travaillaient douze heures par jour et s’occupaient, en plus, des enfants et de la maison. Sous-alimentées, harrassées, logées dans des taudis et vêtues de haillons, elles trouvaient encore le courage de chanter, de rire et d’aimer leurs enfants. Chacune de ces femmes avait dix fois plus le droit de voter que n’importe quel homme.
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Ethel se réveilla de bonne heure le lendemain de l'armistice. Pendant qu'elle attendait en frissonnant que l'eau chauffe dans la bouilloire posée sur la vieille cuisinière, elle décida d'être heureuse. Elle avait quantité de raisons de se réjouir. La guerre était finie et elle allait avoir un bébé. Elle avait un mari fidèle, qui l'adorait. Les choses ne s'étaient pas passées exactement comme elle le souhaitait, mais elle n'allait pas se laisser abattre. Elle allait commencer par repeindre la cuisine en jaune lumineux. La mode était aux couleurs vives ces derniers temps.

p.925
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Maud connaissait le propriétaire du Mail, Lord Northcliffe. Comme tous les magnats de la presse, il croyait aux imbécilités qu'il publiait. Il savait comme peu d'autres donner aux préjugés les plus stupides et les plus ignorants de ses lecteurs une forme apparemment censée, qui permettait de faire passer l'ignoble pour le respectable - la raison pour laquelle on achetait son journal.
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