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Citations sur Un monde sans fin (140)

Le samedi matin, la jeune fille se rendit à la cathédrale, déterminée à prendre la défense de Mattie, qu’elle soit présente ou pas ; de Mattie ou de toute autre vieille qui serait l’objet de cette absurde accusation d’hérésie. Mais pourquoi les moines et les prêtres détestaient-ils autant les femmes ? En dehors de leur Vierge bénie qu’ils adoraient, ils considéraient toute autre représentante du sexe féminin comme une incarnation du diable. D’où leur venaient ces idées ridicules ?
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Les Arabes considèrent qu’une œuvre d’art doit toujours avoir un petit défaut quelque part. Pour ne pas concurrencer la perfection divine, ce qui serait un sacrilège.
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L’homme qui prépare les onguents et les médecines a pour nom apothicaire. Lorsque c’est une femme qui exerce cette activité, on l’appelle sorcière.

Les hommes aiment bien tuer une femme de temps en temps.
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- Je n'arrive pas à me figurer à quoi ressemblerait ma vie d'épouse. »
Madge haussa les épaules. « Un peu à la mienne, j'imagine. Je dirige l'entreprise avec Marc et je veille à la bonne marche de la maison. C'est une chose que tous les maris attendent de leur femme. Ce n'est pas la mer à boire, surtout quand on a des moyens et des domestiques. Les enfants, en revanche, demeureront toujours plus de votre responsabilité que de celle de votre époux. Mais si, moi, j'arrive à tout faire, vous y arriverez aussi.
- Vous ne me brossez pas un tableau très passionnant de la vie conjugale !
Madge sourit. « Vous en connaissez déjà les bons côtés, je suppose : être aimée et adorée ; savoir qu'au moins une personne sur terre ne vous fera jamais défaut dans les moments difficiles ; se coucher tous les soirs que Dieu fait à côté d'un homme fort et tendre qui attend avec impatience le moment de vous étreindre... Pour moi, c'est le bonheur. »

[p863]
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A propos du mariage :
Vous en connaissez déjà les bons côtés, je suppose : savoir qu'au moins une personne sur terre ne vous fera jamais défaut dans les moments difficiles ; se coucher tous les soirs que Dieu fait à côté d'un homme fort et tendre qui attend avec impatience le moment de vous étreindre... Pour moi, c'est le bonheur.
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Vous êtes jeune, frère Godwyn. Avec le temps, vous apprendrez que les puissants ne montrent jamais de gratitude et acceptent comme un dû celle que nous leur manifestons.
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Tout en se représentant le trajet de la pluie sous terre, Merthin eut l'impression de ressentir les vibrations produites par ce ruissellement, comme si les fondations et les dalles du sol s'ingéniaient à les protéger jusqu'à la plante de ses pieds.
Un petit chien trottina vers lui en remuant la queue.« Bonjour, Scrap » dit-il en le tapotant. Relevant les yeux, il aperçut sa maîtresse. Son cœur bondit de joie dans sa poitrine.
Dans son manteau écarlate hérité de sa mère, Caris formait la seule tâche de couleur au milieu de cette morne assemblée. Merthin lui adressa un grand sourire. Il était heureux de la voir. Elle était si belle avec son petit visage rond aux traits réguliers et bien dessinés, ses cheveux châtain clair et ses yeux verts ! À vrai dire, elle n'était pas plus jolie que les autres filles de Kingsbridge. Mais que de désinvolture dans sa façon de porter sa toque inclinée sur le côté, que de malice dans ses yeux pétillants d'intelligence, que de promesses indistinctes et tentatrices dans son petit sourire narquois ! Dix ans, maintenant, que Merthin la connaissait. Pourtant il n'avait compris qu'il l'aimait que ces derniers mois !
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Le juge était chauve et arborait un tour de taille impressionnant. Il avait le teint rougeaud de l'homme qui s'est goinfré de boeuf salé et de bière au petit déjeuner. Il s'assit, laissa échapper un pet sonore, soupira avec satisfaction et déclara : "Très bien, ne perdons pas plus de temps !"
(chap. 38)
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En règle générale, les femmes partageaient volontiers leurs connaissances avec d'autres femmes, contrairement aux hommes qui aimaient à garder leurs activités secrètes, les qualifiant de "mystères". A croire qu'il fallait posséder un talent surnaturel pour tanner le cuir ou forger un fer à cheval !
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-Elle y a renoncé pour épouser Billy Howard dès qu’elle a su qu’il n’hériterait pas.
-Autrement dit, tu as tes chances, maintenant.
-Je crois, oui, dit-elle en se sentant rougir.
-Tu le sais de source sûre ? S’enquit-il astucieusement.
-J’ai profité de son désespoir pour coucher avec lui, admit Gwenda.
-Les scrupules sont bons pour les privilégiés. Pour nous qui sommes nés pauvres, notre seul salut est dans la ruse.
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